La moitié de l’humanité est dotée d’un vagin et pourtant cette partie du corps est bien trop souvent méconnue du grand public.
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S’il existe un musée du pénis en Islande, il n’y a aucun musée du vagin référencé dans le monde.
C’est donc tout naturellement que Léo Grasset, de la chaîne Dirty Biology, a décidé de sortir une vidéo pour expliquer à quoi sert cette partie du corps.
En 15 minutes, le youtubeur nous informe, mêlant anecdotes rigolotes et faits historiques : d’un côté on apprend que les kangourous ont trois vagins. De l’autre, on nous explique qu’il y a plus de 150 000 millions d’années, nos ancêtres (qui n’étaient pas encore des mammifères) avaient l’utérus directement branché sur la sortie.
Et comme nous le raconte le youtubeur, le vagin peut servir à tout plein de choses…
« À quoi sert le vagin ? », La vidéo de Dirty Biology
Léo Grasset nous explique donc que cela sert dans des cas rares animaliers à pénétrer l’appareil génital masculin (oui oui), diriger le sperme ou encore faire le choix d’être fécondée (ou non).
Mais cette vidéo est aussi l’occasion de parler du sexisme dans le milieu scientifique, la raison la plus probable au manque de recherches sur les organes génitaux féminins.
Et pour en parler, le vidéaste interviewe Patricia Brennan, une chercheuse qui a effectué des recherches sur les pénis et vagins de canards.
Selon elle, s’il n’y a que si peu de recherches menées sur les femmes, c’est parce que le nombre de femmes directrices de recherche est relativement peu élevé. Et que si ce nombre est si bas, c’est parce que le système n’est pas du tout favorable aux femmes qui ont des enfants.
Parlons des vulves et des vagins !
Le problème très général qui entoure le manque d’intérêt presque général des organes génitaux féminins est que les personnes qui en sont doté ne sont que peu informées à ce sujet.
En juin 2016, la question était soulevée lors de la publication du rapport publié par le Haut Conseil à l’Égalité entre les Femmes et les Hommes. On y apprenait par exemple qu’une fille de 15 ans sur quatre ne sait pas qu’elle a un clitoris.
La question était alors posée : à quand une véritable éducation sexuelle pour les jeunes en France ?
Plus récemment, ce manque de sensibilisation était de nouveau soulevé suite à une polémique. Le livre éducatif destiné aux enfants écrit par Michel Cymes ne comprenait que très peu d’informations sur le sexe féminin (et beaucoup plus sur le masculin).
Nous proposions alors une alternative à la version publiée.
Le chemin reste encore long mais l’espoir est là. En réagissant, nous pouvons faire évoluer les choses !
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