J’ai rencontré deux femmes aux parcours professionnels très distincts, mais qui toutes les deux ne s’épanouissaient plus dans leur emploi, Anna et Clara. Elles se sont confiées sur leur processus de réflexion et sur la concrétisation de leurs envies grâce au parcours Chance.
Chance est ouvert à toutes, quel que soit le niveau d’études ou la profession
Rien de mieux qu’une personne ayant bénéficié du programme pour en parler, mais vous vous demandez certainement : ce programme est-il fait pour moi ? La réponse est oui, puisqu’il est fait pour tout le monde !
Clara a 30 ans et est avocate depuis cinq ans. Elle est spécialisée dans le droit de la propriété intellectuelle, notamment le droit des marques ou le droit d’auteur : elle accompagne ses clients dans la négociation et la rédaction de leurs contrats commerciaux. Quant à Anna, elle a bientôt 37 ans et est infirmière depuis dix ans.
Chacune d’elle vient d’un univers différent, cependant le déclic est similaire. D’ailleurs, elles ne parlent pas vraiment de déclic, mais plutôt de signaux venant de leur corps. Pour Anna, le rythme de travail n’était plus tenable bien qu’elle en parle encore avec des étoiles dans les yeux.
« Il y a eu un moment où les horaires et le rythme de travail m’ont fatiguée parce que je bossais un week-end sur deux, et je me suis dit que je ne pourrais pas faire ce métier toute ma vie. Il y a eu aussi le fait qu’en 2016, je suis partie dans un service de réanimation, et c’est un service que j’ai adoré car c’est vraiment mon cœur de métier. Mais le rythme d’alternance jour/nuit m’a complètement vidée.
À la fin, je ne dormais plus, j’angoissais… Pas parce que mon travail est angoissant, mais parce que je savais que le lendemain, il fallait que je me lève à 5h et que j’y serais jusqu’à 2h du matin. J’étais en souffrance permanente et je n’arrivais plus à gérer. »
Anna
Pour Clara qui repoussait ses véritables envies, les signaux étaient physiques :
« Je me suis sentie mal dans ma tête et ça devenait même physique. J’avais tout le temps mal au dos, j’avais tout le temps mal au ventre. Je me sentais vraiment à vif, sur les nerfs en permanence. Et quand je me suis rendue compte que j’étais presque tout le temps en train de pleurer, avec la boule au ventre et un stress vraiment impossible à contenir, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose, sans quoi j’allais foncer droit dans le mur. Je ne pouvais plus me permettre d’attendre pour agir. »
Clara
Il n’est pas nécessaire de se retrouver dans ces cas de mal-être pour envisager une réorientation professionnelle ou pour vouloir faire le point sur sa situation et ses aspirations pour les prochaines années. Ces questionnements peuvent intervenir à n’importe quel moment de votre vie, que vous sachiez exactement ce que vous comptiez faire ou non.
Faites le point sur votre situation professionnelle avec une conseillère Chance
Comment le programme Chance intervient-il dans votre projet de réorientation ?
Lorsque vous décidez de vous réorienter ou, du moins, de questionner votre équilibre et votre situation professionnelle actuelle il y a donc plusieurs possibilités. Dans le premier cas, vous savez que vous voulez changer de métier sans savoir exactement que faire, c’est ce qui est arrivé à Clara :
« Depuis toujours, j’ai très envie de faire du théâtre, de monter des projets sur scène et de jouer. J’adore cet univers, et qui me fait vibrer depuis que je suis toute petite. Mais au moment du choix des études post-bac, lorsque j’ai expliqué à mes parents que je voulais intégrer une école de théâtre, ils m’ont répondu qu’ils auraient préféré que je choisisse un chemin un peu plus sûr.
Donc j’ai dû mettre de côté ce rêve et j’ai commencé mes études de droit sans grande conviction. Tout en me disant : « Ça fonctionne, j’ai de bons résultats. Il n’y a pas forcément de raison objective d’arrêter. » Lorsque j’ai commencé le programme Chance, j’étais venue avec l’idée de tout changer. Je me disais : « Je vais devenir fleuriste ou kiné » Je voulais tout changer mais je continuais d’occulter cette possibilité de faire du théâtre.
