Que ce soit clair. J’aime faire la fête. J’aime danser jusqu’au bout de la nuit, soit 15h.
Mais je HAIS le small talk. Par conséquent, je déteste les before.
À quoi servent les before ?
Quel est donc le but des soirées canapé, je vous le demande ?
À moins qu’il ne s’agisse d’un cercle très proche en comité réduit, avec pizzas et films à la clé. Là, d’accord, ça le fait.
Mais c’est du before classique, tel que je le connais, sur lequel j’aimerais grogner dont j’aimerais te parler.
Tu sais, ce moment improbable où tu te retrouves à devoir socialiser des heures durant avec des quasi-inconnus alors que tu veux juste ALLER DANSER BORDEL.
Et voilà pourquoi, en 6 raisons.
Les biscuits apéro que t’as amené au before ne seront jamais ouverts
Soyons honnêtes, les amuse-gueule que tu ramènes ne sont JAMAIS mangés et tu te dis que tu aurais mieux fait de ne rien apporter, car ce serait sûrement passé inaperçu de toute façon.
Et tu vas même pas pouvoir remporter ce humus discount chez toi, puisqu’il a l’air dégueu.
Les gens vont être bourrés plus vite que prévu au before
Des gens vont être totalement bourrés bien avant l’heure de sortir et vont potentiellement foutre ta soirée en l’air, à base de :
« On sort pas finalement, Sonia est pas bien, bichette ! Restons donc avec elle et niquons notre potentielle super soirée. »
Parfait, j’étais de toute façon là pour tenir les cheveux de ta pote au-dessus de la cuvette.
L’ambiance d’un before me donne envie de dormir
Je suis peut être bizarre, mais tout ce qui est bruit de fond me fait l’effet d’un somnifère.
Prenons un match de foot, par exemple (tu vas comprendre, il y a un rapport).
J’ai essayé d’aimer le foot. Je VOULAIS aimer, fut un temps. Mais je n’ai jamais réussit à rester éveillée pendant.
Ce n’est pas le sport en soit, c’est ce bruit de fond des supporters, les toutes petites silhouettes des joueurs qui bougent au loin sur l’écran et qui niquent les yeux…
C’es pareil au resto, avec la lumière tamisée et les conversations de fond.
Toutes ces ambiances m’endorment, c’est physique et je n’y peux rien. Et c’est exactement l’effet que me fait un before.
Les lumières tamisées pour créer un effet intime (ne serait-ce pas plutôt pour camoufler nos faciès fatigués ?), les conversations qui émergent de tous les côtés, la musique sensée être chill mais qui me fait l’effet d’une berceuse…
Passez quelque chose qui donne la pêche, bordel de fuck
! On ne cherche pas à se relaxer un vendredi soir à 21h, à l’orée d’une soirée en boîte !
À moins de… ne jamais arriver jusque là-bas.
Les gens quittent un before bien trop tard
Et même quand on se dit qu’on va ENFIN y aller, il se passe au moins une heure interminable avant qu’on y aille VRAIMENT.
De plus, pourquoi commencer à faire la chose la plus intéressante de la soirée une fois qu’on est bien morts ? ÇA N’A AUCUN SENS.
Du coup, je bois peu au before, car chez moi notre amie l’alcool monte (très) vite, et je n’ai aucune d’envie d’être cette meuf qui ne peut pas sortir car elle est déjà ivre à 22h30.
En fait, je pourrais tout-à-fait commencer à boire seulement une heure avant de partir, et ainsi éviter de m’ennuyer des heures durant avant de partir danser !
D’où cette question existentielle : pourquoi ne pas décaler le moment officiel du « on bouge » de minuit à 22h ? Non ? Personne ?
J’ai parfois l’impression que les autres humains ont des capacités que je n’ai pas. C’est à dire que ma masse corporelle ainsi que mon cerveau ont leur limite énergétique.
Je ne peux physiquement PAS être en forme à 1h du mat’ si j’ai préalablement passé des plombes affalée sur un canapé, à avoir des conversation soporifiques avec Quentin, le cousin du pote du voisin de la sœur de la boulangère de Rémi.
(Putain mais c’est qui Rémi ?) (Hoche la tête, prends une autre lampée.)
Au before, il faut socialiser pendant DES HEURES
Voilà ma vision d’une bonne soirée : décompresser et me vider la tête.
Ce n’est absolument pas en puisant toute mon énergie dans une conversation et dans des choses de type socialiser que je vais y parvenir.
En revanche, en me bourrant la gueule au milieu d’un dance floor flou, au son d’une musique entraînante, OUI.
Je ne suis pas un animal social, et même l’alcool ne change pas cet aspect de ma personnalité. Ce n’est pas pour me faire des potes que je bois, mais pour le goût ainsi que pour l’effet détente*.
Je suis contrainte à me priver de sortie pour éviter le before
Ce genre de situation m’a poussée maintes fois à refuser une soirée afin de m’épargner l’horreur de l’inévitable before, alors même que j’aurais eu très envie d’aller danser.
Si on y réfléchis, un before commençant à 20h et se finissant à 1h peut être encore plus long que le temps passé par la suite en club. Et ce n’est pas possible pour moi.
Logique, où est tu ? Dis à Ornicar de revenir aussi, tant que tu y es, merci.
Je sais que si je me sacrifie et que je vais quand même au before, tout entrain m’aura quittée avant minuit.
Du coup, il est probable que j’appelle un taxi qui me ramènera chez moi, là où je pourrais tranquillement binger la dernière série Netflix en vivant par procuration.
Et est-ce que ce n’est pas ça, finalement, le bonheur ? (Peut-être pas.)
En tout cas, je déteste les before.
À lire aussi : 6 trucs INSUPPORTABLES que les gens font au cinéma
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires
Je préfère largement faire l'apéro, manger tranquile avec des potes à la maison et finir par mettre la musique et faire un concours de choré foireuses (et ça coute moins cher)