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John Oliver fait un bilan glaçant de la pratique de la torture aux États-Unis

John Oliver explique dans Last Week Tonight les débats récents sur la torture, encore pratiquée et tolérée aux États-Unis, et très ancrée dans la mentalité des citoyen-ne-s américain-e-s.

John Oliver est une belle personne : dans son émission Last Week Tonight diffusée sur HBO, l’acteur et humoriste britannique revient chaque semaine sur l’actualité aux États-Unis et dans le monde avec humour et pédagogie. Cette semaine, John Oliver a consacré son émission à la torture, un sujet pas simple dont il est pourtant important de parler.

À lire aussi : Grèves de la faim et tortures à Guantanamo : explications

À l’origine de ce sujet : un rapport du Sénat, publié en 2014, qui rappelle que la torture est encore aujourd’hui pratiquée aux États-Unis, principalement dans le cadre d’interrogatoires avec des prisonniers de guerre ou des terroristes présumés. C’est de notoriété publique et Obama lui-même reconnaît, entre autres, l’usage de la torture par l’eau et de la réhydratation rectale (qui consiste à faire manger par… le rectum).

Le problème, c’est la conception de la torture par le peuple américain, trompé par les œuvres audiovisuelles qui affirment qu’elle est efficace, et donc justifiable voire nécessaire (à l’image de 24 Heures Chrono et de nombreux films de guerre) et les personnalités politiques et militaires allant dans le même sens. En témoigne un récent sondage établissant des chiffres assez terrifiants : si 69% des interrogé-e-s considèrent le « waterboarding » comme de la torture, presque la moitié estiment cette pratique justifiée et plus de la moitié pensent que la torture peut permettre d’obtenir des informations visant à réduire les attaques terroristes. 

Si John Oliver cherche d’abord à éveiller les consciences sur l’inefficacité de la torture, il tient aussi à alarmer sur le fait que malgré les avancées relatives du Président Obama en 2009, celles-ci ne sont pas définitives ni intouchables, car la prochaine personne en mandat pourrait revenir sur ses décisions. Surtout en sachant que sur quatorze des candidat-e-s déclaré-e-s à la présidentielle, seul-e-s quatre ont exprimé clairement leur désir de conserver les mesures d’Obama contre la torture…

À lire aussi : John Oliver s’attaque à l’écart salarial entre hommes et femmes


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Les Commentaires

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Avatar de Crazy
18 juin 2015 à 09h06
Crazy
Surtout que n'importe quel professionnel le dira : la torture, ça ne marche pas.
La victime dira n'importe quoi pour que ça s'arrête.
1
Voir les 5 commentaires

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