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La pression parentale autour des examens scolaires, une réalité qui fait mal

Parfois, les parents infligent beaucoup de pression à leurs enfants au sujet des examens scolaires. Et ça peut faire mal.

Quand on est adolesent•e, on fait face à plein de galères : le corps qui change, l’école qui n’est pas toujours très épanouissante… Alors si en plus les parents en rajoutent, c’est pas top.

Dans une campagne intitulée #Releasethepressure (relâche la pression), la marque de boisson Mirinda sensibilise à la pression exercée sur les élèves en période d’examens.

À lire aussi : Le stress des examens : comment l’appréhender et l’éviter ?

L’idée : proposer à des adolescent•es d’écrire un mot à leurs parents, puis le faire lire aux géniteurs en question. Les séquences filmées impliquent des acteurs et actrices, mais d’après le spot les lettres sont bien réelles.

Si la publicité est très larmoyante (et complètement mise en scène), elle a le mérite de pointer un problème : les examens, c’est déjà suffisamment stressant, et c’est encore pire quand les parents en rajoutent.

Dans la vidéo, une lettre parle de géniteurs qui débranchent la télé, pour faire en sorte que leur enfant soit concentré tout le temps. Une mère transmet ses angoisses à sa fille en étant tout le temps à bout de nerfs et en criant beaucoup.

Qu’on soit anxieux•se pour l’avenir de sa progéniture, ça peut se comprendre. Mais qu’on crée du mal-être chez elle à cause de ça, c’est beaucoup moins normal.

À lire aussi : Les étudiants français souffrent (de plus en plus) du stress et du manque de sommeil

Imagine : tu passes la journée à te prendre le chou sur les examens du bac, tu ne demandes qu’un truc, c’est dormir. Et là tes parents surgissent et te demandent pourquoi t’es pas en train de bosser.

Pour toi c’est un vrai cauchemar, pour le géniteur ou la génitrice, c’est parfois une évidence. On ne se rend pas forcément compte de la pression des exams quand ils appartiennent, pour nous, à une époque lointaine.

Sauf que c’est le type de comportement qui, combiné à d’autres facteurs, peut vite aggraver la situation. En 2014 dans le monde, le suicide était l’une des trois principales causes de la mort des adolescent•es (avec les accidents de la route et le SIDA).

D’où l’intérêt de sensibiliser à ce sujet ! La pub est restreinte à l’Inde, mais je pense que le mouvement aurait tout intérêt à se développer en France.

À lire aussi : Le burn-out étudiant fait plus que jamais parler de lui


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

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Avatar de Aska
20 février 2017 à 08h02
Aska
Même en dehors des exams, j'avais des parents qui gueulaient dès qu'ils nous voyaient en train de faire une pause sur la GameBoy ou lorsqu'on lisait un bouquin rien à voir avec les devoirs. On avait des reproches quasi tous les soirs sur nos notes à l'école "gnagnagna de mon temps on faisait ci ou ça, la vie n'est pas un tapis de rose, ce n'est pas en foutant rien que....etc."
En plus, ils disaient que ça nous rendaient plus bêtes le fait de jouer un peu ou lire un truc style Harry Potter. On a eu énormément de pression à ce niveau (coucou les devoirs de vacances à faire en été et contrôlés, le CD Adi à faire en entier, et si tu avais tout terminé les bouquins de l'année suivante "pour prendre de l'avance", et ça n'a d'ailleurs servi à rien à part amener ma soeur à une tentative de suicide et pour moi une dépression (je subissais le harcèlement scolaire en parallèle).
Pfiou, je suis bien contente que tout ça soit derrière moi!
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