Il est possible que tout soit parti d’un jeu de mots. « Bug », en anglais, ça veut dire insecte, donc, « computer bug », c’est quand ton ordinateur a un souci, mais c’est aussi… un « insecte d’ordinateur » : les premiers bugs étaient en effet causés par des bestioles se baladant des les énormes machines de l’époque !
Julie Alice Chappell est une artiste anglaise originaire de Portsmouth qui a pris ce jeu de mots à la lettre : elle crée de minuscules insectes à partir d’anciens composants d’ordinateur.
J’aime l’idée que l’on puisse faire du neuf (et du joli) avec du vieux, mais surtout que l’on puisse être amené•e à réfléchir à de grandes questions existentielles grâce au travail d’une artiste. Sommes-nous esclaves de la technologie ? A quoi ressemblera la nature dans 150 ans ? Est-ce qu’un jour viendra où les robots domineront le monde ? La comparaison entre des insectes, qui pour la plupart ne vivent pas bien longtemps, et des objets technologiques qui deviennent obsolètes au bout de quelques années à peine
donne à réflexion.
C’est d’ailleurs exactement ce que Chappell avait en tête, puisqu’elle souligne (comme on l’apprend sur Permaculture) que si la technologie la fascine, elle souhaite montrer les dangers de notre dépendance aux ordinateurs à travers ses œuvres. L’artiste dit même espérer voir ses insectes exposés dans un muséum d’histoire naturelle un jour !
Les créations de Julie sont en vente sur Etsy à des prix pas du tout abordables (entre 111€ et 242€). Heureusement, s’extasier devant son écran d’ordinateur, c’est gratuit.
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