Publié initialement le 18 octobre 2016
ALORS ? Vous avez trouvé tous vos cadeaux pour Noël ? Hein ? Moi non plus. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir commencé, comme d’habitude, à y penser en octobre en me disant « cette fois, je serai prête avant le 24 décembre midi ».
Vous avez raison, y a mieux à faire, comme regarder des films cultes de Noël !
Les films de Noël, une de mes traditions préférées des fêtes
En effet, la faille spatio-temporelle propre à la préparation des fêtes de fin d’année m’a aspirée une nouvelle fois, et à mesure que la date fatidique approche, l’anticipation m’envahit autant que le stress.
Bref, c’est compliqué, et je mange beaucoup de Pères Noël en chocolat (pour ça au moins je suis en avance depuis le mois de juillet).
Entre deux virées de shopping à la recherche du cadeau parfait et en même temps pas trop cher, le meilleur moyen de profiter de cette saison, c’est de se mettre tout de suite dans l’ambiance en sortant nos films de Noël.
Et je ne sais pas vous, mais personnellement, je sais déjà ce que je vais regarder depuis sous mon plaid…
Le grand classique des films de Noël : A Christmas Carol (en plusieurs versions)
Oui, je sais, je ne me fatigue pas trop, là. Mais le conte de Noël monsieur Dickens est un grand classique, et j’adore aussi bien le relire que me repasser chaque année ses nombreuses adaptations en films.
Il existe plusieurs versions d’A Christmas Carol, et je dois dire que mon cœur a de la place pour chacune d’entre d’elles.
À lire aussi : 5 films adaptés de « A Christmas Carol », du plus mignon au plus flippant
Quoique, j’ai bien quelques préférés… En même temps, j’ai grandi avec la VHS du Noël de Mickey, et je suis incapable encore aujourd’hui, lorsque je relis le conte, d’imaginer Ebenezer Scrooge autrement qu’en Picsou.
Le fantôme des Noëls futurs dans Fantômes en Fête me terrorise toujours autant que Bill Murray. Et je n’aurais jamais cru voir en Jim Carrey un Scrooge aussi convaincant et sombre avant le fameux Drôle de Noël de Scrooge.
J’ai bien du mal à expliquer ce que j’aime dans ce conte cent fois revisité. Étant d’une nature plutôt cynique, les histoires de Noël à base de méchants qui deviennent gentils comme s’ils étaient touchés par la Grâce me font au mieux sourire poliment. Et, j’avoue, mon truc à Noël c’est surtout les vacances.
Mais c’est ce brave Charles, ça. Je me souviens avoir pensé à la première lecture « tiens, pour une fois que Dickens n’écrit pas un truc sombre et déprimant ! »… sauf qu’avec le recul, ce conte a beau bien finir, il est tout sauf léger et insouciant des réalités.
Au contraire, non seulement l’auteur victorien continue à émettre une critique sur la société, mais en prime, il réussit à nous faire avaler une belle leçon de morale avec des paillettes.
À lire aussi : « Black Mirror : White Christmas », terrifiant retour vers le futur [sans spoilers]
Et ça c’est fort. C’est très très fort.
Hogfather (Le Père Porcher), un bon film de Noël… parce que Terry Pratchett
Nouveau film adapté d’un roman écrit par un génie. L’avantage, c’est qu’on peut aussi bien se relire le bouquin que se repasser le film pour les fêtes, c’est du deux en un, c’est tout bénéf’.
D’autant que les quelques adaptations en téléfilms des Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett sont à mon sens très réussies, tout en finesse et en humour British rendant parfaitement à l’écran.
Parmi celles-ci, Hogfather (Le Père Porcher) est un incontournable de Noël. Adaptée de l’annale du Disque-Monde éponyme, l’histoire se déroule quelques jours avant l’équivalent ankh-morporkien de Noël, la « nuit du Porcher ».
Tout à fait, à Ankh-Morpork, il n’y a pas de père Noël, mais un père Porcher, qui a un petit côté… cochon.
À lire aussi : « Cher Terry Pratchett », ma lettre ouverte à un grand homme
Et puis, bim ! Ça ne rate pas ! Des méchants cherchent à pourrir l’esprit de la nuit du Porcher. En l’occurrence, les « Contrôleurs » ne sont pas foncièrement méchants.
Ni même gentils. En fait, ce sont juste des entités pratiques qui détestent l’imagination, cette chose qui fait que l’être humain est humain.
Alors ils décident de faire disparaître le Père Porcher, dans l’espoir de l’effacer de la croyance collective… Heureusement, mon personnage préféré de tous les temps, j’ai nommé la Mort, refuse de les laisser faire, et va aller jusqu’à endosser le rôle du Père Porcher en intérim pour préserver le pouvoir de la croyance humaine.
Dit comme ça, une histoire de Pratchett étant terriblement difficile à résumer, ça peut avoir l’air totalement barré… Et en fait, c’est le cas !
