Des chercheurs de l’ University of Western Australia et l’artiste contemporaine Donna Franklin ont mis au point des cellules fibreuses en introduisant une bactérie (la même utilisée dans le processus de fermentation pour tourner le vin en vinaigre) dans des cuves de vin. La bactérie, au fur et à mesure qu’elle se développe dans une solution qui contient du glucose, produit des fibres de cellulose (d’autres alcools comme la bière peuvent aussi bien être utilisés).
La cellule microbienne alors produite est, d’un point de vue chimique, similaire au coton. L’artiste n’a plus eu qu’à prélever le coton microbien qui s’est déposé en surface du vin pour le modeler sur un mannequin.
Selon le vin utilisé (ou la bière), la couleur du tissu sera plus ou moins rouge voire translucide. Le vêtement dégage, tu t’en doutes, une légère odeur de vinasse mais lorsqu’il est mouillé, il révèle une effluve de… boue ! Mieux vaut mettre la dose de Narta.
Si le concept n’est pas encore tout à fait au point (et que la robe ressemble à de la viande séchée en plus de puer la mort) on peut quand même saluer l’avancée vers une industrie du textile plus verte et écologique, cheval de bataille de l’artiste Donna Franklin qui en 2007 avait déjà réalisé une robe « vivante » à partir de champignons oranges.
— source : Wired
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.
Les Commentaires
EDIT: ah ben oui c'est aussi dit dans l'article, pardon