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Culture

Mathieu Vidard nous parle écologie et vulgarisation scientifique avant la projection de Nés en Chine

À l’occasion de la sortie de Nés en Chine, Mathieu Vidard animera une discussion avec Emmanuelle Pouydebat au sujet de l’intelligence animale. En guise de teasing, Esther l’a interviewé !

Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat commercial avec Disneynature. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.

Le 22 avril, on pourra découvrir en avant-première à La Villette le documentaire de Disney, Nés en Chine. Avec des pandas et des bébés léopards des neiges – entre autres – dedans, ça promet de couiner devant le grand écran.

Venez vivre la Grande Journée de la Terre le 22 avril (8,50€ pour les adultes, 5 € pour les enfants) !

Mais ce n’est pas tout ! Suite à cette projection, il sera possible d’assister à un entretien avec Emmanuelle Pouydebat, chercheuse et auteure du livre L’intelligence animale, cervelles d’oiseaux, mémoires d’éléphant.

Cet entretien sera mené par Mathieu Vidard, l’animateur et producteur de l’émission La Tête au Carré sur France Inter.

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Et en guise de teasing, je suis allée parler avec lui d’écologie, de vulgarisation scientifique, et aussi de son parcours personnel, qui pourrait en inspirer plus d’un•e !

« L’homme n’est pas au centre de toutes choses »

Mathieu Vidard, à la base, n’est pas un spécialiste de l’intelligence animale, même s’il suit le sujet de près :

« Ce sujet est en train d’exploser, on voit de plus en plus de chercheurs qui travaillent dessus, de plus en plus de publications.

Depuis 5 ou 10 ans, il y a un nouvel intérêt pour cette question et on est vraiment en mesure d’expliquer et de démontrer certaines capacités que l’on croyait dédiées uniquement à l’homme.

Quand on regarde le domaine animal il y a des recherches qui montrent vraiment à quel point ils sont capables de prouesses, d’anticipation, ils ont des capacités cognitives alors qu’on ne s’y intéressait même pas avant. L’animal n’est plus un objet, on reconsidère sa place dans notre environnement. »

Ces recherches, pour lui, sont quelque part un nouveau moyen de relativiser la place de l’humain.

« L’intérêt premier est de voir que l’Homme n’est pas au centre de toutes choses et que le monde qui nous entoure est aussi très riche.

Ce sont des êtres qu’il faut considérer autrement car on voit qu’ils sont capables d’être vraiment très singuliers et de développer des capacités. »

L’urgence de sensibiliser le public aux questions environnementales

La projection de Nés en Chine prendra place le Jour de la Terre, et ce n’est pas un hasard. Pour Mathieu Vidard, c’est aussi l’occasion de sensibiliser le public à la biodiversité :

« En 2050, il n’y aura plus de poissons comestibles à cause de la surpêche, il y a chaque jour un nombre d’espèces animales qui disparaissent

Donc oui, c’est de la sensibilisation et c’est aussi un travail qu’on fait tous les jours dans la « Tête au Carré », le lundi en particulier avec un focus sur les questions environnementales et écologiques.

Mais très souvent, on en revient à l’impact de l’homme avec un processus qui va très vite et qu’on ne mesure pas à sa juste valeur.

On s’engage vers des conséquences très nouvelles, ça peut sembler anxiogène mais c’est un discours qu’il faut faire passer. »

En fait, cette conférence, ça rejoint le travail de vulgarisation que Mathieu Vidard fait depuis un moment, comme ça avait été le cas avec la série de documentaires J’ai marché sur la Terre :

« C’était vraiment une série où on allait à la rencontre des chercheurs, le but c’était d’être à ciel ouvert pour aborder toutes ces problématiques.

Le film de Disney, je vais le découvrir en même temps que le public. Mon travail est d’aller au plus près dans ce laboratoire à ciel ouvert, pour sensibiliser à l’environnement. »

Un homme de sciences qui n’en a pas toujours été un ?

Pourtant, les sciences n’ont pas toujours été le domaine de prédilection de Mathieu Vidard, loin de là :

« J’ai appris ça sur le tard, j’ai plutôt fait des études de littérature. J’étais mauvais en maths, en physique, j’avais un rapport compliqué avec les sciences et puis on m’a proposé ça il y a 10 ans et là je me suis engagé dans un domaine qui était à la fois lointain mais qui m’intéressait.

Ça a titillé ma curiosité d’être confronté à des chercheurs qui répondent à des questions que tout le monde se pose sur notre origine, l’avenir, le ciel, la nature, les animaux…

C’est vraiment une chance folle de pouvoir explorer tous les jours avec les chercheurs. J’ai eu un peu la trouille car ce n’était pas mon domaine et en sciences, il faut être exact, mais depuis 10 ans je me régale au quotidien !

J’ai une vision du monde qui s’est considérablement élargie grâce à des scientifiques qui sont passionnés, qui aiment ce qu’ils font et qui aiment le raconter ! »

Et finalement, ne pas avoir de passé dans les sciences peut presque être un avantage dans ce domaine :

« On pose les questions que tout le monde se pose et c’est en ça aussi qu’on peut faire de la vulgarisation. »

Impliquer les jeunes

Mathieu Vidard estime d’ailleurs que la jeune génération a un vrai rôle à jouer en général dans la diffusion des sciences :

« On voit émerger une génération de jeunes qui font de la vulgarisation sur le web, c‘est une habitude qui a changé la façon de consommer la science.

Récemment, je suis allé à Poitiers et j’ai discuté avec des lycéens qui ont une radio et qui s’intéressent à ces chaînes de vulgarisation : ils vont piocher dans tous ces savoirs qui sont à leur disposition et dont ils sont aussi les auteurs.

De mon côté, avec « la Tête au Carré » je pense qu’on va développer des produits dédiés à Internet, on est en train de réfléchir à la manière d’accompagner cette nouvelle génération, pour faire des sciences autrement, pour un autre public. »

Et à ce propos, Mathieu Vidard encourage également les jeunes femmes à se lancer :

« Justement je suis très intéressé par le fait de travailler avec des jeunes femmes. Elles se censurent beaucoup elles-mêmes et il y a toujours des préjugés qui persistent.

C’est pour ça qu’il faut qu’elles osent y aller, très tôt : ce qui est pratique avec Internet et les nouveaux outils, c’est qu’on peut faire son propre programme simplement. Vous avez du talent, il faut oser ! »

Alors, pour commencer, on n’attend que vous pour venir écouter Emmanuelle Pouydebat et Mathieu Vidard le 22 avril, à la Cité des sciences, pour l’avant-première de Nés en Chine !

Venez vivre la Grande Journée de la Terre le 22 avril (8,50€ pour les adultes, 5 € pour les enfants) !


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