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Moi, moi et moi

La colocation et ses avantages

La colocation, ça peut être vraiment très cool. Petit tour d’horizon des avantages de la vie à plusieurs.

Avoir des colocataires, ça a tout plein d’avantages. Pour avoir vécu seule, puis avec plusieurs colocs différent•e•s, j’ai de quoi comparer les deux situations… Et ma préférence va définitivement à la colocation ! Voici pourquoi.

La bouffe à partager

D’abord, parce que quand tu manges tes pâtes au pesto comme un•e bon•ne petit•e étudiant•e, tu n’es pas tout•e seul•e pour le faire. Tes compagnons d’infortune sont là pour ingérer ce repas mythique avec toi. Et c’est plutôt cool parce que manger en tête-à-tête avec toi-même, comme dit ma meilleure amie, c’est parfois un peu tristounet.

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Ensuite, parce que justement… tes colocs sont là quand toi, tu n’as plus de bouffe (même pas de quoi faire des pâtes sans beurre) parce que tu as oublié de faire les courses étant donné que tu es rentré•e tard vendredi ET samedi soir, qu’on est dimanche 19h30 et que bien entendu, tous les magasins d’alimentation sont fermés. C’est le moment où, dans leur grande mansuétude, tes colocs ne te laissent pas mourir de faim et t’offrent de piocher dans leur pain et leur hoummous. Ô bonheur et grande âme de l’humanité!

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D’ailleurs, ce sont aussi tes colocs qui ont fait Sam (à pied) à la dernière soirée et t’ont soutenu•e pour rentrer vaillamment, parce que le dernier métro était déjà passé et que tout votre argent était passé dans le Malibu la grenadine.

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Tu as une excuse pour acheter le maxi-pot de Nutella

Enfin, tu as une excuse pour acheter le maxi-pot de Nutella en arguant que « c’est pour la communauté », même si en vrai tu vas (accidentellement bien sûr) le laisser traîner dans ta chambre jusqu’à ce qu’il soit vide. Oups. Il faut croire que les petites cuillères sont plus grandes qu’on ne le pense.

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La procrastination Le travail

En vrai, procrastiner, ça fait partie du travail. Parce que sans procrastination, on n’aurait pas autant de culture Internet, on ne ferait jamais le ménage, et surtout, on serait en avance sur notre planning. Et si on était en avance, on ne stresserait pas. Et si on ne stressait pas… on n’apprendrait pas à être efficace dans l’urgence ! Rhétorique indémontable, n’est-ce pas ? Eh bien, la bonne nouvelle, c’est qu’en colocation, tu peux procrastiner… à plusieurs ! Vous pouvez vous encourager les un•e•s les autres, vous faire découvrir mutuellement les derniers gifs de chats et apprécier ensemble les Trouvailles de la semaine. C’est-y pas magnifique, ces valeurs de partage ?

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Et puis, quand tu es en colocation, tu peux regarder des séries à plusieurs et tirer sur la manche de ton/ta coloc pour lui demander de t’expliquer la dernière intrigue de Klaus dans Vampire Diaries (véridique) ou comment fonctionne Inception, au lieu de rester bêtement tout•e seul•e à ne pas comprendre.

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La procrastination, ça se partage

Encore mieux : tu peux procrastiner rattraper ta série bien au chaud sous ta couette dans ta chambre pendant que ton/ta coloc travaille… et aller le/la déranger parce qu’il faut ABSOLUMENT que tu lui racontes les dernières blagues d’Unbreakable Kimmy Schmidt ! Ben oui, la procrastination, ça se partage, tu te souviens ? Il est donc de ton devoir de t’assurer que ton/ta coloc procrastine aussi.

La maison et quand il faut s’en occuper

La colocation, c’est quand même l’idéal parce que ça veut dire que

vous vous partagez les tâches ménagères : tu n’as donc pas besoin de tout nettoyer de fond en comble tous les 36 du mois chaque semaine. Enfin, en tout cas, c’est l’idée… La question de savoir si chacun•e fait sa part du boulot est une autre histoire ! Au moins, si l’appart est sale, tu peux blâmer tes colocs face à tes parents.

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Tu peux également faire porter la tâche ô combien essentielle et peu facile d’acheter du papier toilette sur les épaules de tes colocs… Après tout, tu n’es pas le/la seul•e à devoir y penser ! Et puis bon, comme le disait l’un de mes livres de jeunesse : les hommes préhistoriques utilisaient sans doute les feuilles des arbres et ils ne se plaignaient pas.

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L’avantage si tu as des colocs ayant leurs règles, c’est qu’ils et elles peuvent éventuellement te dépanner de tampons et/ou serviettes (même rhétorique que l’histoire des magasins d’alimentation fermés quand tu en as absolument besoin) si tu n’utilises pas de coupe menstruelle. Bien pratique, tout de même.

Enfin, je tiens à préciser qu’en tes colocs, tu peux trouver des compagnons de jeux à portée de main ! Que ce soit pour un bon vieux Cluedo, pour un Monopoly interminable, pour un Trivial Pursuit d’avant Jésus-Christ où vous vous marrez parce que les questions n’ont même pas de sens pour votre génération, ou que vous préfériez un action ou vérité pour vous dévoiler mutuellement vos secrets les mieux gardés… ça fait du bien parfois de se retrouver à plusieurs autour d’un jeu pour penser à autre chose.

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La présence des autres

Mais laissez-moi vous dire ce que j’apprécie le plus dans le fait d’être en colocation. L’essence même de la colocation. La chose la plus importante, et en même temps la plus simple au monde : ne pas être seul•e.

Il y a des moments où l’on a besoin d’être avec quelqu’un

Oui, ne pas être seul•e, parce que si chacun•e a bien sûr besoin de son espace vital, il y a des moments où l’on a besoin d’être avec quelqu’un. Un•e coloc, c’est dans l’idéal quelqu’un qui est là s’il le faut, qui n’envahit pas ton espace vital parce que chacun•e possède ses propres quartiers, mais qui constitue une présence bienveillante.

C’est important de ne pas être seul•e quand on a peur des fantômes la nuit (parce qu’on a trop regardé Monstres et cie), quand on s’inquiète du voisin zinzin… ou qu’on passe la nuit devant les infos à cause des attentats. Dans ces cas-là, on est bien mieux à plusieurs.

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Ne pas être seul•e, ça veut dire qu’on a quelqu’un avec qui débattre de la politique extérieure du Zimbabwe à quatre heures du matin. Ben si, c’est important.

Ça veut aussi dire que tu as quelqu’un à appeler sur Skype alors que tu es à moins de trois mètres (ce qui constitue quand même l’accès de flemmardise le plus drôle du monde).

Ça veut dire que tu as quelqu’un sur le lit de qui t’étaler en soupirant après tes amours de jeunesse.

Ça veut dire que tu as quelqu’un qui est là quand tu rentres, et à qui tu peux parler de ta journée, aussi bien pourrie que merveilleuse. Et ne pas rentrer dans un appart vide, c’est la meilleure chose du monde. Big up à tou•te•s mes colocs, passé•e•s, présent•e•s et futur•e•s ! Merci.


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

2
Avatar de Irene Adler
21 février 2017 à 13h02
Irene Adler
Moi j'hésite à me mettre en colocation après le bac, vu que ça sera forcement des inconnu au départ (je vais partir assez loin de chez moi) j'ai peur qu'on ne s'entende pas et que la coloc devienne gênante
0
Voir les 2 commentaires

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