– Réalisé par : Christopher Thompson
– Avec : Marc-André Grondin, Arthur Dupont, Jules Pelissier.
– Genre : Comédie dramatique
– Durée : 1h40 min
SYNOPSIS
Lucas, Manu, Philippe, Jacob et Mario sont amis et très liés depuis l’enfance.
Ensemble, ils ont un groupe de rock, Lust, qui connaît un succès grandissant.
Mais l’arrivée de Laura dans leur vie va quelque peu bousculer ce fragile équilibre.
Le Printemps du Cinéma est un événement cool. C’est chaque année pour moi l’occasion concrète de « donner sa chance » à un film. Sont donc concernés les films qui a priori « ne m’ont pas assez tapé dans l’oeil pour que je débourse 7 euros sans ronchonner » sans pour autant être dans la catégorie des « films nazes que, même téléchargés, je ne regarderais pas« . « Bus Palladium » remplit tous ces critères, c’est pourquoi j’ai accepté de me séparer de 3 euros 50 pour aller le voir. En 2 phrases : j’ai bien aimé, mais je reste sceptique. En plusieurs lignes : mes 3 raisons d’aller voir ce film … et mes 3 raisons de s’en passer.
3 BONNES RAISONS D’ALLER VOIR CE FILM
1. C’est le premier film de Christopher Thompson, qui a co-écrit avec sa maman Danièle Thompson plusieurs films dont Fauteuils d’orchestre. C’est une touchante première réalisation, qui met en scène deux thèmes que le réalisateur voulait traiter à tout prix : les jeunes et la musique.
2. Le film, en soi, est distrayant. Voire prenant. On rentre facilement dans l’histoire, et il y a peu de moments où l’on s’ennuie. Le fil de l’intrigue est correctement maîtrisé : du rythme dans l’enchaînement des scènes, du léger, du rire, du drame quand il faut. A priori, donc : un squelette cinématographique bien agencé.
3. Les acteurs sont jeunes, dynamiques et charismatiques. A part Marc-André Grondin (déjà vu dans C.R.A.Z.Y), les autres gaillards sont de nouvelles têtes. Ca change, et ça fait du bien. Cerise sur le gâteau : la très jolie Elisa Sednaoui, qui interprète le rôle de Laura. A seulement 22 ans, la jeune femme impressionne par son joli regard, sa voix rauque et sa peau de pêche. A parier que l’on n’a pas fini d’en entendre parler.
3 BONNES RAISONS DE LE BOUDER
1. Sans vous spoiler, je peux au moins vous dire que dans ce film, les clichés pullulent. C’est vrai, ça : un groupe de rock, une manager sexy mais autoritaire, des disputes sur scène, une histoire de meuf hyper riche qui déboule de nulle part et menace alors l’amitié de 2 meilleurs potes, une tournée, du succès, blablabla = VU ET REVU. Le film répond parfaitement à l’image commune que l’on a du milieu rock.
2. Ce premier point m’amène à ce deuxième. Parce qu’au final, peu importe les clichés si le ton est bien donné, n’est-ce pas ? Or, dans Bus Palladium, ce n’est pas forcément le cas. Le spectateur est en droit de questionner la crédibilité. En effet : pour un groupe de rock, le ton est peut-être trop lisse et justement … pas assez rock’n roll. Certains de mes copains, plus sévères, vous diraient même : on dirait un film de mec frustré bien propre sur soi et vaguement bobo qui aurait aimé être rock’n roll et avoir une street cred. Mais mes copains sont méchants.
3. Le pitch est assez classique. Limite, on s’attend déjà à tous les rebondissements du film avant même que l’histoire ne se mette vraiment en place. Et là pour le coup, je ne vous en dirais pas plus. Sinon je vous spoilerais.
CONCLUSION
Sans être complètement enthousiasmant, ce film reste quand même loin du navet. Si l’on peut être déçus par une appréciation trop basique de l’univers rock, reste que Bus Palladium est avant tout 1h40 de distraction, une belle histoire, touchante à certains moments, et qui a le mérite de nous présenter de nouvelles têtes bien sympas et plutôt charismatiques.
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