J’avais tellement entendu que ça ne devait pas être une activité principale que, dans ma tête, je ne pouvais pas l’envisager. Puis le programme m’a désigné la coach qui serait la plus adaptée pour m’aiguiller dans mon parcours. Et après qu’elle a identifié les limites que je me mettais, elle m’a expliqué : « À quoi bon refaire encore quelque chose de complètement différent, alors que vous avez la chance d’avoir identifié votre passion. C’est dommage de ne pas aller vers elle ! »
Clara
Dans le second cas, vous adorez votre métier, mais voulez en changer avant d’en être dégoûtée et vous voulez rester dans la même branche, comme Anna :
« J’ai eu envie de me réorienter, de faire autre chose et ça m’a pris du temps de mettre un projet en place et réfléchir à ce que je pouvais faire. Je n’avais pas envie de rester à l’hôpital, je voulais vraiment autre chose. Mais bon, je n’avais pas de centres d’intérêts particuliers, pas de passion refoulée que je voulais exprimer.
Il a fallu réfléchir autrement. Je me suis intéressée aux nouvelles technologies, car c’est quelque chose qui me parle. Après mes recherches, je me suis d’abord orientée vers le développement web parce que c’était plus évident. Puis, à force de chercher, de lire, de découvrir, je me suis orientée sur le métier de data analyst.
La place prépondérante de la data dans la société, le fait qu’on puisse l’utiliser dans énormément de domaines très différents et notamment dans la santé m’a attirée. Et moi qui aime justement les choses un peu plus réflexives autour des problématiques de santé, plutôt que d’être directement dans le soin des patients, ça m’a paru être une bonne idée.
C’est quelque chose de pragmatique qui me motive beaucoup, avec un contexte d’emploi très favorable et beaucoup de choses restent à développer et à construire dans ce nouveau domaine. »
Anna
Dès qu’Anna a eu son projet en tête, elle a fait les démarches nécessaires pour se faire financer une formation auprès d’une conseillère d’évolution. Compte tenu de ses diplômes, de son métier très utile (ce n’est un secret pour personne, il y a un grand besoin d’infirmières), son dossier n’était pas prioritaire pour être financé.
La conseillère d’évolution professionnelle lui a donc préconisé de faire un bilan de compétences pour appuyer son dossier et le rendre légitime. Anna a choisit Chance, séduite par le côté numérique et la flexibilité permise par le 100 % en ligne, qui rend le parcours Chance aisé à faire en parallèle de son activité.
« Mine de rien, au-delà d’appuyer mon dossier, ça m’a aidée à me rendre compte que mon projet avait du sens. J’ai eu des retours très positifs, que ce soit par Chance ou par les personnes que j’ai sollicitées dans le cadre du parcours, qui nous fait rencontrer plein d’experts métiers ou d’autres talents qui font eux aussi le Parcours. Ça m’a vraiment confortée dans mon choix et dans l’idée que je ne faisais pas fausse route. »
Anna
Chance est une entreprise à impact social qui a pour mission de faire de l’égalité des chances professionnelles une réalité. Elle vous accompagne pour vous aider à trouver la voie professionnelle faite pour vous, si vous êtes en pleine introspection ou cherchez à solidifier votre projet professionnel déjà bien réfléchi. Chance vous aide aussi à vous positionner dans votre entreprise, et à penser votre rapport au travail en général. En bref, le parcours Chance vous aide à sauter réellement le pas.
Le concept 100 % en ligne, réinvente le bilan de compétences : vous alternez sessions d’autocoaching sur la plateforme et visios avec un coach professionnel certifié choisi sur-mesure, le tout jalonné de rencontres avec la communauté des Talents Chance, des professionnels pour des rencontres métiers exploratoires et des Duos Chance en fin de parcours avec des personnes qui vous ouvrent leur carnet d’adresses une fois votre projet validé par la méthode.
