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Moi, moi et moi

J’ai pas mon permis, et je m’en tamponne le coquillard

Juliette n’a pas son permis, et n’a pas l’intention de le passer, même à l’approche des 25 ans. Pourquoi ? Eh bien parce qu’elle s’en tamponne allègrement le coquillard, voyons !

— Publié le 11 mars 2016

Quand on approche des 25 ans (tu le sens le coup de vieux ?) et qu’on n’a toujours pas le fameux permis de conduire, on passe bien souvent pour un•e loser, un•e relou, voire même un parasite qui va s’accrocher aux essieux des caisses de ses potes afin de pouvoir profiter de ce sacro-saint privilège.

Mais avoir le petit papier rose en poche n’est pas forcément un but dans la vie de tout le monde : certain•es vont aimer faire des wheeling sur un parking d’une grande surface, pendant que d’autres vont préférer faire la super blague « je suis venu•e en BM-double-pied MDR TU L’AS ? ».

Personnellement, j’ai presque 24 ans, pas le permis, et je ne vois aucune raison de le passer… Parce que je m’en tamponne le coquillard.

tiana

Comme ceci.

Boum, pavé dans la mare, j’ai peur de rien, et comme La Fouine, je me demande qui peut me stopper.

De la flemme de passer le permis…

Pour vous refaire le récit de cette glorieuse épopée se déroulant à pied, il faut remonter à mes années lycées, et plus particulièrement à mon année de 1ère. À ce moment-là, la plupart de mes ami•es commençaient à s’inscrire dans des auto-écoles pour passer le code de la route, afin d’avoir leur permis au plus vite.

À lire aussi : L’initiation à la conduite : séquence nostalgie

Et moi, déjà à cette époque… qu’est-ce que j’avais la FLEMME ! La perspective d’avoir une voiture et de la conduire moi-même ne m’emballait pas plus que ça.

Bien sûr, le fait d’avoir toujours vécu en ville et d’avoir pléthore de transports en communs à disposition a toujours encouragé ma fainéantise, car mon indépendance d’adolescente ne dépendait pas de ma faculté à piloter une auto (j’adore ce mot).

Le coup de grâce a été quand même lorsque mes parents, en ayant marre de devoir me déposer un peu partout en voiture et sentant que j’étais plus responsable, m’ont proposé de m’offrir un scooter à l’aube de mes 17 ans.

À lire aussi : J’ai testé pour vous… faire de la moto

scooter

Vroum vroum les zozos

Là je le savais :

le permis, c’était foutu pour moi, je ne le passerai pas, c’est sûr.

Parce que déjà que j’avais toujours la grosse flemme, si en plus j’avais un truc qui me permettait de me transporter où je veux en faisant « meep meep », vous vous doutez bien que ça ne m’a pas motivée le moins du monde à m’enfermer des heures durant dans une auto-école pour savoir si je laisse passer la petite vieille qui traverse sur le passage piéton ou si j’accélère.

Mais comme Justin Bieber nous a appris l’adage « never say never » (« ne jamais dire jamais »), je ne dis pas que je n’essayerai jamais… mais franchement, même maintenant, je n’ai toujours pas envie.

…à l’inutilité du permis

En plus de ça, en observant mon propre cas… Je ne vois toujours pas l’utilité de passer le permis. Alors oui, parfois ça manque à ma vie de pas faire « tut tut bouge ta caisse andouille » dans les embouteillages, mais les petits bonheurs du quotidien ne reposent pas que dans un coup de klaxon et une insulte désuète bien placée !

Mais je m’égare.

Comme je vous le disais, j’ai toujours vécu en zone urbaine. Aujourd’hui et depuis 5 ans, j’évolue dans la plus grande ville de France, à savoir Paris. Et tout le monde sait que franchement, une voiture ici, à part apporter des emmerdes, ça sert pas à grand-chose.

Métro, RER, Bus, Noctiliens, Heetch, Uber, taxis, vélib : les solutions sont légion pour ne pas rentrer chez soi à pied sans devoir dépendre de son propre véhicule, et surtout j’ai pas trop de problème pour savoir où me garer… Rapport au fait que j’ai pas besoin de me garer !

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Moi, dans Mad Max Fury Road, je balance des insultes et des lances depuis l’arrière de la caisse, au calme

« Et quand tu pars en vacances ? » me demanderas-tu. Eh bien lorsqu’il s’agit de prendre des congés et que j’ai besoin de me déplacer, j’opte pour d’autres solutions comme le train, l’avion, ou le covoiturage !

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J’ai aussi l’avantage de pouvoir me greffer dans les voitures de mes amis, à coups de grands sourires, de paquets de chips et de beaucoup d’amour, parce qu’ils m’aiment assez pour nous supporter, moi et mon absence de permis de conduire !

Parfois, je me dis que je devrais quand même le passer, ce foutu examen. Mais quand j’y réfléchis bien, je me rappelle que vu ma vie, ça ne me servirait franchement à rien : je ne veux pas vivre ailleurs qu’à Paris, sauf dans une autre capitale européenne où avoir une caisse ne me sera pas utile non plus.

De plus, je suis sûre que si je le passe, ça ne sera uniquement qu’histoire de l’avoir, car n’ayant pas de voiture, je ne roulerai jamais, ce qui fait qu’à force personne ne voudra me prêter son auto, de peur que je la bousille parce que je suis pas habituée à conduire. On rentre dans un cercle vicieux. Et je suis pas ici pour rentrer dans quoi que ce soit.

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Ou peut-être… rentrer dans la légende.

Et puis si certaines personnes m’embêtent sur le fait que je n’ai toujours pas le permis à mon âge, je leur réponds comme le gros troll que je suis que « je n’en vois pas l’utilité, puisque dans quelques années j’aurai une voiture avec chauffeur » !

À lire aussi : Pourquoi je n’ai toujours pas mon permis de conduire

J’ai donc deux passions dans la vie : ne pas conduire, et la mauvaise foi.

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Les Commentaires

62
Avatar de LovelyLexy
9 février 2018 à 00h02
LovelyLexy
@Meligood oui j'avais pas vu les dates ( et je l'ai, je l'ai eu le jour où j'ai appris pour mon poste fixe à coté de chez moi :cretin
1
Voir les 62 commentaires

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