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J’ai testé pour vous… demander un visa pour les USA

Comment faire une demande de visa pour les États-Unis ? Vintage Phonic vient témoigner de son expérience très intéressante !

— Article initialement publié le 23 février 2015 et mis à jour le 5 novembre 2018

Eh oui, j’ai recommencé ! J’ai été redemander un visa après qu’on m’a proposé un poste d’assistante de langue en urgence dans une petite fac du même type que celle où j’avais été il y a deux ans.

Demander un visa pour les États-Unis : la nouvelle marche à suivre

Auprès de qui faire les démarches ?

Il ne faut plus passer un coup de fil coûtant 14$ à une dame pas forcément aimable, mais s’adresser à un site Internet totalement automatisé.

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Vive la technologie !

Premièrement il faut faire votre demande de formulaire DS 160, où il vous faudra rentrer toutes les informations sur vous mais aussi sur votre destination et l’organisme d’accueil, dont les codes des documents officiels envoyés par ledit organisme.

Puis vous pourrez vous tourner vers cette plateforme sur laquelle il faut s’inscrire et entrer bien évidemment le numéro du DS 160.

Autrement dit, il est impossible de prendre rendez-vous avant de faire ce formulaire et donc d’avoir toutes les pièces officielles.

Une fois inscrit·e sur le site, vous pouvez voir quand le prochain rendez-vous aura lieu (comptez une dizaine de jours).

Un visa pour les USA, combien ça coûte ? Comment le payer ?

Ensuite il faut payer les frais de visa en ligne avant de pouvoir réserver le rendez-vous (les frais varient en fonction de la nature de votre visa) : plus de mandat postal.

Pour cela, deux solutions s’offrent à vous :

  • le paiement immédiat par carte bancaire, qui donne un accès direct à la réservation d’un rendez-vous (dans ce cas là, pas de problèmes)
  • le virement bancaire.

Dans le second cas (par lequel j’ai dû passer, ma carte bancaire ayant décidé de faire la gueule ce jour-là, à moins que ce soit le site), il vous faut rentrer les informations du compte en banque de l’ambassade dans votre interface bancaire en ligne.

Après ça, comptez 24h afin de permettre à la banque de vérifier la fiabilité du compte que vous venez de rentrer (vous avez dit « délai » ?).  Et ce n’est pas fini !

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On n’est pas rendu·es, hein.

Une fois que vous pouvez enfin faire le virement, le lendemain (attention à ne pas oublier la référence de votre dossier à mettre dans le champ « motif » du virement), l’ambassade met jusqu’à trois jours ouvrés à attester qu’elle a bien reçu les frais.

Elle vous enverra enfin par email le lien pour réserver votre rendez-vous (personnellement, avec tout ça, entre la date affichée le jour où j’ai ouvert mon interface sur le site et le jour où j’ai enfin pu prendre rendez-vous, j’ai perdu une semaine).

Attention la suite de cet article est un témoignage datant de 2012.

Les informations administratives y sont obsolètes donc réfère-toi plutôt à la première partie de l’article pour tes démarches.

Le rendez-vous à l’ambassade américaine

À l’ambassade elle-même il n’y a pas trop de changements : on est toujours fouillé·e à l’entrée, avec confiscation de tout ce qui est électronique le temps du rendez-vous .

La tête en l’air que je suis avait bien laissé son téléphone chez elle, mais ma tablette de lecture et ma clef USB se baladaient toujours au fond de mon sac, que vous récupérez en partant.

La seule différence est qu’il est désormais inutile de venir avec une enveloppe Chronopost pour documents puisque les frais de renvoi du passeport à votre domicile sont désormais compris dans les frais du visa.

J’ai par contre attendu bien plus longtemps pour le récupérer : contre deux jours ouvrés la dernière fois, il en a fallu cinq cette fois-ci. Je l’ai tout de même récupéré avant le départ de mon avion — c’est quand même plus pratique !

Suis ma vie en Virginie !

Comment s’est passé concrètement mon départ aux États-Unis

En route vers l’ambassade des États-Unis

Ce matin je me suis levée à l’aube (oui, excusez-moi, 6h du mat, un 3 août, pour moi, c’est l’aube) pour me rendre à l’ambassade américaine afin d’obtenir le sésame indispensable à une année universitaire passée en toute légalité.

Mais avant toute chose, remontons un peu en arrière.

Il y a un mois, fin juin, en arrivant à Paris, munie de ma carte bleue et de mon passeport, j’ai téléphoné à l’ambassade américaine.

Il faut le savoir : un coup de téléphone à l’ambassade des États-Unis, quel qu’en soit le motif, coûte 14,50€. Il ne faut pas oublier de poser toutes les questions qu’on a en tête, parce que sinon, ça fait un peu cher la précision.

Fin juin, donc, la gracieuse et charmante standardiste de l’ambassade, après m’avoir posé 12 000 questions à peu près similaires à celles auxquelles je répondais depuis déjà deux mois (numéro du passeport, nom, prénom, date de naissance…), me fixait rendez-vous à l’ambassade le 3 août… à 7h30.

