Publié le 27 septembre 2018
Quand j’étais pré-adolescente, j’étais addict aux dauphins. Une passion VRAIMENT chronophage.
Ma chambre entière était un lieu de culte dédié à ce cétacé, mais aussi à ses cousins les narvals, les marsouins, et les bélugas.
Des boules à neige, des miroirs, des petites figurines en cristal bon marché… Tout, absolument tout était consacré aux seigneurs de la mer.
Quand j’étais un dauphin
Le vendredi soir, une ou plusieurs fois dans le mois, je ne me rappelle plus, il y avait une émission sur TF1 qui parlait d’un truc dont je ne me souviens pas. D’ailleurs, elle ne m’intéressait pas le moins du monde.
Mais je me la farcissais pourtant en entier car il y avait toujours un concours téléphonique au terme duquel tu pouvais gagner un séjour dans les Bahamas pour nager avec les dauphins.
LE DREAM.
Bien sûr, j’ai dépensé l’intégralité de ma fortune en coups de fil à TF1, qui a mis de son côté un point d’honneur à détruire mes rêves et ma vie en ne me faisant jamais gagner.
Mais il en fallait plus pour réduire ma passion à néant. Alors j’allais plus loin, et décidais de devenir moi-même un dauphin.
Comme ce monsieur !
Ma mère, amusée par cette obsession, faisait installer de la moquette bleue océan dans ma chambre, et je m’y enfermais des heures à lire des bouquins sur mes semblables,
et à imiter leur cri.
Les années ont ensuite passé, ma passion s’est mue en une autre : les oiseaux. J’achetais des dizaines d’appeaux chez Nature et découverte et essayais de les appeler du haut de mon duplex, à Levallois-Perret.
Bon et puis après j’ai grandi, et j’ai compris que je ne serai jamais ni un dauphin ni une perdrix. Il me fallait faire mon deuil.
Depuis, j’aime le cinéma, comme tout le monde.
Un phoque gifle un mec en kayak avec un poulpe
Mais ce matin, ma passion pour les héros marins a refait surface.
Tu te demandes sûrement ce qui a pu humecter mon cœur tout sec ?
Eh bien la bravoure, chère amie. La bravoure.
Celle d’un phoque qui n’a pas froid aux yeux.
Dans cette vidéo postée sur le compte Instagram d’une personne adepte du kayak, tu peux apercevoir une troupe de jeunes gens en pleine promenade sur les eaux claires de la Nouvelle-Zélande, au large de Kaikoura :
Une promenade bousculée par l’arrivée inattendue d’un superbe phoque tout luisant.
Ni une ni deux, le beau monsieur jette UN FUCKING POULPE en plein dans la face de notre ami kayakiste.
Kyle Mulinder raconte :
« Un phoque a nagé juste à côté de nous, avec un poulpe dans la bouche, elle a fait surface à côté de nous, elle a tenté de mâcher la tentacule mais elle a fini par nous donner une gifle. »
Phoque + poulpe + kayak = je vis ma meilleure vie.
Il est possible, au terme de ces quelques secondes d’action dignes d’un bon Michael Bay (je déconne, ça n’existe pas un bon Michael Bay), de s’interroger.
Qu’est ce qui a motivé cet animal à se conduire de la sorte ?
Mon master 2 en psychologie phoquienne me laisse penser que son intention est bien celle de dézinguer la tronche du gars en kayak.
Mais il est possible d’envisager ce geste comme une offrande maladroite.
Peut-être le phoque aura t-il voulu remercier le kayakiste de sa visite en lui offrant un dîner !
Tout est possible. Aucune piste n’est à exclure.
Alors, je fais appel à toi chère lectrice. En tant que fine analyste et sans doute interprète phoque/humain : que faut-il conclure de ce geste ?
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