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Votre ado chez le gynécologue : les réponses aux inquiétudes majeures des parents

Accompagner son enfant à sa première visite chez le gynécologue peut générer stress et questions : quel âge ? Qui peut consulter ? Faut-il un examen ? Voici un guide pour rassurer et bien se préparer.

À quel âge faut‑il prévoir la première visite ?

Il n’existe pas d’âge fixe. La première consultation peut intervenir dès que l’adolescent·e ressent un besoin : douleurs menstruelles, cycles irréguliers, questionnements sur le corps ou la sexualité.

En général, les jeunes filles viennent entre 13 et 15 ans, mais l’initiative doit rester personnelle.

Si des troubles apparaissent (douleurs, saignements inhabituels, démangeaisons), il est recommandé de consulter rapidement.

Qui peut réaliser cette consultation ?

Plusieurs professionnels sont habilités : gynécologue, médecin généraliste ou sage‑femme. Les centres de planning familial ou CPEF assurent des consultations gratuites et confidentielles pour les mineur·es sans autorisation parentale.

Restaurer le choix et le confort de l’adolescent·e est aussi un gros point essentiel : il est possible d’opter pour un praticien homme ou femme, selon la préférence.

Est‑ce qu’il y aura forcément un examen ?

Non, l’examen gynécologique n’est pas obligatoire, surtout lors de la première consultation sans motif médical.

Le consentement est requis et le frottis n’est prescrit qu’à partir de 25 ans.

En l’absence de symptômes, la consultation se concentre sur un dialogue : historique des règles, cycle, santé globale, sexualité, contraception, IST…

Comment se déroule l’entretien ?

La consultation débute par un échange : le praticien interroge sur les antécédents médicaux et familiaux, puis sur les cycles menstruels et la vie intime.

Si besoin, l’examen se fait en douceur : inspection externe, spéculum pour visualiser le col et prélever un frottis, et/ou toucher vaginal pour évaluer l’utérus et les ovaires.

Tout se fait avec l’accord de l’adolescent·e, qui peut dire non à tout moment.

Faut‑il accompagner son enfant ?

Oui, si cela la rassure, mais l’accompagnement ne signifie pas assister à toute la consultation. Une partie en tête‑à‑tête parent‑praticien ou parent‑adolescent·e peut être demandée pour libérer la parole. Le secret médical s’applique même aux mineur·es : tout ce qui est dit en confiance reste confidentiel

Combien coûte la consultation ?

La consultation est gratuite pour les mineur·es dans le cadre de la contraception ou d’un suivi au CPEF/planning familial.

Dans d’autres cas (ex : examen ou hormonal) il peut y avoir des dépassements, à vérifier lors de la prise de rendez‑vous avec le secrétariat. La contraception est remboursée même sans accord parental.

Comment aider son enfant à s’y préparer ?

  • Explorer ensemble les questionnements (règles, corps, sexualité), sans imposer.
  • Planifier un rendez-vous dans un climat de confiance, et non comme une épreuve. Rassurer sur la confidentialité et le non‑obligation de l’examen.
  • Respecter son choix : rester à l’extérieur de la salle d’examen, mais disponible dans la salle d’attente pour lui apporter un soutien moral.
  • Laisser l’adolescent·e choisir le professionnel, qu’il ou elle privilégie femme, homme, sage-femme, médecin généraliste ou gynécologue.

Et après, quel suivi ?

La consultation peut déboucher sur :

  • Un rendez-vous ultérieur pour la contraception, suivi des cycles ou des symptômes ;
  • Examen, frottis ou échographie, en fonction des besoins

L’important est de construire un lien de confiance propice à un bon suivi de santé sexuelle et reproductive. Dans ces moments clés, en répondant aux inquiétudes, en préparant un cadre sécurisé et en valorisant la confiance, vous aidez votre enfant à faire de cette première consultation une étape positive pour sa santé et son autonomie.


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