Depuis ce lundi matin, jour de l’Halloween, nous avons franchi le cap des 7 milliards d’êtres humains. Ça commence à faire du monde dans le métro.
Souviens-toi, il y a douze ans, nous apprenions à l’école que nous venions de franchir la barre des 6 milliards. A l’époque, l’ONU avait désigné un bébé né à Sarajevo et l’avait estampillé « 6 milliardième enfant du monde ». Cependant, cette année, l’organisation a décidé de ne pas « choisir » le nourrisson à chiffre rond, et plusieurs nations revendiquent sa naissance dans leur pays. Selon le site du Monde, le numéro 7 000 000 000 pourrait donc être russe, philippin ou indien.
7 milliards, c’est déjà beaucoup, mais ce n’est rien en comparaison de ce qui nous attend. Selon les estimations de l’UNFPA (le Fonds des Nations Unies pour la population), nous devrions être 9,3 milliards en 2050, et atteindre les 10 milliards avant la fin du siècle.
Le souci selon les analystes cités par le Parisien, c’est qu’à partir de 9 milliards d’êtres humains, « les ressources de la Terre seront soumises à une tension insupportable » et que « seule une révolution dans l’utilisation de l’énergie, l’eau et la terre permettra d’éviter la catastrophe ». De là à ce que la ligature des trompes soit considérée comme un geste altruiste, il n’y a qu’un pas.