Le Parcours Chance est construit en quatre grandes étapes, en premier le diagnostic : quel est notre point de départ, qui sommes-nous, et que faisons-nous. Puis vient l’introspection qui détermine ce qui nous motive, notre personnalité, nos forces et nos objectifs de vie. Ensuite vient l’exploration, pour ouvrir le champ des possibles, selon d’où je viens, ce que je suis, ce que je veux, et ce qui est possible. Et pour finir, la validation qui nous fait entrer plus en détail dans la présentation du projet : comment bâtir un plan d’action réaliste, motivant et faisable. Ce qui est bien avec Chance, c’est qu’on est accompagnés jusqu’au bout, et que la communauté et le collectif Chance nous aident énormément, notamment par le partage de réseaux.
J’ai commencé le bilan fin avril 2021 et j’ai finalisé le programme en quatre mois environ. »
Anna
La réorientation professionnelle n’est pas immédiate
Anna et Clara n’ont pas immédiatement posé leur démission. Grâce à la flexibilité du programme Chance elles ont pu continuer de travailler pour pouvoir s’y retrouver financièrement. Mais les enseignements du parcours et les actions pragmatiques à mettre en place pour concrétiser leur projet leur fait entrevoir, enfin, un futur professionnel plus ensoleillé des deux côtés.
Au moment où je rédige cet article, Anna a trouvé une formation en apprentissage pour devenir data analyst et recherche une entreprise pour l’accueillir. Quant à Clara, son souhait est de monter une compagnie de théâtre, de mettre en scène une pièce dont elle aura écrit les textes et de suivre une formation de comédienne.
Le programme Chance ne s’arrête pas là : afin que les Talents qui suivent le parcours ne soient pas lâchés dans la nature, l’entreprise organise des mises en relation avec des personnalités bien installées dans le monde du travail :
« L’idée, est que les alumnis de Chance rencontrent des personnalités du monde du travail avec énormément de réseaux pour leur ouvrir des portes. Je viens de l’hôpital par exemple, et le milieu de la data m’est complètement étranger. Je n’ai pas le bon réseau, donc je peux très bien passer ma vie à candidater auprès de recruteurs qui ne vont même pas regarder mon CV.
L’idée c’est d’arriver à entrer par la petite porte, à avoir le petit truc qui fait que l’on est mises en contact avec tout le monde, et surtout avec les bonnes personnes. Moi, ils m’ont fait rencontrer Clara Chappaz, la directrice de la French Tech au niveau national qui m’a ouvert son carnet d’adresses et avec qui je suis restée en contact. »
Faites le point sur votre situation professionnelle avec une conseillère Chance
Vous l’aurez compris : une réorientation professionnelle doit être réfléchie. Si vous ne savez pas par où commencer, il existe des accompagnements comme Chance qui vous aideront à vous situer et à sortir la tête de l’eau parmi toutes ces démarches. Le parcours est entièrement à financer par votre CPF et le programme s’engage à accompagner au moins 25% des personnes qui ont un dernier salaire inférieur à 1 400€ net.
C’est un investissement, mais c’est un pari sur vous et sur votre avenir. Après tout, vous êtes la personne la plus importante de votre vie, et vous passerez plus de la moitié de votre vie au travail, alors autant y passer du bon temps !
Crédits : Photo de Andrea Piacquadio provenant de Pexels
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Les Commentaires
Cette démission et mon changement de poste et d'entreprise m'ont aidé à gagner confiance en moi mais aussi en recul sur ma situation professionnelle qui me sont aujourd'hui précieux pour aborder n'importe quel changement dans ma vie comme quelque chose de gérable. Je me sens aujourd'hui plus légitime dans mon travail dans le sens où j'ai été embauchée pour le faire donc mon poste est nécessaire et si je le fais bien je le deviens moi aussi. A la moindre difficulté, je sais prendre du recul en me disant que ce n'est qu'un travail - dans le sens où j'en vois maintenant un peu la substituabilité, ayant déjà changé une fois. Et en cas d'insatisfaction totale, je sais que j'ai déjà eu le courage (à mon échelle, c'était du courage, je suis une personne plutôt lâche normalement) de changer une fois parce que mon précédent poste ne me convenait plus, donc s'il faut, je saurai reproduire la démarche.