Est-ce que tu t’es déjà posée devant un film avec un bon bol de popcorn et l’idée que tu allais passer un bon moment, pour au final arriver au générique avec le cerveau grillé ?
Est-ce que tu t’es déjà retrouvée à fixer les noms des acteurs et techniciens défiler en te demandant :
« C’est quoi ce bordel ? J’ai. Rien. Compris. »
Si oui, bienvenue au club !
Mais tmtc, certains films méritent d’être vus ET REVUS pour être pleinement appréciés. En voici quelques-uns.
Cloud Atlas joue avec l’espace et le temps
À travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement…
Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution.
Tout, absolument tout, est lié.
Tu l’auras compris au synopsis de sa page Allociné, Cloud Atlas s’amuse avec l’espace et le temps. Et avec ton cerveau.
Si les bonds dans le temps ne suffisaient pas à te mettre la tête à l’envers, ceux dans l’espace s’en chargeront.
D’une époque, d’un lieu à un autre les acteurs changent de nom, d’histoire et de traits, en devenant parfois méconnaissables. Bonne chance pour retrouver tous les personnages interprétés par Tom Hanks, Halle Berry, Jim Broadbent, Hugo Weaving, Doona Bae et bien d’autres !
Réalisé par les sœurs Wachowski et Tom Tykwer, Cloud Atlas aime aussi semer des indices annonçant la suite ou expliquant le passé. Bref, un petit bijou qui mérite plusieurs vues pour en apprécier tout le talent !
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Petit conseil pour s’y retrouver dans Cloud Atlas : prendre des notes pendant le film.
Mr. Nobody, un conte en dehors du temps
Un enfant sur le quai d’une gare. Le train va partir. Doit-il monter avec sa mère ou rester avec son père ? Une multitude de vies possibles découlent de ce choix. Tant qu’il n’a pas choisi, tout reste possible. Toutes les vies méritent d’être vécues.
Mr. Nobody m’a littéralement fait fondre le cerveau. Bon, ok, pas littéralement. Mais presque.
L’uchronie, genre qui consiste a réécrire l’histoire à partir de la modification d’un événement du passé, a toujours eu le chic pour jouer avec mon esprit et questionner ma notion du réel. Ajoute à cela une narration non-linéaire et ma boîte crânienne explose.
Tu imagines donc l’état dans lequel je me trouvais face à ce défilé de vies vécues ou non (Qui sait ? Pas moi.) par Nemo Nobody. La première fois que j’ai regardé le film j’ai même dû le mettre sur pause histoire de laisser à mes neurones le temps de reprendre leur souffle.
La deuxième fois je me suis endormie (quelle bonne idée de lancer ce film en fin de soirée alcoolisée).
Et la troisième m’a donné envie de le regarder à nouveau pour être sûre d’avoir tout bien saisi. Disons dans… 4-5 ans, quand je serai posée dans ma vie et que les planètes seront alignées pour que je comprenne vraiment toute l’étendue de ce film et le message qu’il renferme.
À regarder entre autres pour un Jared Leto fascinant dans ce personnage aux vies multiples.
Fight Club, un film à revoir pour cerner tous les détails
Le narrateur de Fight Club est un jeune expert en assurance, insomniaque, désillusionné par sa vie personnelle et professionnelle. Lorsque son médecin lui conseille de suivre une thérapie afin de relativiser son mal-être, il rencontre dans un groupe d’entraide Marla avec qui il parvient à trouver un équilibre.
Il fait également la connaissance de l’énigmatique Tyler Durden, un personnage anticonformiste et charismatique en compagnie duquel il fonde bientôt le Fight Club, un club de combats clandestins très violent qui permet à ses membres d’évacuer leurs souffrances morales et bousculer l’ordre établi.
Se7en, Zodiac, L’Étrange Histoire de Benjamin Button, Gone Girl… Il faut dire ce qui est : David Fincher
sait créer des films captivants, qui tiennent en haleine jusqu’au dénouement… souvent inattendu !
En 1999, il réalise Fight Club, un nouveau thriller adapté du roman éponyme de Chuck Palahniuk. Pour ce film noir et violent, satire de la société de consommation, il s’entoure de Brad Pitt, Edward Norton et Helena Bonham-Carter.
Si le chemin pour y arriver est semé de scènes alambiquées qui feront travailler ta ride du lion, le dénouement est explicitée dans une scène finale qui donne tout son sens au film.
Une fois que tu le découvres, tu réalises que nombre d’indices étaient distillés tout au long du film. Et que tu as donc une bonne raison de regarder Fight Club à nouveau !
Le Prestige, un tour de magie scénaristique
Londres, au début du siècle dernier… Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir.
Une compétition amicale les oppose d’abord l’un à l’autre, mais l’émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s’efforcer de se détruire l’un l’autre en usant des plus noirs secrets de leur art.
Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques…
Avant que Christian Bale et Michael Caine ne deviennent Batman et Alfred dans The Dark Knight, ils avaient déjà collaboré sur un autre film de Christopher Nolan : Le Prestige.
Depuis que je suis toute petite j’adore tenter de deviner le dénouement des films et séries. J’aime analyser les personnages, élaborer des théories, faire attention au moindre petit élément qui pourrait me donner des infos sur l’intrigue.
Et il n’y a rien de plus frustrant et de plus jouissif que de regarder un film et d’être totalement paumée sur ce qui va se passer. Le Prestige se classe dans cette catégorie.
Dans ce thriller dramatique chaque geste, chaque parole compte. Tout comme des films cités précédemment, Le Prestige recèle de détails qui, lorsqu’on y prête attention, prédisent les événements à venir.
Et tout comme Mr. Nobody, le long-métrage n’est pas construit selon une narration linéaire. Parce que ce serait trop simple sinon.
Big Fish, une aventure fantastique qui se joue de la réalité
L’histoire à la fois drôle et poignante d’Edward Bloom, un père débordant d’imagination, et de son fils William. Ce dernier retourne au domicile familial après l’avoir quitté longtemps auparavant, pour être au chevet de son père, atteint d’un cancer.
Il souhaite mieux le connaître et découvrir ses secrets avant qu’il ne soit trop tard. L’aventure débutera lorsque William tentera de discerner le vrai du faux dans les propos de son père mourant.
Moins sombre que les films précédemment cités, cette comédie dramatique signée Tim Burton comprend elle aussi de très beaux moments sans queue (de poisson) ni tête.
Tout comme William, le spectateur se questionne sur la réalité des histoires racontées par Edward Bloom.
Malgré ça, le plus simple avec Big Fish, c’est peut-être simplement de lâcher prise et de profiter du voyage !
Alors lectrice, ces films t’ont-ils déjà fait tourner la tête ?
N’hésite pas à ajouter à cette liste les films qui t’ont grillé le cerveau. (Point bonus s’ils ont pour personnage principal… une femme !)
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