Dans la vie, j’aime bien faire l’amour.
Non, attendez. J’aime bien manger des pâtes à l’ail et faire des balades au soleil. J’ADORE faire l’amour.
Je suis régulièrement abasourdie par le fait d’avoir à ma disposition une activité aussi agréable, gratuite, et puissante au niveau physique comme émotionnel. Le sexe, pour moi, ce n’est pas forcément de l’amour, mais c’est important.
Breaking news : je suis un bon coup au lit
Du coup, pendant mes périodes de couple et aussi pendant mon célibat, j’ai beaucoup fait l’amour. Qui aime bien pratique bien.
Bon, et je sais pas comment dire ça autrement donc je vais le poser là, comme ça : je suis un bon coup au lit. C’est pas moi qui l’ai décidé, c’est ce que plusieurs partenaires m’ont dit, sans que je ne leur demande, sans s’être concertés.
C’est quoi, au fait, être un bon coup au lit ?
Ça m’a fait réfléchir : c’est quoi, être un bon coup ? Qu’est-ce qui fait que ces mecs-là ont particulièrement aimé coucher avec moi ?
Tout le propos de cet article, ce n’est pas de vous dire DEVENEZ UN BON COUP, FAITES COMME MOI !
C’est juste que souvent, quand on parle de s’améliorer au lit, on parle performance, positions complexes ou pratiques novatrices.
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Alors que pour les mecs avec qui j’ai couchés, en tout cas, « être un bon coup » c’est surtout une question d’attitude. Et je trouve ça très positif !
Pour devenir un bon coup au lit, j’ai lutté contre mes réflexes routiniers
Je ne regarde pas vraiment de porno, donc je ne peux pas dire que j’ai « appris » le sexe avec des films X.
Par contre, j’ai été dans pas mal de relations longues, et ça a créé des réflexes chez moi.
Si je passe 3 ans avec un mec qui fond dès que je lui effleure un téton, je vais naturellement avoir tendance à me diriger vers le torse de mon partenaire suivant, par exemple.
Sauf que… tout le monde est différent !
Je sais que c’est bateau dit comme ça, mais il y a une différence entre le savoir consciemment et réfléchir à ce que ça implique.
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J’ai arrêté de trop suivre mes réflexes, qui répètent sur un nouveau corps les habitudes prises auprès de l’ancien.
Au contraire, je suis mes instincts, plutôt : je ne me repose pas sur l’habitude mais sur ce que mes sens m’envoient, sur cette variation de souffle ou ce gémissement qui me dit que là, j’ai touché un point sensible.
On ne le répètera jamais assez, la communication c’est LA BASE d’une sexualité positive, alors n’hésitez pas à dire ce que vous aimez bien. Quand un partenaire sait me guider vers ce qui lui fait de l’effet, on y gagne tous les deux en plaisir !
Être un bon coup au lit c’est apprendre à s’exprimer
Excellente transition, dites donc.
Pendant longtemps, je parlais de sexe avec mes partenaires… mais à demi-mots. On ne s’étendait pas trop, après coup (mdr), sur nos parties de jambes en l’air.
On s’en tenait à des banalités prudentes, du genre « C’était bien, non ? », étrangement timides quand il s’agissait d’appeler une chatte une chatte.
Maintenant, j’ai appris à m’exprimer clairement car je me suis rendue compte que c’était vraiment absurde de ne pas oser mettre des mots sur une situation qui VENAIT LITTÉRALEMENT de se passer.
Du coup, je suis plutôt du genre à débriefer, à dire quand j’aime particulièrement un truc, ou à prévenir : « Là tu y as été un peu fort, ça n’a pas fait mal mais ne va pas plus loin ».
Les garçons que j’ai fréquentés m’ont souvent dit qu’ils aimaient le fait que je sois expressive. Plaisir d’offrir, joie de recevoir : cette phrase bateau n’a jamais été aussi vraie que quand il s’agit de sexe !
