Madame Claude, la jupe qui remonte, c’est pas sa copine. Même pendant la Journée de la Fesse.
— Publié le 19 juin 2013
Décidément on n’est jamais tranquille. En hiver c’est le collant sous le jean qui nous pose problème. Au printemps, c’est la jupe qui remonte. MAIS OÙ VA LE MONDE, bordel ?
Fais pas ta fière meuf, t’as les fesses à l’air.
Vous me direz, ça fait des heureux. Mais ce serait bien de pouvoir sortir en jupe sans risquer à tout moment de montrer son cul à la Terre entière. Bref, (attention : blague) on aimerait éviter de s’asseoir sur notre dignité (excellent !) dès que l’été pointe le bout de son nez.
Moi aussi j’ai innocemment arpenté les boulevards le boule à l’air. Hier j’ai subi, hier j’ai souffert, mais aujourd’hui je fais face, aujourd’hui je me lève et je dis non. J’en fais une affaire personnelle, cette année nos jupes resteront en place et la honte n’empourprera ni nos joues, ni nos fesses.
Car il n’est pas question d’arrêter de porter une tenue qui nous plaît et qui nous sied alors que nous pouvons éviter le drame en étant un peu vigilantes. Si la longueur de notre jupe et sa matière sont en partie responsables de sa manière impudique de nous découvrir le popotin, ce phénomène dépend également d’autres facteurs, sur lesquels nous pouvons facilement intervenir.
Tout d’abord, il faut savoir que le principal ennemi de notre arrière-train est la technique de l’oignon. Pourtant très prisée lorsque qu’il fait assez beau pour se découvrir les gambettes mais pas assez chaud pour partir le matin sans sa petite laine, elle nous est fatale dès que nous baissons la garde. Faut-il y renoncer pour autant ? Évidemment non, il suffit de bien sélectionner les couches que nous allons superposer.
Le manteau
Le problème majeur du manteau, c’est que dès qu’il couvre nos fesses, il risque de s’y frotter et de faire remonter notre jupe en-dessous. Vous me direz que ce n’est pas si grave, que si le manteau est suffisamment long, personne ne se rendra compte de notre popotin dénudé.
Oui, mais non. Je l’ai moi-même testé en portant un trench par-dessus une robe d’été, et il a suffit que je le laisse ouvert 10 minutes pour avoir une réflexion d’une mère de famille.
Car la jupe est vicieuse, et ce jour-là elle avait décidé de remonter le long de ma jambe, contraignant la mama à couvrir les yeux de ses bambins pour leur cacher cette cuisse qu’ils ne sauraient voir (true story).
La solution est donc toute simple : il faut préférer les vestes, les gilets courts et les perfectos aux gilets « loose », aux trenchs et aux manteaux longs. C’est pas compliqué, et ça a l’avantage de mettre nos jambes en valeur (en plus c’est un peu bête de porter une robe courte pour finalement les cacher, non ?).
La doublure
Deuxième facteur sur lequel nous pouvons intervenir, la doublure pose de véritables soucis techniques. Que ce soit à cause de sa matière ou de sa longueur qui renforce l’effet de frottement, elle finit systématiquement par se relever en formant une boule de tissu qui fait elle-même remonter la jupe… Je suis certaine que nous avons toutes été confrontées à ce phénomène extrêmement énervant.
Pour l’éviter, il suffit de coudre le bas de la doublure au bas de la robe par un point droit léger. Effectivement, cela demande un minimum d’habileté, du fil ton sur ton et une aiguille, mais ce petit effort n’est pas cher payé lorsque notre honneur en dépend !
Le collant
Décidément souvent au centre des mes préoccupations, le collant est à la fois un problème et une solution. Selon sa matière il va faire remonter la jupe en l’accrochant ou au contraire l’aider à glisser. Ainsi les collants synthétiques, brillants et fins sont généralement des alliés pour aider nos jupons à rester en place. En outre, s’il est opaque, le collant nous garde de montrer notre culotte face aux coups de vent !
Mais il ne faut pas se fier à ce faux ami. Sournois, le collant nous met en confiance, pour mieux nous trahir par derrière : qui n’a jamais coincé un pli de sa jupe dans son collant en se rhabillant aux toilettes ? Méfiance, donc.
Le sac besace
And last but not least, le sac besace est l’ennemi juré de notre dignité. On farfouille dedans, on le remet en place négligemment… Et là PAF : le sac accroche cruellement notre jupe ! Celle-ci remonte le long de notre arrière-train et une de nos fesses s’échappe en hurlant « Libertééééééé ! » tandis que nous, on crâne avec nos lunettes de soleil sans se rendre compte que notre réputation est ruinée.
Mais alors comment éviter le drame ? Eh bien à part bannir l’association besace/robe courte, j’ai le regret de vous dire qu’il n’y a aucune solution. Si néanmoins vous êtes accro à ce genre de sacs, vous êtes condamnées à une surveillance permanente, à une vigilance de chaque instant, à un stress sans fin. Et ça c’est vraiment pas une vie ma bonne dame.
Alors, prête à sortir vos jupes d’été ?
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
Je ne mets pas souvent de robes/jupes parce que je suis pas une grande fan de mes jambes et à cause du manque de "confort".
Mais ce matin, j'ai sorti la robe. Soyons fous!
Et j'ai aussi eu ce problème de robe qui remonte. Alors soit elle remontait, soit j'étais parano. En fait c'est surtout la doublure qui remonte, le côte transparent étant pas d'une classe folle, j'ai passé la matinée à remettre la chose en place.
Je me suis dit que quand même c'est joli une robe ou une jupe, mais bon sans ce n'est pas du tout pratique.
Mais pour le coup, la besace est un allié, permettant de cacher ce qui pourrait être dévoilé.