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« Mots doux », un projet qui dénonce les phrases sexistes dans l’espace public

Une élève de terminale a imaginé un projet qui transpose à l’écrit les remarques sexistes entendues à l’oral dans les rues de sa ville. Une initiative toute simple et bienvenue !

Face au sexisme, au slut-shaming ou au harcèlement de rue, il n’y a pas de « petite » initiative. Celle de SWEG, un pseudo derrière lequel se cache une Nantaise, élève en terminale Sciences et technologies du design et des arts appliqués, est toute simple, mais bienvenue.

À lire aussi : Je veux comprendre… le slut-shaming

Baptisé Mots doux,

son projet a consisté à collecter, pendant un mois, toutes les remarques sexistes qu’elle a pu entendre dans les lieux qu’elle fréquente à Nantes. Elle les a consciencieusement notées dans son carnet, avec l’heure et la date où elles ont été prononcées. Elle les a ensuite reproduites et apposées dans les rues de la ville. Sur son compte Facebook, elle explique :

« Mon but était dans l’idéal de réveiller les (nombreuses) personnes pour qui le sexisme est virtuel, inexistant en France. J’ai donc tenté de transformer le discours oral en discours écrit (pour lequel on a étonnamment généralement plus de considération) »

Le concept est tellement simple que SWEG invite tous•tes celles et ceux qui le souhaiteraient à le réutiliser !

« Oui, vous pouvez tout à fait faire la même chose chez vous, c’est une idée en vrac que vous pouvez développer, remanier, etc. Ça appartient à tout le monde. »


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

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Avatar de Freehug
12 juin 2015 à 14h06
Freehug
Je pense que toutes les initiatives de ce genre sont bonnes à prendre. Ca m'est arrivé de me faire insulter, mais limite ce qui me met le plus hors de moi c'est les mecs qui déjà croient que s'ils te parlent, tu DOIS leur accorder de l'attention et prendre le temps de leur parler, et ensuite insistent. Je me souviens de 15mn de gêne où un type s'auto-congratulait, comme quoi il était sûr que si j'avais pas eu de copain je serais sortie avec lui direct, tentait de me prendre les mains, me suivait quand je changeais de place (les autres passagers ? Rien à foutre). Pendant un mois ou deux j'angoissais un peu quand je devais prendre la 14 entre gare de Lyon et Saint-Lazare de peur qu'il me retombe dessus.

D'où ces mecs sont convaincus qu'on a forcément envie de leur parler ? Qu'une conversation avec une inconnue qui peut être pressée, qui n'a pas toujours envie de discuter, est un dû ? Quand aux Madz qui parviennent à manger et/ou bouquiner tranquillement dans un parc, vous avez bien de la chance. Moi au bout de 20mn maximum quelqu'un vient m'emmerder avec le grand classique "Tu lis quoiiiiii", l'agréable (non) "Han tu LIS des LIVRES tu dois être intelligente genre j'aime bien ça moi *sourire vicieux*" et le si subtil "FEMMES A LUNETTES, FEMMES A...TU L'AS OU PAS ???"

Et je parle même pas des propositions sexuelles ignobles ou de ceux qui croient carrément que le corps des femmes dans l'espace public c'est open bar et qu'une main au panier c'est flatteur. Honnêtement les filles on s'y met à 10 et on placarde toutes les phrases de relou entendues dans Paris on couvre toutes les rues de la ville hein. En plus c'est culturel ça, j'ai jamais eu ce genre de souci en Angleterre.
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Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
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