Live now
Live now
Masquer
Image d'erreur

Audrey Hepburn

Tableaux, coussins, chaises, horloges, abat-jours, paravents. Tous sont frappés du même sceau. On le voit partout. Ce visage sérigraphié. Cette frimousse enchanteresse d’une élégance rare. C’est celle d’Audrey Hepburn. L’actrice la plus en vue des années 50-60 règne sur le monde de la déco. Rien de tel qu’un tableau à son effigie pour transformer une pièce banale en un lieu glamour-chic légèrement rétro.


Premier tableau, paravent et abat-jour Bathroom Graffiti, tableau bleu Allposters.com, coussin et chaise Graine d’intérieur, tableau gris Ikea, Horloge Cadeaux-Avenue.com

On retrouve souvent la même image, sur laquelle Audrey Hepburn incarne le personnage d’Holly Golightly, l’héroïne de Diamants sur canapé (Breakfast at Tiffany’s dans sa version originale), une call girl new-yorkaise croqueuse de diamants. Ce rôle lui a d’ailleurs valu une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice en 1961. Sur cette photo, c’est indéniable, elle a la classe. Et pourtant, on pourrait toujours essayer de lui chiper son fume-cigarette et sa robe noire Givenchy, on n’aurait guère l’air plus chic qu’un pigeon en talons.

L’élégance hepburienne

Ce qu’il y a, c’est que quelque chose d’insaissisable, une aura resplendissante plane autour de sa personne. D’où lui vient cette élégance naturelle ? Peut-être de sa famille (sa mère était une baronne hollandaise, son père un rentier autrichien). Probablement de ses leçons de danse classique qui lui ont dessiné une silhouette élancée et sculpté ce port de tête royal. Avec une grâce pareille, pas étonnant que, lorsqu’elle interprète le rôle d’une princesse dans Vacances Romaines en 1953, l’Oscar de la meilleure actrice lui tombe dans les mains.
Si Audrey représente aujourd’hui un certain idéal féminin, elle ne correspond pas vraiment au canon de la femme aux formes assumées de son temps, qu’incarne au mieux la pulpeuse Marilyn Monroe. Et pourtant, même à l’époque, Audrey séduit tout sur son passage. Difficile de résister au charme de sa drôle de frimousse, à ses yeux de biche encadrés par des cils à rallonge, son regard pétillant, son sourire radieux, la délicatesse de sa peau… Bon, en deux mots, elle est méga belle.
Mais est ce vraiment suffisant pour devenir une icône de mode ?


Sabrina, Comment voler un million de dollars, Diamants sur canapé, Voyage à deux,
avec Hubert de Givenchy, Sabrina, pub pour le parfum L’interdit

Merci Hubert !

Qu’elle apparaisse à l’écran en robe longue ou cintrée, en capri, avec ou sans lunettes, la Belle a toujours la classe. Son secret ? Un couturier parisien plutôt doué sur lequel elle a jeté son dévolu. J’ai nommé Hubert de Givenchy. Ils se sont rencontrés à l’occasion du tournage de Sabrina, en 1954, sont devenus amis et ne se sont plus lâchés. Lui, dessinant ses costumes pour un bon paquet de films (Drôle de frimousse, Ariane, Diamants sur canapé, Deux têtes folles, Charade, Comment voler un million de dollars). Elle, devenant son égérie. Et sa muse. Car c’est elle qui a inspiré le parfum L’interdit à Monsieur Givenchy (rien que ça !).
Parmi les autres couturiers qui ont habillé son corps fragile, on compte notamment Mary Quant, Ken Scott et Paco Rabanne, à qui l’on doit une robe métallique dans laquelle Audrey brille littéralement de mille feux. C’est éblouissant, il faut voir Voyage à deux pour le croire.
Très admirée et souvent copiée (taper « Audrey Hepburn Lookalike » dans Google images pour s’en rendre compte), Audrey Hepburn incarne aux yeux de plusieurs générations l’élégance absolue.
Alors, à défaut de pouvoir lui ressembler, on peut toujours refaire la déco de notre chambre…


Découvrez le BookClub, l’émission de Madmoizelle qui questionne la société à travers les livres, en compagnie de ceux et celles qui les font.

Les Commentaires

42
Avatar de MelleBerlingo
29 novembre 2009 à 01h11
MelleBerlingo
Je pense qu'Audrey Hepburn est effectivement une icône de mode, et c'est vrai qu'elle subjugue de beauté et de talent. Maintenant je ne pense pas que le fait de coller sa photo sur un vêtement ou un objet lui rende hommage, et ça reste assez grossier. Néanmoins elle peut réellement inspirer pour la création de vêtement, pas ce qu'elle dégage et par sa vie. C'est le cas des créatrices de Dentelle&Macarons dont je parlais précédemment. Je les ai d'ailleurs interviewer cette semaine si vous souhaitez en savoir plus
0
Voir les 42 commentaires

La société s'écrit au féminin