Étape number one : récupérer mon pass auprès du British Fashion council, je pleure presque des larmes d’amour quand je vois mon nom à côté de « LONDON FASHION WEEK- MADMOIZELLE.COM -INTERNATIONAL PRESS ». Je me retiens de mettre un coup de coude au gus d’à côté en lui disant « C’est la classe ou c’est pas la classe ça heing ? ». Réflexion faite, à voir sa raie gominée sur le côté, son costume trois pièces en tartan et son air suffisant, je me retiens.
Étape number two : se saper mais pas trop. Pendant la Fashion Week, les rues sont remplies de « fashion freaks » qui ont mis le paquet pour se faire remarquer afin d’être pris en photos et d’atterrir sur des blogs mode. Mais ce n’est pas forcément toujours très heureux… Comme ce type qui portait une combinaison en vinyl noir de la tête aux pieds laissant juste un trou pour sa bouche et ses narines, juché sur des talons de 12cm avec une perruque de Miss Fine sur la tête. Ou bien cet autre mec avec une crinière blonde peroxydée à mèches noires façon Xtina période « Dirty » qui portait une robe à paillettes si courte qu’on lui voyait le dessous des grelots !
Étape number three :
appareil photo, carnet et stylo, on prend des notes, on est studieuse, on détaille les vêtements, on fait des « oh » des « ah… » et on hoche la tête en prenant l’air très inspiré. On ne donne pas son invitation au vigile, on la tient nonchalamment ou quand on est mega famous, on se cache avec. A la fin on tape des mains mollement avec l’air entendu et satisfait puis soit on se casse en deux secondes pour courir au show suivant, soit on se rue en backstage pour voir les pièces de plus près et congratuler le créateur (ou l’interviewer en cas de grosse touche avec son attaché de presse).
Défilé Todd Lynn
Étape number four : la boisson d’after show. Quel est l’accessoire que vous verrez dans toutes les mains pendant la Fashion Week ? Un latte de chez Starbuck. Ces pauvres gens sont complètement drogués à la caféine pour pouvoir enchainer show sur show, et quand c’est pas la caféine, c’est la coupette de champagne pour se détendre « oubs jérenverzé du chambagne zur lezac Prada de ladabe ». Au moins pas de risque de déshydratation.
Le moment illumination divine de ces cinq jours de Fashion Week fut de croiser Anna Wintour SANS LUNETTES DE SOLEIL, je répète ANNA SANS LUNETTES DE SOLEIL, j’ai du limite respirer dans un sac en papier pour me calmer. La vie est faite de petits bonheurs comme ça que voulez vous.
Et demain je vous parlerai du contenu de ces défilés à savoir les tendances issues des podiums londoniens !
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
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