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Couple de femmes sous la douche qui se fait des bisous dans le cou // Source : Tim Samuel et Alexandra Patrusheva (Pexels)
Psycho-sexo

1 Français·e sur 3 sous-évalue le nombre de ses partenaires, mais venez on arrête avec le bodycount

L’Institut français d’opinion publique a mené pour le leader mondial des accessoires intimes de luxe LELO une vaste étude sur les vies sexuelles des Français·e·s dont les résultats sortent au compte-goutte. Les derniers traitent des petits mensonges qu’on se raconte sur la sexualité, et s’avèrent très genrés… Spoiler : les hommes mentent plus que les femmes (mais qui est surpris·e ?).

Vous connaissez la notion aux relents sexistes de bodycount ? Elle consiste à donner le nombre de partenaires avec lesquel·le·s on aurait eu au moins une relation sexuelle. Évidemment, beaucoup d’hommes se félicitent d’avoir un chiffre élevé tout en stigmatisant les femmes qui auraient le malheur de dépasser les doigts d’une main. Insérez ici la métaphore complètement ridicule mais tant adorée par les masculinistes d’une clé capable d’ouvrir plusieurs serrures comme étant formidables, et d’une serrure ouverte par plusieurs clés comme étant minables.

Bref, si notre vie sexuelle, qu’elle soit (hyper)active ou inactive, ne regarde que nous et nos éventuel·le·s partenaires, on peut toutefois faire preuve de curiosité quant au bodycount qu’on veut bien déclarer. Justement, une récente étude s’est penchée sur la question en France, et le résultat s’avère plein de petits mensonges genrés

44 % des hommes sous-évaluent leur nombre de partenaires, contre 22 % des femmes

D’après une étude Ifop pour LELO réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 29 décembre 2023 au 2 janvier 2024 auprès d’un échantillon de 1 911 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, on aurait tendance à mentir un peu. Il en ressort principalement qu’1 Français·e sur 3 sous-évalue son nombre de partenaires. ET comme les répercussions sociales en terme de réputation (coucou le slutshaming) ne sont pas les mêmes en fonction du genre puisqu’on évolue encore dans une société sexiste, les chiffres s’avèrent plutôt genrés. C’est surtout les la gent masculine qui ment pour rétrécir sa liste : 40 % des hommes et 22 % femmes avouent avoir minimisé le nombre de partenaires sexuel·le·s dans leur passé.

À lire aussi : Faut-il être narcissique pour aimer sextoter ? C’est la vraie question que posent des psy

Globalement, les hommes mentent beaucoup plus que les femmes sur leur sexualité

D’ailleurs, les hommes mentent plus que les femmes sur plein d’autres aspects de la sexualité (à la surprise de personne) :

  • 41 % hommes et 33 % femmes admettent avoir dissimulé des difficultés d’ordre sexuel (telles que l’anorgasmie, le vaginisme, les douleurs, l’éjaculation précoce, les problèmes d’érection ou les douleurs menstruelles).
  • 38 % hommes et 23 % femmes ont reconnu exagérer leur intérêt pour le sexe.
  • 39 % hommes et 18 % femmes reconnaissent avoir amplifié la fréquence de leurs activités sexuelles ou de leurs pratiques sexuelles antérieures.
  • 33 % hommes et 17 % femmes) ont exagéré la fréquence de leurs rapports sexuels avec leur partenaire actuel·le·s.
  • 33 % hommes et 16 % femmes ont avoué avoir enjolivé leurs performances sexuelles auprès de leurs partenaires.
  • 31% hommes et 17% femmes ont admis avoir déjà prétendu avoir eu un rapport sexuel alors que ce n’était pas le cas.
  • Et enfin, 29 % hommes et 14 % femmes ont avoué avoir surestimé le nombre de partenaires sexuel·le·ss qu’ils ont eu à un moment donné de leur vie. Que ce soit donc pour augmenter ou diminuer leur bodycount, les hommes mentent beaucoup plus que les femmes.

À lire aussi : Le syndrome des « couilles bleues » est-il un mythe qui sert surtout la culture du viol ?

Si ces dernières ont la réputation de simuler au lit (souvent pour faire plaisir à leur partenaire, en plus), c’est en dehors du lit que les hommes préfèrent simuler et mentir…


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

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