Hogfather, c’est du Pratchett à l’état pur : une trame intelligente, un humour à crever de rire, et en même temps une réflexion d’une grande profondeur. Je n’ai trouvé aucun film à ce jour qui me redonne autant foi en l’espèce humaine. Et ça en fait un téléfilm de Noël pas comme les autres.
L’âge de Glace, le classique indémodable des films de Noël
Quand je parle de L’âge de Glace, au cas où je n’aurais pas été assez claire dans mon sous-titre, je parle du premier.
Le film sorti en 2002, la première fois qu’on découvrait Manny le mammouth qui n’est pas gros (sa fourrure fait de l’épaisseur, c’est trompeur), Sid le paresseux qui parle avec un feveux fur le langue, et Diego le tigre à dents de sabre méchant qui devient gentil. Ah, et Scrat, évidemment. Scrat et son gland évasif.
Dois-je vraiment résumer le film ? Tout le monde connaît, maintenant, l’histoire de ces trois animaux de l’ère glaciaire qui n’ont strictement rien en commun, à part peut-être une certaine solitude, et qui vont pourtant se retrouver avec un bébé humain entre les bras. Ou les pattes.
C’est joli, c’est drôle, et ce n’est pas un dessin animé creux qui prend les enfants pour des andouilles, et les adultes pour des gens tristes qui se disent qu’ils sont trop vieux pour regarder des films d’animation.
Et puis vous faites ce que vous voulez, hein. On peut aimer les autres films de L’âge de Glace. Chacun ses goûts. Mais il n’empêche qu’aucun d’entre eux n’a de dodos.
Ce qui est normal. L’espèce disparaît, après tout, dans le premier film.
Joyeux Noël, le film culte de Noël pour le plaisir de chouiner
Bon, par contre, là, je viens plomber l’ambiance. Pour celles et ceux qui ne l’auraient pas encore vu, Joyeux Noël raconte comment des affrontements entre Français, Écossais et Allemands pendant la Première Guerre Mondiale… ont pris fin le temps d’une trêve temporaire pour fêter Noël ensemble au milieu des tranchées.
Avant que ces messieurs ne recommencent à se massacrer mutuellement sans trop savoir pourquoi. Le film serait tiré d’un histoire vraie, ce qui rend le truc encore plus difficile à regarder sans renifler dans son oreiller.
À lire aussi : Ces films que j’adore mais qui me font pleurer… à chaque fois
Et pourtant, il fait partie de mes films de Noël préférés. Pour l’Ave Maria chanté par Diane Kruger avec la voix de Natalie Dessay au milieu du silence.
Pour la bribe d’espoir qu’on ressent en même temps que ces soldats qui n’ont rien à faire là. Pour ce coup de « Comment on est-on arrivés là ? » qu’on se prend dans la gueule, et qui nous fait vaguement espérer qu’un jour, on sera moins cons.
Bref, Joyeux Noël est un beau film, rappelant aussi qu’un « film de Noël » n’est pas forcément un film mignon qui envoie de la paillette au karsher.
Et de toute façon, il n’a m’a jamais autant abattue que lorsque j’ai décidé de regarder Agora quelques heures avant le réveillon. (Je suis pas super maline, des fois.)
Le meilleur film de Noël sans Noël : Kuzco l’empereur mégalo, parce que BOUM BÉBÉ
Et STOP ARRÊTEZ TOUT ! Le meilleur film de Noël qui n’a rien à voir avec Noël est dans la place !
Kuzco, également l’un des meilleurs dessins animés Disney, est le film qu’on peut regarder à toute période de l’année, seul·e ou en bande en récitant les répliques cultes, pour se faire plaisir… Mais qui se visionne encore mieux à proximité d’un sapin de Noël et avec une raclette à portée de patates.
Par contre, si vous ne connaissez pas déjà ce dessin animé, je refuse de vous en dire plus sur ce jeune empereur à qui on a fait croire que le monde était à ses pieds… jusqu’à ce que sa revancharde d’ex-conseillère, Yzma, le change en lama par accident (elle voulait juste le tuer).
Ni de Pacha, ce brave chef d’un petit village, qui décide de l’aider à retrouver son palais et son corps originel. Je te parlerai pas de Kronk, le génial (ou presque) serviteur d’Yzma. Ni du groove de l’empereur, qu’il ne FAUT PAS pourrir.
À lire aussi : Les gougères aux épinards de Kronk (Kuzco) — Recettes Disney
Bon, je viens de le faire un peu, mais sérieusement. Filez voir ce film. Il fait gris dehors et la fatigue pointe : c’est le moment. (Peut-être qu’à la fin, si vous avez bien suivi, vous parlerez couramment l’écureuil.)
Sur ce, moi, je vous plante là. J’ai une petite liste de films de Noël à voir que je ne connais pas encore tout à fait par coeur.
Et toi, quels sont tes films de Noël ?
À lire aussi : Six trucs à faire pour rentrer dans l’ambiance de Noël
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
Les gremlins aussi.
Danse avec les loups