Les filles, je crois avoir trouvé le parfait remède pour pallier aux excès du week-end (flirts non assumés, crampes et autres débauches) et conjurer le sort qui nous entraine systématiquement le dimanche soir dans une profonde léthargie douloureuse. Quoi de mieux qu’un dessin animé pour rêver un peu ?
Avec un peu de retard, je suis allée voir le dernier né des studios Disney, La Princesse et la Grenouille. Et que ce fut bon ! J’en ai encore les yeux qui frétillent de pur bonheur et le cœur tout retourné. Un seul mot à la sortie (ou plusieurs) pourquoi ça passe si vite bordel ?
Certes, je suis une inconditionnelle des dessins animés, d’où cet enthousiasme, mais il faut avouer que le retour à la 2D de Disney – souhaité par John Lasseter, ancien Directeur des studios Pixar – était très attendu.
Ici, est donc revisité un mythe d’origine slave, on retrouve un synopsis somme toute classique des Disney : Le Prince Naveen de Maldonia est transformé en grenouille par le méchant de l’histoire. Afin de retrouver sa forme humaine à l’aide d’un baiser, Naveen décide de trouver une princesse et tombe sur Tiana, qui n’est en fait qu’une jeune serveuse. Cette erreur de la part du prince Naveen fait que le baiser a pour seul effet de transformer Tiana en grenouille. Tous les deux décident donc de partir dans les marais de la Louisiane pour pouvoir briser le sort.
Depuis 1937, toutes les princesses de Disney sont calquées sur le même moule, Tiana ne déroge pas à la règle : travailleuse, elle n’a en tête qu’une seule chose, ouvrir son restaurant et ne pense pas à s’amuser, contrairement à son excentrique amie blonde Charlotte Leboeuf (toute ressemblance avec Paris Hilton est involontaire) qui par grande surprise n’est pas une peste. Elle est aussi la première héroïne afro américaine de l’histoire des studios Disney.
Le dessin animé est plein d’humour, pour toutes les générations. Tous les ingrédients des Grands Classiques prennent vie devant nos yeux : musique et rythmes endiablés inspirés de ceux de la Nouvelle Orléans, magie, feu d’artifice de couleurs, personnages loufoques, rien ne manque ! Et la recette prend véritablement pour laisser place à des larmes d’émotions ou de rire devant des personnages très attachants comme Ray la luciole, au fort accent créole amoureux d’une étoile.
C’est pour moi un renouveau de Disney, qui parvient encore à faire quelque chose de magique – en évitant la « niaiserie » – tout en y ajoutant modernité , rire, excentricité et une morale, en bref une recette miracle pour se replonger dans notre âme d’enfant.
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Les Commentaires
Voyez-le les filles !