— Article initialement publié le 9 janvier 2013
Plus le temps passe, plus je soupçonne l’industrie de la mode de fomenter des complots sadiques pour me rendre la vie infernale. Y compris en période d’examens. Retour sur ces fails qui ont ruiné ma carrière d’astrophysicienne mes partiels.
Les vêtements jamais à la bonne température
Pas assez chauds. Ton partiel de droit administratif des communautés hippies de Colombie occidentale a lieu dans la salle la plus surchauffée de la fac. Sachant que tu étouffes rien que d’y penser, tu décides d’enfiler un t-shirt et un gilet tout fin en te disant que ça suffira. Peu importe qu’il fasse moins vingt degrés dehors : tu n’habites qu’à dix minutes de la fac. ERREUR.
La loi de Murphy – aussi connue sous son petit nom de loi de l’emmerdement maximal – aura pris soin de faire exploser la chaudière de l’université dans la nuit. Bonne nouvelle, il te reste cinq minutes avant le début du partiel pour apprendre à écrire avec des moufles.
Trop chauds. C’est l’hiver, il fait froid, et ton partiel a lieu dans une salle qui pourrait faire office de chambre froide, au cas où celle de la cafet’ viendrait à tomber en panne ? Prévoyante, tu décides d’enfiler ton pull en poil de lama angora, tricoté avec amour par une mamie chilienne.
Sauf que l’administration de la fac a – évidemment – décidé d’activer le chauffage. Bien sûr, ce pull tient si chaud que tu ne portes rien en dessous : libre à toi de passer ton partiel en soutif, cela dit.
Pull en poil d’alpaga nain du Guatemala.
La joie des vêtements synthétiques que tu enfiles sans y prendre garde, en oubliant que le polyester multiplie le rendement de tes glandes sudoripares (mot compte triple) par huit.
En général, tu portes ces fringues le jour où tu testes ce nouveau déodorant qui sent le bouc. Bonne chance pour faire ta dissertation en gardant les bras collés le long du corps !
Les vêtements à la mauvaise taille
Les collant qui glissent. Pour échapper à l’enfer du jean inconfortable qui te serrait de partout, tu as fini par avoir la lumineuse idée de passer tes partiels en jupe. Mais tu as oublié que même assise, le collant ne laisse jamais de répit et glisse perfidement le long de tes hanches tout doucement, jusqu’à ce terrible instant où tu sens que tu as le derrière à l’air. Fais gaffe tout de même : tu pourrais t’enrhumer.
La bretelle de soutien-gorge. Tu as lu suffisamment d’articles sur le sujet pour écrire une thèse sur la meilleure façon de choisir un soutien-gorge. Cependant, quel que soit le modèle, quelle que soit la taille, il arrive invariablement un moment où tu sens ta bretelle – toujours une seule sur les deux, et jamais la même – glisser le long de ton épaule. Vois le bon côté des choses : tu peux toujours les remplacer par des brassières, a.k.a le Wonderbra de la collégienne des années 90, qui refait son retour en magasins.
La culotte qui rentre dans les fesses. Toi qui passes tes partiels, je te propose de tourner la tête à 180° et d’observer tes camarades en train de plancher sur leur copie. Tu la vois, cette fille qui se tortille de gauche à droite sur sa chaise ? La malédiction de la culotte qui rentre dans les fesses a encore frappé, compatissons. Tu ne vois personne dans ce cas de figure ? Serre les fesses, tu es la prochaine sur la liste.
Tout ce qui démange
L’étiquette mal placée. Ce partiel se passait très bien, jusqu’à ce que tu sentes cette petite démangeaison dans ton cou, au creux de tes reins, ou à n’importe quel endroit où l’imagination d’un styliste sadique aura placé cette maudite étiquette-qui-gratte. La prochaine fois, n’oublie pas de la couper !
Le pull poil-à-gratter. Tu croyais avoir acheté un pull 100 % pure laine ? Regarde mieux les petits caractères sur l’étiquette (qui gratte). Cachemire 5%. Laine de verre 95%. Tout s’explique.
La lingerie. Tu as cru t’en tirer sans culotte qui rentre dans les fesses, ni bretelle fugueuse ? Le calvaire n’est pourtant pas terminé, et c’était sans compter l’ennemi numéro un du confort : la dentelle.
Instrument de torture psychologique (vue latérale).
Le jackpot : les lunettes
Même si elles sont plutôt un accessoire, les lunettes sont ma hantise perso, car elles cumulent les inconvénients. Elles ne sont jamais parfaitement à ma taille et je ne pense jamais à faire resserrer les branches : forcément, dès que je baisse le nez sur ma copie, elles s’écrasent lamentablement sur ma table.
Lunettes 1 – Marina 0.
Je les casse sans arrêt. En m’asseyant dessus. La veille des exams. Lunettes 2 – Marina 0. Et elles ne sont jamais parfaitement propres.
En essayant de les nettoyer, j’étale FORCÉMENT cette micro-tache que je n’avais pas remarquée au départ. Puis je passe la moitié de mon épreuve à frotter les verres, dans l’espoir d’y voir quelque chose. J’ai donc vécu dans le flou pendant des années, jusqu’au jour où j’ai compris que les lentilles n’étaient pas uniquement une spécialité culinaire estampillée William Saurin. Depuis, je rev(o)is.
Bref, tu veux savoir quelle est la meilleure solution pour survivre aux exams, ce long chemin semé d’embûches ? Tu peux toujours rester en pyjama au fond de ton lit pendant la période des partiels. À moins que quelqu’un n’ait une meilleure idée.
La tenue parfaite pour réussir tes partiels (chaîne en or non optionnelle).
À lire aussi : Les cinq commandements des révisions de partiels
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Les Commentaires
Tu crois avoir tout prévu : le haut et le pantalon amples qui te laissent totalement libre de tes mouvements et là tu fais la grossière erreur d'enlever tes ballerines ultra confortables avec lesquelles tu pourrais faire l’ascension du mont blanc... Bref je vous laisse imaginer la suite. Tu penses qu'à ça, tu sens que ça et t'es persuadée que tout l'amphi sait d'où ça vient...
Et puis, il y a le fait qu'à force d'être penché sur sa copie, ton mamelon droit a décidé de prendre son indépendance et découvrir des horizons plus lointain sauf que quand tu veux le remettre, c'est le moment précis où le surveillant / prof qui louche te fixe dans l'attente du moment fatidique où tu vas replacer tout ça....
True story