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Quand les critiques sur le physique inspirent… une robe façon œuvre d’art

Être soumis•e aux critiques sur notre apparence peut parfois devenir une source d’empouvoirement et de confiance en soi, voire se transformer en œuvre d’art.

Toutes les photos de cet article appartiennent à Lucie Ridges et Jojo Oldham

Des critiques sur l’apparence, qu’elles soient constructives ou dévastatrices, bienveillantes ou agressives, nombreuses sont les personnes qui pourraient probablement en remplir un répertoire. L’artiste Jojo Oldham, elle, a décidé de les compiler sur une robe.

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Basée à Londres, la jeune femme met en lumière et en couleurs 31 années de remarques qui ont constitué peu à peu l’image qu’elle a de son propre corps et ce dès son plus jeune âge. Elle explique sa démarche sur son site :

« Cette pièce n’attaque personne. Ce n’est ni un projet vaniteux ni une prise de position de victime. Je n’essaye pas de faire en sorte que les gens se sentent désolés pour moi parce qu’un jour quelqu’un m’a dit que j’avais des cuisses du tonnerre, des genoux bizarres, des doigts qui ressemblent à des saucisses ou des dents moisies. »

À lire aussi : Comment avoir confiance en soi quand on est une femme ?

C’est une robe qui retrace ce qu’on a pu dire de son corps, des remarques positives ou non, sollicitées ou pas. Et ce n’est pas toujours hyper joyeux, en vrai. Personne n’a envie qu’on critique ses cuisses ou ses genoux. Mais la force de ce travail c’est que l’artiste, en faisant ça, se réapproprie ce corps si « publiquement critiquable ». Cette robe est aussi une preuve que sa vision de son corps a beaucoup changé.

Elle raconte qu’elle n’est plus bouleversée par les choses méchantes que des gens ont dites sur son apparence mais qu’elles sont malgré tout restées collées à elle, et qu’elles ont participé à la façon dont elle se perçoit aujourd’hui.

« Je suis arrivée à un point dans ma vie où je me sens enfin en paix avec mon corps. […] Je suis très heureuse avec ce que j’ai. Je suis en bonne santé, […] forte, et j’ai un corps qui me permet de faire tout ce que j’aime. »

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Pour Jojo, le plus important, c’est le bonheur, que « nous somme tous•tes incroyables à notre façon » et que l’on devrait « être capables de célébrer et d’aimer qui nous sommes sans avoir peur des critiques des autres, quelle que soit notre morphologie ou notre taille ».

L’artiste a aussi réalisé un travail intitulé Sometimes it’s hard to be a woman (Parfois c’est difficile d’être une femme) qui traite de tous les paradoxes auxquels une femme est confrontée, entre ce qu’on attend d’elle, ce qu’on lui défend d’être et ce qu’elle est vraiment.

À lire aussi : Des fringues pour se réapproprier… les insultes sexistes

Si l’anglais ne te donne pas la nausée (sinon, vive Google Traduction) et que cette démarche te parle, je te recommande chaudement de prendre le temps de lire en entier son témoignage, c’est une vraie petite pépite.


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

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