Live now
Live now
Masquer
kiss-me-first-critique
Mode

Pourquoi il faut voir Kiss Me First, la série sur l’adolescence virtuelle

À mi-chemin entre Ready Player One et 13 Reasons Why, la série Kiss Me First pourrait bien te surprendre. Kalindi a eu un coup de cœur pour cette fiction désormais dispo sur Netflix. Elle te dit pourquoi !

J’en avais vaguement entendu parler sans vraiment y prêter attention, car son titre ne me disait rien qui vaille. Dans mon imaginaire un peu enclin aux clichés, Kiss Me First était forcément une série romantico-humoristique destinée aux adolescents.

Rien qui me plaise beaucoup, d’ordinaire.

Toutefois, après un pitch brillant de Margot, traffic manager chez madmoiZelle, j’acceptai d’au moins en voir la bande-annonce.

Étonnamment, elle me séduisit.

Hier soir, J’ai donc bingé plusieurs épisodes de la série. Voilà pourquoi je te la conseille :

Parce que Kiss Me First a un pitch original

Leila a toujours vécu avec sa mère. Lorsque celle-ci décède, elle se retrouve à devoir s’occuper d’elle-même, prendre un colocataire et trouver un job.

Leila n’a pas l’air heureuse. Jamais. Son visage est fermé, et elle semble n’avoir aucun ami.

Cependant, l’adolescente a un refuge, et il se nomme Agora. Un monde virtuel, auquel elle peut accéder facilement en enfilant un casque et des gants, par le biais de la réalité augmentée.

Sa chambre et son ordinateur sont les fenêtres qui mènent à un ailleurs, dans lequel elle plonge dès qu’elle le peut.

Sur Agora, elle est libre de voler dans les airs, de se battre sans souffrir, d’avoir des potes et d’être un peu plus sûre d’elle. Là-bas, elle rencontre Tess, une jeune femme mystérieuse qui ne tarde pas à disparaitre.

Elle prend alors sa place et se retrouve emportée dans une aventure mystérieuse, et surtout dangereuse…

J’ai adoré l’idée de départ de la série, de nous faire voyager de notre univers à un monde virtuel. Un très bon point pour son créateur, Bryan Elsley.

Parce que Kiss Me First est le nouveau bébé du créateur de Skins

kiss-me-first-3

Skins est sorti en 2007 et a immédiatement fait des émules : sulfureuse, osée, déjantée, elle faisait plonger le téléspectateur au cœur de la vie d’adolescents, rythmée par les fêtes, les histoires d’amour, la drogue et les fantasmes.

Près de 11 ans après la première génération de la série à succès, son créateur a de nouveau l’adolescence dans le collimateur.

Comme dans Skins, il la malmène un peu mais rend hommage à toute sa complexité, son importance, et ses imperfections. 

Il y a un peu du Skins qu’on aimait tant, dans Kiss Me First. Et c’est sûrement pour ça que j’ai craqué pour elle.

Parce que Kiss Me First s’inspire d’autres succès

kiss-me-first-2

Kiss Me First est selon moi à la croisée des mondes de Spielberg et Brian Yorkey.

D’abord, son concept de base ressemble hautement à celui du dernier film du cinéaste : Ready Player One. Pour fuir leur quotidien, les personnages se réfugient dans un monde virtuel, à l’aide de nouvelles technologies.

Ensuite, ses thématiques sont très proches de l’univers de 13 Reasons Why. L’adolescence douloureuse, le mal-être, l’influence du groupe, sont des sujets traités avec pas mal de justesse par cette nouvelle série originaire de la Channel 4.

Pour les interrogations que Kiss Me First soulève

kiss-me-first

Lors des premiers épisodes, quelque chose m’interpellait. Sur l’image résidait toujours une sort de filtre, de voile presque imperceptible mais pourtant bien présent.

Je me suis bien sûr interrogée sur ce parti pris.

Était-ce purement esthétique ? Était-ce pour exprimer la lassitude des personnages face à leur propre existence ? Était-ce pour signifier que leur futur était déjà passé ?

Et ce filtre/voile n’est que le premier des éléments que j’ai pu questionner. Tout une autre séries de petits détails laissent à penser que la série n’est pas aussi simple qu’elle n’y parait.

Kiss Me First est complexe, sous ses aspects de simple drame adolescent aux accents SF.

Pour cette raison, et puis pour toutes celles que je t’ai présentées, je te conseille ardemment d’au moins y jeter un coup d’œil. Pour l’instant, je ne l’ai pas finie mais je compte bien la terminer ce week-end.

Alors, tu t’y mets et on en reparle ?

À lire aussi : La série The Purge, adaptée de la saga à succès, s’offre un premier trailer glaçant


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

1
Avatar de Eclaireur
8 juillet 2018 à 17h07
Eclaireur
Skins aura toujours une place particulière dans mon coeur donc j'ai carrément hâte de voir ce que ça peut donner. Le concept des personnages qui se réfugient dans un monde virtuel me fait penser au film Suicide Room
0
Réagir sur le forum

Plus de contenus Mode

6920306b6ff0b-downloaded-pixabay
Mode

Fêtes : comment être stylée sans craquer pour la fast fashion (et sans remords) ?

Kiabi

Fêtes : comment être stylée sans craquer pour la fast fashion (et sans remords) ?

Humanoid Native
Source : Espace Mineurs
Mode

Un tchat pour les mineurs victimes de violences : un espace d’aide disponible 24h/24

Image de une pour le guide d'achat Madmoizelle // Source : Claire Braikeh, photo d'une gamme Modibodi
Mode

Notre guide des meilleures culottes menstruelles en 2025 (7 testées)

3
Image by freepik
Daronne

Voici pourquoi les bébés ne devraient pas porter de chaussures avant 1 an

Capture d'écran YouTube / Victoria's Secret Fashion Show 2025
Daronne

Enceinte de 9 mois, Jasmine Tookes électrise le podium : une célébration du corps féminin

famille marche rue // Source : Pexels
Daronne

Mon ado reste à la maison, et j’ai arrêté de culpabiliser

10
Source : Unsplash
Daronne

Charge mentale alimentaire : ce fardeau qu’on traîne jusque dans le frigo

3
Image by freepik
Daronne

Ce que font vraiment les réseaux sociaux sur le cerveau des ados

Image d'erreur
Mode

Le 119, un numéro vital à connaître pour protéger les enfants en danger

Pexels
Daronne

Ces 7 phrases de mes enfants qui me rendent « ouf » chaque jour

6

La vie s'écrit au féminin