« Avec le retour des beaux jours et la réouverture des bars et des discothèques, les célibataires vont-ils passer l’été à rattraper tous ces mois de « retenue » sexuelle imposés durant les confinements ? »
En d’autres termes, sommes nous toutes et tous partis pour un été d’orgies ? C’est la question sur laquelle se penche une étude de l’Ifop pour CAM4 et Hot video, publiée aujourd’hui. Et si l’on imagine bien que les restrictions de ces derniers mois en ont frustré plus d’une, les résultats sont plus nuancés que ce à quoi on pouvait s’attendre !
37% des célibataires seront « plus ouverts sexuellement » cet été
C’est la donnée phare de l’étude, 37% des personnes célibataires seront plus ouvertes sexuellement cet été. En d’autres termes, pour nombre des personnes interrogées, les critères de passage à l’acte seront un peu différent en 2021 que les années précédentes !
En effet, un quart des célibataires seront « plus qu’à l’accoutumée » disposés à avoir des rapports sexuels avec quelqu’un sans en être amoureux. La même proportion sera plus prompte à « céder aux avances de quelqu’un », et 20% des célibataires affirment qu’ils seront plus souples dans leurs critères de choix de partenaires sexuels.
Des chiffres qui indiquent que pas mal d’entre nous sont plutôt impatients de retrouver les joies d’une vie sexuelle non confinée, avec ce qu’elle peut apporter de rencontres et de hasard.
Mais attention, ces moyennes comportent des dynamiques genrées bien distinctes : au sein de ces 37%, ce sont en réalité 46% des hommes qui annoncent qu’ils seront plus ouverts sexuellement cet été, contre 27% des femmes.
Une recherche de relation stable, plus que de rencontres éphémères
Peut-être est-ce parce qu’on a beaucoup parlé de l’impact du confinement sur les couples ? Ou parce que la pandémie et ses restrictions ont donné des envies de sécurité à tout le monde ?
En tout cas, dans la grande majorité des cas (86%), les célibataires annoncent qu’ils auront tendance à
rechercher une relation stable après la levée des restrictions, plutôt que de multiplier les partenaires sexuels (14%). Un chiffre qui est toutefois en baisse depuis Juin 2020, où c’était 9 célibataires sur 10 qui se disaient à la recherche d’une relation.
Les conséquences du Covid-19 sur la vie amoureuse et sexuelle des Français
La deuxième partie de l’étude revient sur les conséquences de la pandémie sur la manière qu’on les Françaises et Français de faire des rencontres. Le constat est difficile : depuis 1 an et demi, presque la moitié (45%) des personnes célibataires ont été restreintes par la peur du virus dans leur vie sociale.
Ainsi, 34% des interrogés tous genres confondus affirment avoir évité d’embrasser une personne qui leur plaisait depuis l’éclatement de la crise sanitaire, et 28% avoir évité de faire l’amour avec quelqu’un qui leur plaisait.
Par ailleurs, malgré l’euphorie de la levée estivale des restrictions, la pandémie n’est encore pas terminée : 32% des célibataires affirment que le coronavirus continuera à freiner leur vie sexuelle cet été.
Dans l’attente d’un passeport vaccinal spécial sexe, on vous souhaite quand même de pouvoir kiffer tous vos projets de l’été, qu’ils soient orgiaques ou abstinents !
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Les Commentaires
Et maintenant, un pic des infections sexuellement transmissibles?