Le burn-out, autrement connu comme syndrome d’épuisement professionnel, touche plus qu’on ne le pense. C’est le fait de souffrir d’une dépression liée à son environnement professionnel et à une exposition trop importante ou trop fréquente (voire continue) au stress qui en découle.
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Il y a quelques semaines, l’Assemblée Nationale l’avait introduit à l’occasion du débat en première lecture sur le projet de loi sur le dialogue social. Les député•e•s y avaient adopté un amendement disant que « les pathologies psychiques peuvent être reconnues comme maladies d’origine professionnelle ». Au même titre, donc, que des pathologies physiques. S’il était considéré comme une maladie professionnelle, le burn-out serait pris en charge par les employeurs.
Avant-hier, le Sénat (ça va) a, en revanche, décidé de ne pas suivre l’Assemblée Nationale et a retiré le burn-out de la liste des maladies professionnelles
. Comme on peut le lire sur 20minutes, le groupe Les Républicains explique ce rejet par l’aspect flou des causes du burn-out : est-il uniquement provoqué par le travail et les conditions de travail, ou bien d’autres pans de la vie du salarié ?
« Les maladies psychiques peuvent mêler des facteurs professionnels, mais aussi personnels voire familiaux. »
L’autre explication que le groupe avance, c’est que « ces amendements en question n’ont pas leur place dans la loi sur le dialogue social, mais au sein d’une loi santé. »
Reste que trois millions de salariés seraient touchés, rien qu’en France, par le burn-out. Mais tout n’est pas perdu pour que le syndrome d’épuisement professionnel soit considéré comme une maladie professionnelle : le 30 juin, après avoir été examiné, le texte sera soumis au vote au Sénat. Après quoi une commission mixte paritaire, composée de sept sénateurs et de sept députés, sera chargée d’écrire un texte commun au Sénat et à l’Assemblée Nationale, qui statuera si aucun compromis n’est trouvé.
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Les Commentaires
oui je ne comprend pas non plus qu'on en arrive là...pourtant même pour les plus réfractaire il y a des études, des preuves, des exemple concrets, des chiffres pour appuyer nos propos... ils n'ont aucune excuse...