À la rédac, un midi, nous étions en train de nous raconter nos bêtises d’adolescentes quand soudain on s’est dit qu’on allait casser les codes, briser les chaînes et faire notre propre Question Reddit sur ce thème. Il est vrai que l’adolescence n’a pas toujours été la période des meilleures décisions pour certaines des rédactrices de madmoiZelle, alors dis nous qu’on n’est pas les seules et confesse-toi avec nous !
Les bonnes blagues du temps où l’on savait rire
Margaux n’a jamais été la dernière pour rire, et que celui ou celle qui n’a jamais fait de canular téléphonique lui jette la première pierre !
« Quand j’avais 13 ans, avec mon frère on faisait des farces téléphoniques et on laissait des messages un peu olé olé avec la voix de Sid de l’Âge de Glace. Un jour, une meuf a rappelé, hors d’elle. Heureusement mes parents étaient sortis donc j’ai décroché en me faisant passer pour ma mère. J’ai vraiment eu peur !
Toujours dans les farces téléphoniques, on appelait des numéros style 3215 qui étaient soit pour des jeux d’argent soit pour des trucs de rencontre et avec mon frère on y passait vraiment notre vie dès que les parents n’étaient pas là. On parlait encore avec la voix de Sid, on disait n’importe quoi genre « Veux-tu coucher avec moi-han » et on raccrochait !
Un jour, mes parents ont reçu une facture de plus de 200 euros et j’ai été engueulée comme jamais. J’ai toujours dit que je téléphonais seule et mon frère est passé au travers du filet. Toute la famille n’a parlé que de ça pendant longtemps. »
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Les envies de fuir
Margaux toujours :
« Quand j’avais 11 ans je me suis engueulée avec mes parents parce que j’avais perdu les clés de chez moi pendant une fête organisée par la ville. Je les ai cherchées partout toute la journée et finalement quelqu’un les avait ramenées à la mairie. Ma mère était quand même hors d’elle alors j’ai fait mon sac pour fuguer.
Le soir, je devais retrouver une voisine de mon âge prête à partir avec moi et taper sous sa fenêtre pour lui donner le signal. J’y suis allée mais comme elle ne répondait pas, je suis revenue chez moi en douce pour l’appeler et lui dire que j’arrivais. Seulement, mes grands-parents sont arrivés à l’improviste et je n’ai pas pu fuguer. Ça a tenu à rien ce soir là. »
Esther a suivi l’appel de l’amour :
« Quand je me suis mise en couple avec mon mec, j’avais 16 ans. C’était ma première vraie relation, et ça a étonné beaucoup de gens puisqu’il avait 20 ans… Je n’ai pas tardé à demander à mes parents si je pouvais aller dormir chez lui le samedi soir, mais au début ils étaient clairement pas trop chauds — justement à cause de son âge, même si ça a très vite évolué au bout de quelques semaines.
Du coup, durant les premières semaines de notre relation, j’avais pris l’habitude de faire le mur. Je sortais de ma chambre et de la maison tard le soir, genre vers minuit – 1h, une fois qu’ils étaient couchés, et lui il venait me chercher en voiture. On passait la nuit chez lui, et il me ramenait ni vu ni connu entre 6h et 8h le lendemain matin, avant que mes parents ne se lèvent.
Un jour, je l’ai même fait en vélo parce qu’il ne pouvait pas prendre sa voiture, à 1h du mat sur des petites routes de campagne… Quand j’y repense ce n’était pas vraiment prudent, mais bon, ça n’était pas ma préoccupation première visiblement. Et je crois qu’ils ne le savent toujours pas d’ailleurs, parce que je ne voulais pas qu’ils se méfient pour mon frère. Voilà, coucou Papa-Maman ! »
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Lina est partie en vadrouille en mode YOLO et n’a pas jugé utile de prévenir ses parents :
« Quand j’avais 16 ans, on avait prévu d’aller à la Japan Expo avec des potes et je devais dormir la veille chez une amie. Les billets étaient achetés, tout était prévu… Tout, sauf que j’avais oublié de prévenir mes parents.
Du coup, la veille du jour J, je suis partie avec mon sac à dos sur le dos chez mon amie, tranquille, le portable déchargé, et je suis allée tout aussi tranquillement à ma convention le lendemain. C’était trop trop bien, si on oublie les 24 appels en absence que j’ai découverts… »
Les grosses bêtises :
Lola ouvre grand la porte quand on lui demande (sympa quand même !) :
« Un mercredi quand j’avais 13 ans, ma mère m’a laissée seule à la maison. Un homme a sonné à la porte en disant qu’il venait checker les fissures au plafond. Notre ville venait de subir une grosse pluie, toutes les vieilles maisons en pierre avaient douillé et j’ai donc ouvert à ce monsieur et lui ai fait faire le tour de la maison.
