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Celui qui… m’a attendue

Manon ne croyait pas aux relations à distance, jusqu’à ce que son copain lui prouve que ça pouvait marcher… À plusieurs reprises.

C’était au début de l’été, il y a quatre ans. Je bronzais tranquillement les fesses dans mon transat’ quand ma voisine est venue me proposer d’aller boire un verre avec ses potes. Un certain Julien devait venir nous chercher en voiture.

Quand il est arrivé, j’ai balancé un « Salut ! » très enthousiaste en montant dans la voiture. J’étais célibataire, mais je ne cherchais pas vraiment quelqu’un, j’étais bien comme ça.

C’est quand il a enlevé ses lunettes de soleil que j’ai eu le coup de foudre. Le vrai, comme dans les films. De nature pas timide du tout, je lui ai parlé toute la soirée, avec assurance et en usant au maximum de mon charme. Il avait déjà un crush sur une autre fille, mais c’était très compliqué : la fille se faisait désirer depuis des mois. Alors j’ai commencé à le dragouiller.

On a passé l’été à se voir, en tant que potes. Et un jour, à la fin de l’été, je l’ai rejoint dans un bar avec un autre ami à lui. Il avait pas mal bu, sinon il n’aurait sûrement rien tenté… Moi j’avais de l’assurance, mais pas lui. Bizarrement, j’en avais toutefois pas assez pour faire le premier pas moi-même non plus.

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Il m’a raccompagnée et en se quittant, on s’est embrassés naturellement. Un début d’histoire classique en somme.

À lire aussi : Cinq films sur le couple sans niaiserie dégoulinante

Un premier séjour en Irlande

J’entrais en deuxième année de fac et on savait tous les deux que j’allais devoir faire un séjour à l’étranger l’année suivante, en L3. Parce que j’en avais envie, et aussi parce que j’étudiais les langues étrangères et que je trouvais indispensable de partir vivre à l’étranger pour ma future vie professionnelle.

J’étais du genre à ne pas croire aux relations à distance, alors je voulais lui en parler, lui dire qu’on pouvait faire un break ou se séparer, comme il voulait.

Ne vous méprenez pas : j’étais très amoureuse mais je voulais lui laisser sa liberté comme c’était mon choix. Mais pour lui, c’était impensable. Je ne devais partir que quatre mois, alors on pouvait tenir le coup. Et même quand je lui ai annoncé que je partais finalement sept mois, parce que j’allais faire un stage dans le même pays après mon Erasmus, il m’a dit qu’il m’attendrait.

Mon premier séjour à l’étranger (car oui, il y en a eu plusieurs), c’était en Irlande

. Je suis donc restée sept mois, et le plus dur a été la séparation à l’aéroport. Le « Au revoir » était horrible, parce qu’on ne savait pas quand on allait se revoir.

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Mais on a tenu, en grande partie grâce à Skype. Il est venu me voir au bout de trois mois et c’était comme si on ne s’était jamais quittés.

Bon, il y a quand même eu d’énormes tensions. Parfois, on s’engueulait tellement qu’on ne s’appelait plus pendant plusieurs jours et on ne pouvait même pas se réconcilier sur l’oreiller. C’était vraiment dur, mais nous avons tenu bon.

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Une fois rentrée, je suis restée en France pendant huit mois pour une première année de master… puis je suis repartie en stage à l’étranger.

Vienne… et les autres destinations

Cette fois-ci, c’est pour Vienne que je m’envolais, et pour trois mois et demi. Comme pour l’Irlande, Julien m’a sagement attendue. Nous pensons tous les deux être l’amour de nos vies respectives, alors c’était une évidence. J’ai aussi beaucoup de chance d’être tombée sur quelqu’un d’aussi patient et compréhensif. Et puis, trois mois et demi, comparés à sept, c’était rien !

On a repris l’habitude de s’appeler quasiment tous les jours sur Skype et d’attendre mon retour. Quand je le raconte comme ça, on dirait que c’était facile, mais en fait c’était très dur. Moins que mon premier séjour, cela dit.

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Et ce n’était pas fini ! Le master que j’avais commencé dans ma ville ne me plaisait pas du tout. J’ai envoyé des candidatures dans d’autres facs, dans d’autres villes. C’est à l’autre bout de la France, littéralement, que j’allais commencer un M2.

À peine rentrée d’Autriche, je suis donc partie faire ma dernière année à plus de 1 000 kilomètres de Julien. Bien sûr, je rentrais à chaque période de vacances, mais nous vivions encore une fois notre amour via Skype.

À lire aussi : La réalité virtuelle, une idée pour faciliter les relations à distance ?

Si c’est le bon, ça marchera

Comme si ça ne suffisait pas, j’ai dû repartir en stage à l’étranger pour valider mon M2. C’est à Cologne, en Allemagne que je suis venue poser mes valises. J’y suis en ce moment même et je peux vous dire que Julien me manque ! Encore… Mais j’ai une chance incroyable d’être tombée sur « le bon ». Celui qui m’aime inconditionnellement, qui m’attend patiemment parce qu’il sait que c’est mieux pour moi et mon avenir.

Nos séparations ont soudé notre couple et je suis maintenant plus sûre que jamais que nous resterons ensemble pour très longtemps, parce que quand on peut endurer des mois et des mois de séparation, on peut tout endurer. Alors, aux madZ qui ont peur des relations à distance, je voudrais dire : lancez-vous ! Si c’est le bon, ça marchera ! Et à Julien, si tu lis ça : merci !

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Les Commentaires

18
Avatar de Grizzly
31 juillet 2016 à 23h07
Grizzly
Je souhaite plein de bonheur à cette madz et à son chéri !

Pour ma part, ce sujet me fait me poser beaucoup de questions.
Je viens de rencontrer quelqu'un, ça fait plus de six mois qu'on se connait, mais ça fait qu'un mois qu'on est ensemble. Ca se passe très bien entre nous. Et pour la première fois de ma vie, je me sens prête à m'engager avec quelqu'un, à partager ma vie et à le présenter à mes proches. Jusque là, rien de dramatique. Mais avant de le rencontrer, j'avais pour projet d'aller vivre deux ans au Canada. J'avais qu'une toute petite chance d'obtenir mon visa cette année, mais je l'ai reçu quelques semaines avant de me mettre avec lui.
Et maintenant, je me dis que je vais devoir choisir entre partir vivre mon rêve ou vivre une relation qui a peut-être une chance de fonctionner. Et dans un cas comme dans l'autre, je dois renoncer à quelque chose que j'aime. J'ai encore le temps avant de prendre une décision, mais ça me travaille.
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