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Titiou Lecoq, romancière : « J’ai toujours cru en ma capacité à me sortir de la merde »

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Le pire conseil qu’on ait donné à Titiou Lecoq ? Elle m’en cite plusieurs, qui vont dans le même sens :

« Trouve un vrai métier »

« T’auras le temps d’écrire le week-end »

« Tu feras ça plus tard »

« « Plus tard » est un TRÈS mauvais conseil », ajoute celle qui s’est accrochée à son envie, à son besoin d’écrire, même lorsque l’entrée des chèques ne suivait pas l’arrivée des factures.

Son « vrai métier », c’est d’écrire. Romancière ou écrivaine, comme tu veux, pour elle, l’essentiel n’est pas le titre, c’est d’agir :

« Je me place dans l’action, dans le fait de faire, pas dans un statut »

Et elle a fait pas mal de trucs, effectivement !

Titiou Lecoq : une bio et une biblio incomplète

Je me compte parmi les premières fans de Titiou Lecoq, puisque je la suis depuis pratiquement les débuts de son blog Girls and Geeks, qu’elle alimente toujours, bien que « l’âge d’or des blogs » soit quelques peu passée.

Elle a été journaliste chez Slate, l’un des premiers (sinon LE premier) site d’information web de qualité. On en parle pendant le podcast, mais j’ai été personnellement frustrée de découvrir le mépris des médias « installés » pour leur public sur Internet. Souvenez-vous, dans les années 2010-2012, les sites d’infos crachaient de la dépêche améliorée, et ne proposaient pas des contenus de qualité.

Je voyais une différence flagrante avec le New York Times, qui publiait des long reads fascinants.

En France, c’est Slate qui jouait le jeu, et plus récemment, Libération a lancé sa version numérique avec l’arrivée de Johan Hufnagel à sa tête, et ça donnait le change, clairement. Je me suis d’ailleurs abonnée après avoir éprouvé la version gratuite dans ses débuts. Ouais, pour cette qualité, je paie, sans souci.

L’évolution féministe de Titiou Lecoq

On parle du cheminement de Titiou Lecoq vers le féminisme, et notamment de son dernier livre : Libérées, le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale.

liberees-titiou-lecoq

Avant ça, elle avait déjà publié plusieurs ouvrages, à commencer par Les Morues, son premier roman, paru en 2011, mais aussi Sans télé, on ressent davantage le froid.

Titiou Lecoq signe tous les vendredis la newsletter de Slate, dont je te recommande la lecture, tu peux tester par toi-même en t’abonnant par ici !

Les autres citations que j’aurais pu prendre comme titre

J’ai beaucoup hésité, Titiou me dit plein de phrases que j’ai trouvées très inspirantes, mais elles étaient souvent trop longues ou pas assez explicites sans leur contexte.

Je te propose donc d’aller écouter l’épisode en entier, et de décider par toi-même quelle punchline tu préfères pour enrichir ta vie !

« À l’adolescence, tu ne dis plus ce que tu rêves de faire plus tard : c’est trop d’ambition »

« Il y a le fait de vivre des choses, et de les penser »

« Si je travaille suffisamment, je peux réussir à bien écrire »

« J’ai mis très longtemps à me rendre compte que moi, à titre personnel, je vivais des discriminations liées à mon genre ».

« C’est la première fois qu’écrire un livre change quelque chose dans ma vie concrète »

« C’est assez dingue : t’écris un bouquin pour les autres, et en fait, c’est ta vie à toi qui change. »

« Pendant longtemps, j’ai eu l’impression que j’étais toute cassée ».

« Je suis à un âge où j’ai des rides et de la cellulite, que ça ait au moins un avantage : je peux faire chier les gens ! »

— Photo de ©Laura Stevens

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Les Commentaires

4
Avatar de Glov'
5 juin 2018 à 17h06
Glov'
Je la connaissais de nom mais sans jamais avoir pris le temps de lire son travail.
Il y a quelques jours, en mal de lecture, je m'abonne à sa newsletter sur Slate et je découvre son blog.
Et là bim, dans la foulée, tu sors ce podcast. C'est un signe Encore une interview très intéressante, décomplexée et motivante !
Bravo pour ce que tu FAIS Clémence, c'est précieux !
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