Cauchemar en Cuisine avec Gordon Ramsay, c’est fini

Aujourd’hui, mon coeur saigne de tristesse. Je n’ai plus le goût de sourire, ou même de respirer l’air pur du matin. J’ai perdu l’envie de mettre un jour ne serait-ce qu’un pied dans un restaurant. Je ne vois plus l’intérêt de payer ma redevance télé.

Car aujourd’hui, l’heure est grave : Cauchemar en Cuisine dans sa version originale ne sera pas reconduite, car son chef-cuisinier-animateur a décidé de raccrocher son tablier. Adieu, donc, ces superbes moments de télé où Gordon déboule en cuisine pour réprimander sévèrement les chefs qu’il est venu secourir. Adieu, record du monde de bip à la minute pour cacher les jurons de cet homme si brut de décoffrage. Adieu, brefs instants de sensualité où on pouvait l’observer torse nu quand il enfilait sa blouse.

En même temps, le célèbre et talentueux cuisinier n’a pas chômé : Gordon Ramsay’s Kitchen Nightmares (le titre original) est diffusée depuis dix ans sur Channel 4

. Ce qui représente 123 émissions, et douze saisons, d’abord au Royaume-Uni puis aux États-Unis avant de faire quelques éditions spéciales ailleurs en Europe.

Gordon l’a annoncé lui même sur son site Internet, ne manquant pas de faire référence à certains de ses échecs et à quelques-uns des moments qui l’ont le plus marqué :

« […] Pendant ces années, j’ai visité plus de cent restaurants. J’ai rencontré quelques-unes des plus étranges et des plus merveilleuses personnes du monde, que j’ai essayé d’aider, ou que j’ai échoué à aider. Bien sûr, Amy’s Baking Company et le Bonaparte sont hors concours, mais il y a aussi eu des bons moments : les adorables soeurs de La Galleria et le Momma Cherri, pour n’en nommer que deux. […] »

Pour rappel, voici le début de l’épisode mythique sur Amy’s Baking Company, un restaurant géré par un couple assez, disons, caractériel :

Pour revoir Gordon Ramsay, il faudra désormais que je me contente de son autre émission, Hell’s Kitchen, et que je craque mon PEL pour me réserver une table au Trianon, le restaurant parisien dont il est le chef cuisinier. Mais tu en vaux la peine, Gordon. J’en suis sûre.