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Tuto – Une minaudière-roman à la Olympia Le-Tan

Les minaudières-livres d’Olympia Le-Tan, Emilie en raffole, mais elles sont très chères. À plus de 1000€ la pochette littéraire, il était temps de trouver une solution DIY.

J’adore les minaudières d’Olympia Le-Tan. J’en suis même amoureuse. Mais à parfois plus de 1000€ le classique de littérature, je ne rêve pas longtemps. Je ne remet pas en cause le travail fourni sur ces créations de qualité (elle coud et brode à la main chaque couverture), mais je ne débattrai pas non plus sur le prix qu’elles méritent.

Parce que grâce au génialissime blog de Do It Yourself Runway DIY, je sais qu’il est désormais possible de m’approprier un petit bout de la magie OLT ! Point de broderies ici, un beau livre fera parfaitement illusion. Attention, pas un auquel vous tenez, car vous allez devoir le massacrer.

Le matos

  • Un cutter très précis (important, assurez-vous que la lame soit bien nette)
  • De la colle forte (se vend en pot comme ici ou en tube) et de la glu (que je n’avais pas prévue au départ mais qui a finalement été bien utile)
  • Un pinceau brosse moyen à fin
  • Un système de fermoir charnière
  • Une règle
  • Un crayon de bois
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Mirez la nappe provençale du domaine parental

  • Et bien sûr, un bouquin dont vous aimez la couverture (qui doit être épaisse) et qui ait suffisamment de pages pour en faire une minaudière digne de ce nom.

Le mien, je l’ai dégoté dans une petite librairie de mon quartier pour 1€ seulement. J’étais partie pour trouver un grand classique de la littérature avec titre de l’oeuvre et auteur apparents – comme sur les pochettes d’OLT – mais en apercevant celui-ci j’ai craqué pour l’illustration et son absence totale de typo justement.

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Total des courses : 4,55€ le pot de colle dont on peut se resservir un bonne cinquantaine de fois, 2,70€ le lot de fermoirs (qui en contient deux en plus) et 1€ le bouquin = 8,25€ au total. Imbattable.

Les étapes

Après avoir dégagé la première page de votre livre (qui vous servira à tapisser le fond de votre minaudière à la fin), encollez toutes les pages de la tranche ensemble. N’hésitez pas à déborder un peu sur la quatrième de couverture – la colle devient transparente en séchant – qui doit elle aussi être fixée aux pages.

Refermez le livre, en prenant bien soin de ne pas coller votre première page avec les autres, et posez deux ou trois gros bouquins dessus pendant une bonne vingtaine de minutes pour que la colle sèche. Le poids évitera aux pages de gondoler.

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Une fois que tout est sec, les choses sérieuses commencent. Avec le crayon de bois et la règle, délimitez un rectangle à 2 cm de chaque bord. J’ai préféré jouer la sécurité pour mon 1er essai avec 2 cm mais après coup, 1,5 cm ou 1 cm feront aussi très bien l’affaire et vous aurez une surface un peu plus grande.

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Commencez à

évider votre bouquin en découpant au cutter chaque côté à l’aide de votre règle, petit paquet de pages par petits paquets. C’est l’étape la plus longue et aussi la plus tendue. Je veux dire par là que j’ai dû m’y reprendre à deux fois pour la terminer.

Creuser un livre, non seulement ça prend du temps – même si vous avez un très bon cutter, vous ne détacherez qu’un lot de 3 à 5 feuilles correctement à la fois – et en plus ça fait très mal dans le poignet/bras gauche (le droit, pour les gauchères) qui maintient la règle fermement pendant que l’on coupe.

Ah, nerveusement aussi vous verrez, il y a de quoi s’arracher les cheveux vers la fin, au fur et à mesure qu’on approche du but : c’est là que les pages se détachent de moins en moins bien. Comptez une bonne grosse heure de lutte.

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Les coins, ces enfants du Mal

Une fois que vous sentez que vous êtes arrivé au fond du livre, encollez les bords intérieurs que vous venez de découper, plus le pourtour au-dessus. Ne laissez pas à la colle le temps de sécher et venez y fixer votre première page que vous aviez soigneusement mise de côté au début.

Tracez délicatement au crayon de bois ses diagonales et découpez-les ensuite au cutter. Procédez en partant du milieu, avec la règle pour vous guider, pour remontez vers les bords intérieurs que vous sentirez sous votre cutter. Ça peut paraître compliqué en le lisant mais quand vous en serez à cette étape, vous verrez c’est très facile.

Une fois vos triangles formés, vous n’avez plus qu’à les tapisser le long des bords intérieurs qui doivent être encore encollés. Laissez sécher à l’air libre.

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Étendue du carnage tout autour

Une vingtaine de minutes plus tard, fixez votre fermoir de part et d’autre du livre. Sur la tranche, c’est impec, il y a de l’épaisseur et les petits clous tiennent très bien, en revanche sous la première de couverture impossible de planter des clous (je ne voulais pas les voir ressortir de l’autre côté), même en les coupant de moitié. J’ai donc opté pour la glu extra-forte, solution qui a fait ses preuves.

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Mais on peut très bien envisager un autre système de fermeture, comme un ruban avec une sangle par exemple : à vous de voir ce que vous préférez.

Voilà, alors niveau place ce n’est pas la panacée mais en même temps c’est une minaudière et on ne lui demande pas plus que de contenir l’essentiel en soirée, c’est-à-dire : un téléphone, ses clés, argent ou CB, capotes et éventuellement stick de maquillage.

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Et si vous avez le malheur, comme moi, de faire ça sous les yeux de votre mère, vous êtes bien entendu partie pour en faire une à toutes les femmes de la famille.

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Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

34
Avatar de naturall
3 janvier 2014 à 02h01
naturall
J'adore franchement !
Par contre vous n'auriez pas une astuce pour pouvoir y ajouter des sangles ? J'ai un peu de mal avec les pochettes moi :/
Peut être avec un système d'attaches parisiennes si la couverture n'est pas trop épaisse non ?
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