Pour devenir un bon coup au lit, j’ai parlé de sexe
Pour apprendre, il faut s’instruire. La diversité permet d’enrichir ses expériences.
Je pense que je suis aussi devenue un « bon coup » en parlant avec des ami•es, en allant lire des échanges sur Internet, en écoutant des émissions sur la sexualité…
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L’Émifion, c’est notre super podcast sexo !
J’ai découvert des pratiques que je ne connaissais pas, des façons différentes de vivre sa sexualité. Ça m’a aidée à normaliser plein de trucs, et à me rendre compte que tout le monde fait l’amour à sa manière !
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Garder l’esprit ouvert pour devenir un bon coup au lit
On ne devrait jamais se sentir forcé•e de faire quoi que ce soit, en matière de sexualité comme ailleurs. Donc je ne vous conseille pas du tout de vous faire violence.
Si votre partenaire insiste pour tester telle ou telle pratique, ce n’est pas correct. Céder n’est pas consentir ! Et non, c’est non.
Il y a certaines choses qui me repoussent, en matière de sexualité. Mais il y en a beaucoup qui me laissent, simplement, indifférente.
Cela dit, je suis en général prête à donner sa chance à un peu n’importe quoi, tant que ça ne rentre pas dans la liste des choses qui me braquent vraiment.
En gros, si ce n’est pas « jamais de la vie », c’est « pourquoi pas, on peut essayer ».
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Cas pratique de l’ouverture d’esprit dans le sexe
Exemple concret : je parlais plus haut du garçon sensible des tétons. C’est un vrai truc qui m’est arrivé !
Je faisais l’amour avec un mec pour la première fois, et il m’a expressément demander de lui masser les tétons. Ce que je n’avais jamais fait avant, et qui ne m’excite pas en soi. Mais ça ne me repousse pas.
Du coup, je me suis dit « Pourquoi pas, si ça lui fait plaisir ». Le résultat a été dingue ! Son plaisir a été décuplé en un instant. Et ça, par contre, ça m’a excitée, car c’est bon de voir qu’on fait du bien à l’autre.
En soi, si on m’avait demandé « Tu es du genre à aimer tripoter les tétons de ton mec pendant l’acte ? » j’aurai dit « Non, pas du tout ». Mais je n’ai pas regretté d’avoir essayé !
Et surtout, je n’ai pas jugé. La sexualité est un mélange de plein de choses.
Assumer ses fantasmes pour s’épanouir sexuellement
Certaines personnes ont des sensibilités particulières, des fantasmes surprenants, et personne ne choisit ce qui lui plaît. Jamais je ne me moquerai de ce qui donne du plaisir à autrui.
J’ai déjà essayé des trucs « pour voir » et ça a fini en fiasco, bien sûr. C’est comme ça que j’ai fini sous la douche à rincer la chantilly de mes seins en retenant un fou rire devant l’air contrit de mon mec.
Mais personne n’en est mort ni n’en a souffert ! C’est comme un nouveau plat, au fond : je goûte, et au pire, j’aime pas. Tant que personne ne m’a forcé à en prendre, je suis contente d’avoir essayé.
Et parfois, on n’aime pas à la première bouchée, mais on y revient, par curiosité, pour voir si c’est l’effet première fois qui a fait capoter la chose… et on découvre son nouveau plat préféré. Vous suivez ?
Comme à chaque fois, on finit sur la même note : tant que vous en avez envie, que l’autre en a envie, et que c’est légal, vous faites bien ce que vous voulez au lit. Y compris rien, si c’est ça que vous aimez.
Allez, bonne bourre !
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Les Commentaires
Moi je me place dans le cas d'une personne qui "se pense être un mauvais coup" et qui aimerait bien des conseils pour s'améliorer, parce que du coup le sexe est pas terrible ni pour elle, ni pour son.sa partenaire.
Par rapport au choix des mots, je pense qu'il faut accepter le fait que maintenant, les "requêtes Google" dirigent énormément ce qui s'écrit sur le web. Je pense personnellement que c'est à déplorer mais c'est un tout autre sujet !