Face au sexisme, au slut-shaming ou au harcèlement de rue, il n’y a pas de « petite » initiative. Celle de SWEG, un pseudo derrière lequel se cache une Nantaise, élève en terminale Sciences et technologies du design et des arts appliqués, est toute simple, mais bienvenue.
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Baptisé Mots doux, son projet a consisté à collecter, pendant un mois, toutes les remarques sexistes qu’elle a pu entendre dans les lieux qu’elle fréquente à Nantes. Elle les a consciencieusement notées dans son carnet, avec l’heure et la date où elles ont été prononcées. Elle les a ensuite reproduites et apposées dans les rues de la ville. Sur son compte Facebook, elle explique :
« Mon but était dans l’idéal de réveiller les (nombreuses) personnes pour qui le sexisme est virtuel, inexistant en France. J’ai donc tenté de transformer le discours oral en discours écrit (pour lequel on a étonnamment généralement plus de considération) »
Le concept est tellement simple que SWEG invite tous•tes celles et ceux qui le souhaiteraient à le réutiliser !
« Oui, vous pouvez tout à fait faire la même chose chez vous, c’est une idée en vrac que vous pouvez développer, remanier, etc. Ça appartient à tout le monde. »