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Actualités France

La culture du viol : deux témoignages qui prouvent son existence

La culture du viol est une réalité : deux témoignages banalisant cet acte le prouvent une nouvelle fois.

En septembre dernier, Marie-Charlotte expliquait et analysait la culture du viol, un concept obscur qui banalise ce crime. Récemment, deux témoignages analysés sur Rue89 ont permis d’illustrer encore mieux la facilité avec laquelle on trouve des excuses aux personnes qui agressent sexuellement. Ces deux billets ont été publié sur the Good Man Project, une fondation en forme de conversation, au niveau national, sur ce qu’est être « un homme bien ».

Le premier pourrait se résumer par son titre : I’d rather risk rape than quit partying

(Je préfère risquer de violer plutôt que d’arrêter de faire la fête). Dans ce récit, un jeune homme très souvent saoul en soirée raconte qu’il a du mal à savoir s’il doit demander leur avis aux filles avec qui il a envie d’avoir des relations sexuelles. Un jour, une fille qu’il a pénétrée alors qu’elle était trop ivre pour dire non lui a signifié le lendemain qu’il l’avait violée. Mais selon lui, « quand tu vas à une soirée, quand tu es un fêtard, tu acceptes certains compromis ».

L’autre témoignage, Les gentils garçons aussi peuvent violer, est écrit par une femme, Alyssa Royse, qui raconte qu’un de ses amis a commis un viol sur une fille endormie lors d’une soirée, ne cessant de rappeler que la victime s’était montrée très entreprenante avant de sombrer dans le sommeil. Mais surtout, elle insiste sur le fait que la société est partiellement responsable des viols perpétrés (hypersexualisation des corps par exemple). En rendant la société partiellement responsable, elle déresponsabilise également partiellement les agresseurs.

Qu’en penses-tu ? Trouves-tu que ce genre de témoignages relancent le débat ou bien estimes-tu qu’ils banalisent encore un peu plus le viol ?


Les Commentaires

54
Avatar de lysalice
7 janvier 2013 à 10h01
lysalice
Pour moi c'est clair: si l'un des partenaires est 90-100% dans son état normal (au maximum un peu joyeux, mais on va dire toujours en état de conduire par exemple) alors que l'autre ne sait plus marcher droit/se tenir debout/parler de manière cohérente; même si cette personne parait entousiaste sur le moment, c'est à la personne "sobre" de dire "non, désolé(e) mais tu n'es clairement pas en état de prendre une décision en ce moment", comme on dirait à un pote "non, t'es pas en état de conduire". C'est de la pure logique. Si le/la partenaire ne fait pas cela mais couche avec l'autre et que celui/celle-ci se rend compte le lendemain qu'elle regrette: c'est qu'il/elle n'était pas consentant(e) la veille, mais pas en état des'en rendre compte et que c'était dès lors un viol. J'en ai parlé avec un pote il n'y a pas longtemps et il est 100% d'accord! Parfois même lorsqu'il est saoul il refuse car il voit que la fille n'est pas vraiment consciente de ses actes, même si elle le "chauffe": je trouve que c'est le comportement normal à adopter.
Par contre, si il n'y a pas un partenaire plus conscient que l'autre (n'empêche que dans ces cas là, je me demande comment ils font hein..), je ne trouve pas ça juste de dire qu'ils se sent violés l'un l'autre sauf si l'un des deux avait manifesté avant de boire/fumer/... qu'elle ne souhaitait pas coucher avec cette personne/quelqu'un ce jour là...
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Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
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