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Le Diable est toujours séduisant, c’est ce que les croyances nous enseignent. L’existence de ces quelques vêtements et accessoires m’a prouvé que l’adage est juste, tant je les aime à l’achat mais les maudis une fois dedans.
Et des vêtements jolis mais relous, il n’y en a pas que six ! En effet, d’autres de nos douces fringues sont dotées elles aussi d’un fort potentiel casse-bonbons. Je vous présente donc les lauréats de la deuxième édition (liste non exhaustive).
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Les collants
Je vous vois venir d’ici en me disant « je vois pas en quoi c’est relou les collants, au contraire c’est plutôt pratique »… Bien sûr, ils sont utiles, mais la face cachée de la lune (pas de la mienne) c’est que quand les collants décident d’être chiants, ils ne font pas les choses à moitié.
Premièrement, il y a l’horreur suprême du collant trop petit ou trop grand (on ne sait même pas dans quelle catégorie il est, ce con) qui descend. Mais si, tu sais, cette sensation absolument détestable de sentir le haut de tes deux cuisses nues, car quelques centimètres de tes collants ont glissé le long de tes jambes, ce qui te donne l’irrépressible envie de marcher comme un cow boy alors que tu es en jupe/robe ?
Et bien sûr, puisque de la vie est cruelle, c’est toujours quand tu marches dans un lieu public que ton collant descend de plus en plus. Élégance et pudeur te déconseillent de t’en occuper en pleine rue, la jupe remontée jusqu’aux aisselles : il ne te reste qu’à prendre ton mal en patience avant de foncer vers les prochaines toilettes que tu verras.
Et puis tu as bien évidemment le classique collant qui te scie le bide en deux, afin que tu sois le plus à l’aise possible en étant assise. Je ne pense pas avoir besoin de développer ce point-là. Vous-mêmes vous savez.
Voilà ce que je leur dis, aux collants.
Les robes fourreaux
Quand on est à l’aise avec son corps, une robe fourreau est très utile pour mettre sa silhouette en valeur. De plus, cette pièce existe en plein de matières différentes, dont certaines allongent le corps, d’autres qui ne marquent pas la sueur…
Mais le gros problème de ces robes fourreaux, c’est leur manie de remonter CONSTAMMENT. Si tu as le malheur de faire une petite marche des toilettes au salon, tu peut être sûre que le bas de ta robe est venue dire un petit bonjour à ton frifri.
La robe fourreau, c’est ça son credo. Ça l’éclate.
Tu vas donc passer l’intégralité de ta soirée à redescendre ta robe d’un air malaisé, tout en tentant de te convaincre que tu es toujours l’incarnation même de l’élégance, façon famille royale en dîner diplomatique.
Après, tu peux toujours la laisser remontée : tout dépend de ton rapport à l’exposition de ton intimité au public (et de ton taux d’alcoolémie).
Les robes avec des fermetures éclair dans le dos
La plupart des robes de soirées sont dotées de fermetures éclair (ou « zip »). Pratique pour enfiler la tenue, certes… mais quand elle se positionne dans le dos, c’est une autre paire de manches (ceci est un jeu de mots vestimentaire).
Surtout que la plupart du temps, ces fermetures sont « invisibles » (c’est-à-dire qu’on ne voit que le curseur dépasser de la robe), donc quand il s’agit de choper ce foutu minuscule curseur au milieu de ton dos (tu sais, à cet endroit parfaitement inaccessible) pour la remonter/la baisser, c’est un véritable numéro de contorsionniste.
D’où l’avantage de vivre en coloc, en couple, ou d’avoir un chat très intelligent spécialement dressé pour ça.
Les talons
Dans l’imaginaire collectif, les talons sont l’accessoire féminin par excellence, esthétiques avant même d’être enfilés. Une fois que tu y glisses tes petons, te voilà dotée de longues jambes fuselées, d’une cambrure parfaite, et d’une assurance à toute épreuve. Ils sont tes amis, oui… mais rarement plus d’une heure (et encore je suis sympa).
Car avec les jolies jambes viennent l’enfer des pieds douloureux, de la cambrure de la chaussure qui te fait croire que tu vas tomber à chaque pas, de l’angoisse de te croûter tous les deux mètres en sacrifiant une ou deux chevilles, et du tortillement lorsque tu bascules ton poids d’un peton vers l’autre à chaque minute, dans l’espoir insensé de calmer quelque peu cette torture.
C’est là que je dis chapeau bas aux candidates de télé-réalité qui passent leur temps, et surtout leurs soirées, en talons de 15 cm à la cambrure presque inhumaine. Même en étant une fan de talons moi-même, je n’ai jamais compris comment elles faisaient pour ne pas pleurer en permanence !
Les jupes légères
Les jupes légères, c’est la vie, surtout en août. Mais qui dit légèreté dit vulnérabilité face à la moindre brise…
Dès qu’il y a un coup de vent, ou une voiture qui passe, pouf, c’est slip pour tout le monde (ou carrément la vulve à l’air, si tu joues à la sans-culotte). Et pour peu que tu habites dans une grande ville, si tu fais l’erreur de marcher sur les grilles d’une bouche de métro, tu risques vite de devoir te prendre pour Marylin Monroe !
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Les bijoux en cuivre
Les bijoux, ça sert à décorer, à faire joli, et puis basta. Si tu as envie d’en avoir plein pour en changer fréquemment, tu vas forcément en acheter des pas chers, en métal ou encore en cuivre, à moins d’être Crésus (auquel cas tu sera gentille de m’envoyer un chèque, pour ma fondation « soutien aux rédactrices mode qui parlent de vêtements relous »).
Et qui dit bijou bon marché dit trop souvent « truc qui déteint ». Tu as donc probablement connu, au moment de les retirer, le bonheur de voir les longues traces vertes enrobant tes doigts, tes poignets ou ornant ton décolleté…
Dans le genre glamour, on a fait mieux.
Le mini-short
Un short, c’est cool, c’est sexy, ça ne tient pas chaud, et en plus, tes collants ne glisseront pas s’il est là pour les retenir ! Mais lui aussi a évidemment son petit potentiel relou.
Le short, dans toute sa sexytude, est aussi là pour te rappeler que la vie n’est pas un long fleuve tranquille.
Eh non.
Surtout quand il est mini, le short va bien te rappeler sa présence quand tu marches ou que tu es assise, en te serrant allègrement les cuisses et/ou le frifri. Tout en remontant, bien sûr, parce que ton mini-short, son ambition dans la vie, c’est de devenir une culotte, ou au moins un boxer. Et qui sommes-nous pour contrecarrer ses rêves ?
S’il est en jean, c’est le combo gagnant : je pense que c’est la pire matière à sentir se refermer entre ses cuisses. Il y a de quoi attraper des mycoses, avec toutes ces bêtises !
Y en a-t-il parmi vous qui échappent à ces désagréments ? Si oui, qui êtes-vous ? À qui avez-vous vendu votre âme ?
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