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Tu as raté ton bac ? Voici 5 pistes à explorer pour ton avenir !

Les résultats du bac viennent de tomber et tu as trouvé en face de ton nom la mention « non admis•e » ? Pas de panique, c’est loin d’être la fin de ta vie.

Tu n’as pas eu ton baccalauréat et tu pètes gentiment un plomb ? D’abord, Margaux t’a filé quelques conseils pour gérer la panique et savoir comment l’annoncer à tes parents si c’est ça qui te fait flipper.

Maintenant, si tu as peur par rapport à ton avenir, c’est humain. Mais rassure-toi, non ça ne signifie pas que tu vas rater ta vie. De toute façon, pour éviter ça, tu as les bon plans de Jean-Monique qui valent de l’or.

Et puis il y a plein de gens qui n’ont jamais eu leur bac et qui s’en portent très bien.

Je te file quand même quelques pistes pour t’aider !

À lire aussi : Les lycéens flippent pour le bac 2017 sur Twitter… et c’est hilarant

Repasser son bac

Première solution, celle qui est sans doute un peu évidente : repasser le bac, d’autant plus intuitif lorsque c’est la première fois que tu le rates et que tu en as envie.

Tu peux peut-être te réinscrire dans ton lycée pour redoubler. Si celui-ci n’accepte pas les redoublements (par exemple pour cause d’effectifs déjà trop importants), tu peux essayer de t’inscrire dans un autre établissement, tenter y compris dans le privé si tu as les moyens.

Il est possible, si le redoublement te rebute (ou si tu as déjà redoublé une fois par exemple), d’avoir recours à ce qui s’appelle de manière un peu barbare le « Module de repréparation aux examens par alternance ».

Tu peux ainsi repasser ton bac en ayant un parcours individualisé qui permet de suivre des cours en parallèle de stages en alternance. Pour y avoir recours, je te conseille de contacter ton académie : tous les lycées ne proposent pas ce module, mais ça vaut le coup de vérifier !

C’est aussi envisageable de passer le bac en candidat libre. Pour cela, il faut s’inscrire auprès du rectorat de ton académie.

Si tu as le sentiment d’avoir besoin d’un cadre, tu peux t’inscrire au CNED ou dans des cours du soir que tu trouveras par exemple à la mairie ou dans un Centre d’Information et d’Orientation.

À lire aussi : J’ai suivi les cours par correspondance au lycée – Témoignage

Continuer de te former, sans le bac

Il existe des tas de formations accessibles sans le bac. Les BTS et DUT sont souvent difficiles d’accès mais c’est techniquement possible d’y rentrer. Sinon, il existe beaucoup de CAP, des bacs professionnels ou des bachelors par exemple, dans des tas de domaines très différents.

Et si tu souhaites vraiment aller à la fac, tu peux commencer par la capacité en droit, qui est accessible sans le bac mais permet de continuer ensuite en licence de droit, ou bien t’intéresser au Diplôme d’Accès aux Études Universitaires (DAEU).

Ça peut sembler un peu hors sujet, dans la mesure où pour pouvoir accéder au DAEU il faut avoir soit 24 ans, soit 20 ans et avoir interrompu ses études pendant deux ans.

Mais ça peut aussi être un horizon pour toi, le temps de tester différentes choses professionnellement si tu ne sais pas encore dans quel domaine t’orienter !

Pour trouver la solution qui te convient, Diplomeo a mis en ligne un test qui pourra peut-être t’orienter sur les différentes possibilités !

Entrer dans la « vie active »

Voilà une autre alternative, si l’école et les études tu n’en peux plus. Je ne dis pas que c’est une voie facile, seulement que c’est possible.

Que tu souhaites commencer à travailler pour de bon ou t’en servir de pause le temps de réfléchir à la prochaine étape, tu peux chercher un boulot !

Si tu souhaites te former en même temps, tu peux aussi manifester l’envie de faire des stages, qui te permettront en plus de tester éventuellement plusieurs domaines afin de voir s’ils te plaisent, ou bien d’être embauché•e ensuite.

La version warrior, c’est carrément de créer sa boîte, et c’est possible : il existe des organismes pour t’aider comme les missions locales sur lesquelles je reviens plus bas ou des incubateurs.

Les services civiques, services volontaires européens…

Entre la vie active et les études, tu peux aussi démarrer un service civique : on n’y pense pas assez, mais ces missions temporaires sont souvent très formatrices !

Il existe des variantes, comme les services volontaires européens qui permettent de partir s’engager auprès d’une organisation européenne à but non lucratif jusqu’à 12 mois.

À lire aussi : J’ai testé pour vous… le Service Volontaire Européen

La mission locale, parlons-en

La mission locale, c’est cet organisme vers lequel tu peux te tourner pour t’aider à trouver un parcours professionnel.

Que tu souhaites poursuivre tes études à travers une formation, trouver un travail, un stage (y compris à l’étranger) ou même créer ton propre job en lançant ta boîte : tu y trouveras de l’aide !

Il n’y en a pas dans toutes les villes, mais tu peux appeler la mission locale la plus proche de chez toi afin d’obtenir des renseignements pour commencer. Il y a un annuaire sur mission-locale.fr !

À lire aussi : Tu n’as pas eu ton bac, on a la solution ! (À peu près)


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Les Commentaires

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Avatar de ErsatzE
6 juillet 2018 à 17h07
ErsatzE
Oui aux CAP!!! Malheureusement très peu valorisés, ils sont pourtant un super tremplin vers beaucoup de métiers. Après avoir obtenu un master, j'ai passé un CAP pour avoir, enfin, du travail. Alors n'hésitez pas à vous renseigner dessus! Surtout qu'ils peuvent ensuite vous permettent d'évoluer en passant des BTS ou des DE.
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