Quand ma mère est revenue après avoir déposé ma sœur, elle a commencé à chercher son téléphone, puis son portefeuille, sans succès… Et là j’ai compris. Le mec avait dérobé pas mal de trucs dans la maison pendant que je lui faisais faire le tour des lieux. Et bien passer son après-midi chez les flics à regarder des photos d’hommes qui potentiellement auraient pu être le voleur… CE N’EST PAS COOL ! »
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Lise, n’écoutant que son ventre, était prête à tout casser sur son passage :
« Au collège j’avais un rituel : le matin, quand ma mère partait au travail avant moi et que j’avais une petite heure de tranquillité à la maison, je me calais devant la télé et je me gavais de chips. Un matin, je glisse ma main dans le placard à apéros pour attraper les chips. Sauf que sans faire exprès, j’ai fait tomber un bocal de cerises à l’eau de vie, qui s’est éclaté par terre. La gaffe !
Je n’ai pas osé en parler à mes parents parce que je n’étais pas censée fureter dans ce placard le matin. Alors j’ai tout nettoyé et je suis allée planquer les cerises sous la haie dans le jardin. Ces machins ça coûte une blinde et mes parents adoraient ça. Quelques années plus tard je leur ai révélé la gaffe devant des amis à eux. Ils étaient verts de rage mais il n’ont même pas pu m’engueuler. »
Lola s’est faite griller après un petit oubli fâcheux :
« À 16 ans, un jour où mes parents n’étaient pas à la maison, j’invite mon copain de l’époque à venir dormir chez moi. Première soirée à deux depuis notre première fois ! Sushis, champagne et câlins, on veut vraiment faire les choses bien !
Sauf que j’ai un lit à barreaux une place et que clairement, quand tu t’es tapée la tête trois fois déjà tu craques un peu… Je lui propose donc d’aller dans le lit de mes parents. On fait nos petites affaires et le lendemain ni vu ni connu je change les draps. À l’époque mes parents ne savaient pas que j’avais perdu ma virginité.
Ma mère rentre à la maison et m’appelle soudainement. Elle me dit d’un ton pas forcément méchant qui m’a figé de honte : « Lola, peux-tu S’IL TE PLAIT changer ces draps immédiatement et aller jeter ce superbe emballage de préservatif Durex rose fluo que j’ai trouvé sous mon lit ? ». Je m’exécute sans rien dire et là j’entends « OH et un deuxième ! »
Donc… J’avais bien jeté toutes les capotes, mais PAS TOUS LES EMBALLAGES ! Elle ne l’a jamais dit au reste de la famille et c’est resté notre petit secret. »
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Marina ne se souvient pas d’avoir fait une bêtise, par contre elle se rappelle très bien de celle de son frère (la famille n’oublie jamais) :
« Quand mon frère avait une dizaine d’années, il a eu la riche idée de lancer des pétards dans le jardin en plein mois d’août alors que l’herbe avait grave poussé et était devenue un combustible naturel.
Que fichait mon frère avec des pétards, personne n’en sait rien mais le jardin a commencé à cramer et comme il ne voulait pas nous prévenir tout de suite, il s’est muni d’un petit seau d’eau et a voulu tout éteindre lui-même. Et bien on a quand même dû appeler les pompiers. »
Les thug
Une-madmoiZelle-dont-on-taira-le-nom-pour-la-protéger-d’éventuelles-poursuites-judiciaires-graves nous raconte enfin son récit poignant :
« Quand j’avais 13 ans, je faisais un truc dont je ne suis vraiment pas fière : j’allais chez Casino à côté de chez moi et j’arrachais discrètement les posters de mes séries préférées des magazines du style Séries Mag / One pour éviter d’acheter le journal complet. J’étais une thug. Maintenant le Casino est fermé. Et je me sens coupable à chaque fois que je passe devant. »
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Et toi ? Quelle est la pire bêtise que tu aies faite quand tu étais adolescent•e ?
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Les Commentaires
Le crépi de la maison venait d'être terminé, d'un merveilleux blanc immaculé. Et puis il y avait moi, les mains pleines de boue après je ne sais quelle expérience infructueuse. J'ai cherché où essuyer mes mains: dans l'herbe, sur un arbre, sur mes habits? NON! Je vous le donne en mille: sur le mur tout blanc tout neuf bien sur!!!
Je ne vous raconte pas la réaction de mon père, mes joues ressentent encore la douleur et moi la honte!