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Une journée d’été dans la peau d’une meuf complexée

L’été est là, et il fait ressortir tous les complexes de Bettina. Mais cet été, elle a décidé d’arrêter de penser au regard des autres avant son propre bien-être.

Publié le 22 juillet 2019

Bettina a 22 ans, et elle tient un blog sur lequel elle partage ses aventures de madmoiZelle qui grandit, et qui affronte la vie, pas à pas.

À l’arrivée de la canicule, elle y a publié un texte sur son rapport au corps, sur l’impact du regard des autres qui ne l’aide pas à se sentir à l’aise dans ses fringues d’été…

Et surtout de son ras-le-bol de se focaliser sur les autres et ce qu’ils pensent d’elle avant de se préoccuper de son propre bien-être !

C’est le retour de l’été !

Ça y est, l’été est là. La canicule qui en a fait fondre plus d’une et qui nous a laissé le plaisir de nous balader à poil chez nous sans avoir peur qu’un courant d’air nous menace d’une pneumonie.

C’est la saison des bières en terrasse, le moment de se trouver des potes qui ont une piscine, des balades au bord de la mer, des séances de bronzage, des amours de vacances… et j’en passe.

Tant de choses qui en font une période où l’on se construit de beaux souvenirs et durant laquelle l’atmosphère est plus qu’agréable.

Mais alors pourquoi l’été m’a-t-il soudain ramenée à mes vieux démons ?

Choisir ma tenue en pleine canicule

Un matin de canicule, 7h15, le fameux moment pour moi de choisir ce que j’allais arborer comme tenue tout au long de la journée.

Il allait faire 40°C : jeans, collants et tout ce qui pouvait me faire transpirer l’équivalent de l’océan Pacifique était prohibé !

Les choix qui s’offraient à moi :

  • Short et t-shirt
  • Jupe
  • Robe

J’essaie mon plus beau short. Verdict : ce con a certainement rétréci tant il avait peur de subir cette chaleur. Impossible de rentrer dedans !

Pas grave, j’ai d’autres options.

J’essaie une robe. Merde, si je me baisse, on risque de voir une belle partie de mon anatomie… je vais en cours ce jour-là : une autre tenue serait une meilleure idée si je ne veux pas entendre des réflexions toute la journée.

Allez, j’opte pour une robe longue assez moulante, pas trop courte, ça fera l’affaire.

Cette robe qui dévoile mes complexes

La journée débarque sous les meilleurs auspices, je me fais même complimenter sur ma belle robe.

Mais je finis par m’asseoir… et là, c’est le drame. Les raclettes et quelques fast-food qui sont venus me dire bonjour cet hiver ont décidé de s’installer durablement dans mon corps.

La journée passe très trèèèèèèèèès longuement.

J’ai hâte de rentrer chez moi pour me changer.

Dès que je peux, je file à l’appart et j’enfile une jupe.

Je ressors pour aller voir des amies, quand soudain une sensation plus que désagréable m’est venue : mes cuisses se frottaient si fort que je n’avais qu’une envie, m’assoir pour faire cesser cette gêne !

L’été, les autres, et moi

J’ai longuement regardé autour de moi, fascinée par toutes ces jeunes filles qui ne semblaient pas se soucier de leur apparence, à l’aise dans leurs vêtements.

Même celles dont les cuisses s’aiment tellement qu’elles se collent pour être sûres de ne pas être séparées.

Mon chemin continue et le constat devient de plus en plus alarmant. Il semblerait que chez certains hommes, la canicule fasse également fondre les yeux !

Si si je vous jure, je n’arrêtais pas d’en voir tentant de stimuler leurs globes oculaires en les bougeant de haut en bas en direction de jeunes filles habillées léger…

C’était certainement pour les garder en place.

J’arrive au bar. Second constat alarmant : tout le monde semble avoir un teint frais, presque bronzé, tandis que mes cernes de 8km et ma pâleur me font ressembler à un vampire qui pourrait se désintégrer à tout moment !

23h30. Je rentre chez moi, la libération.

Je ne veux pas passer tout l’été à complexer

Alors… ce sera ça mon été ?

Si gênée de l’image que je crois renvoyer que je me tue à essayer de passer la plus inaperçue possible. Si apeurée qu’un homme dépourvu de tout respect me saute dessus.

Puis je me suis souvenue de tout ce que j’avais pu écrire auparavant, tout ce que j’avais pu donner comme conseils à mes amies qui ne se sentaient pas à l’aise dans leur corps.

N’ai-je pas répété des centaines de fois que nous devions faire ce que nous voulions de notre corps sans nous soucier du regard des autres ? Que nous devions porter les vêtements qui nous plaisaient ?

Que si notre corps ne nous correspondait pas, on pouvait mettre en œuvre ce qui était possible pour être en harmonie avec nous-même ?

Qu’il fallait assumer pleinement ce que l’on était et que c’était ça qui nous rendait beaux ou belles ?

Les leçons que je tire de ce début d’été

Ainsi, voici ce que ce début d’été m’a inspiré comme leçons :

  • Avant de te prendre la tête, relis ce que tu écris et ce que tu conseilles aux autres, ça t’évitera de perdre du temps
  • Il fait déjà 40°C, ne fais pas de tes vêtements un sauna supplémentaire
  • Comme dirait Juliette de Coucou les girls : « t’es bonne bébé »
  • Profite de ton été et arrête d’analyser le moindre centimètre carré de ton corps !

À vos barbecues, vos cocktails et vos longues nuits d’été ! Je vous souhaite de rencontrer un beau ou une belle surfeuse australienne afin de parfaire le kif.

Et toi, comment tu vis ta relation avec ton corps avec l’été et la canicule ?

À lire aussi : J’ai pas de short, j’ai chaud l’été, vis ma vie de meuf complexée

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Les Commentaires

11
Avatar de Mimicollo
27 juin 2020 à 12h06
Mimicollo
LE sujet de ma vie les complexes. Même si avec mon travail de forcat en plein cagnard montagneux je fonds comme neige au soleil (de bon aloi tiens) et je bronze comme jamais. Avec son lot de désagréments: les griffures de ronces par dizaine, les piqures de taon par dizaine aussi et la transpiration!! Comme je me moque de moi même en disant que mes jambes c'est devenu une télécommande!
mais je me dis fuck, je sors quand même en short, et tant pis!! Même si j'ai le physique de schwarzy version naine, je sors quand même. Sinon vais je devoir rester enfermer ad vitam eterneam ??
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