J’ai mis deux ou trois secondes avant de répondre, très brillamment et très intelligemment : “Du soir ou du matin ?”.

Ce à quoi la gentille standardiste m’a très gracieusement répondu “Mais enfin du matin, mademoiselle !”. Ça, c’est fait…

Une fois le coup de fil terminé, on reçoit deux mails. Le premier est pour vous confirmer le virement bancaire – ça ils n’allaient pas oublier, pas fous… – et le second stipule les modalités du rendez-vous.

Ce mail comporte un numéro de rendez-vous unique, il est donc préférable de l’imprimer à l’avance.

On vous y précise aussi ce que vous ne devez surtout pas apporter : téléphone portable (au secours !), ordinateur portable, radio/iPod (dans le métro… à 6h30… sans musique…), arme (non, sans blague ?Mon AK-47 doit rester chez moi ? Zut alors !).

Mais aussi gros sacs à main ou sacs à roulettes, eau et nourriture (sauf si vous mesurez moins d’1m20 et que vous courez partout, autrement dit que vous êtes un aventurier en culotte courte – un gosse, quoi).

On trouve enfin une liste immense de pièces à fournir : aux 18 justificatifs s’ajoutent une enveloppe Chronopost, plusieurs formulaires – certains fournis par l’organisme d’accueil (université/travail/organisme au pair/etc.), d’autres à trouver vous-même dans les méandres d’internet comme le DS 160.

Il y a aussi un mandat-compte d’un montant de 136€.

Un mandat-quoi ? Il s’agit d’une espèce de chèque que vous remplissez à votre Poste la plus proche, qui l’envoie à l’ambassade, et c’est à la Poste que vous réglez les 136€ (soit $160 : attention mes loulous, le taux de conversion du marché n’est pas le même que le taux du consulat !).

Une fois votre petit dossier bien monté, vous pouvez attendre en flippant sereinement votre rendez-vous à l’ambassade.

Ce matin, à six heures, quand le réveil a sonné, je n’ai pas traîné. Dans le métro, je ne cessais de guetter les moindres retards, et absolument tout incident risquant de me mettre à la bourre malgré mes minutieuses précautions.

Comment ça se passe à l’ambassade ?

C’est à 7h20 que je suis arrivée, sans encombres, devant l’ambassade, précédée par une dizaine de personnes. Au premier contrôle, on demande votre passeport et le mandat compte.

La fille juste devant moi s’est fait avoir : elle a convertit le tarif en euros, son mandat était donc de 130€, c’est à dire non valable. Elle n’a pas pu entrer, a dû aller en faire un autre, et sachez que ce n’est pas remboursable…

Mon mini-sac presque vide a été fouillé une première fois, puis une seconde – le vigile a d’ailleurs trouvé très marrant de tirer une gueule de cent pieds de long en voyant mon étui à clefs, comme si je venais d’introduire un objet à haut potentiel radioactif – et je suis enfin entrée.

Une fois à l’intérieur, c’est allé comme sur des roulettes les enfants ! J’ai eu le numéro 6, je suis donc passée très vite, aucun oubli de papier, ils ne m’ont d’ailleurs même pas demandé, une fois sur place, tout ce que j’étais censée amener.

La procédure se déroule en deux temps : un-e employé-e (français-e ou américain-e, mais toujours francophone) vous demande quelques papiers administratifs et fait votre relevé d’empreintes, puis vous demande de patienter.

Rapidement – enfin, pour moi – votre numéro est appelé une seconde fois, et cette fois-ci vous faites face à l’officier consulaire.

Il vous pose des questions, en français, en anglais, vous demande de lui raconter votre vie en quelques mots, avant d’appliquer le petit tampon magique sur un formulaire à présenter aux douanes une fois arrivée outre-Atlantique.

Il faudra attendre un ou deux jours – trois si vous habitez en dehors de Paris – pour récupérer votre passeport avec le précieux sésame tamponné à l’intérieur.

Autant dire que je suis ressortie de l’ambassade le coeur léger (et devant le Crillon, j’ai même croisé Romain Duris : cette journée est décidément réussie).

Dernier détail cependant : même si vous habitez à côté d’un consulat en France, seul celui de l’ambassade américaine, à Paris donc, délivre les visas !

À lire aussi : Cinq astuces pour partir en vacances à la dernière minute (sans se ruiner)


Les Commentaires

31
Avatar de Nizerno
11 août 2015 à 16h08
Nizerno
Bonjour à tous !
Pour les frais MRV, ceci n'est pas un problème de leur site internet, mais ces petits malins ne prennent que la carte de DEBIT et non la carte de crédit...
Par contre, quelqu'un peut-il me dire combien de temps je dois prévoir à l'ambassade ? J'aimerais prendre mes billets de train et j'ai aucune idée de l'heure de retour...
Merci!
La même info sand l'insulte, c'eût été sympa... Merci quand même
Sinon, prévois d'arriver au moins une here à l'avance (la file d'attente à l'extérieur peut être longue en cette période de l'année). Mais perso, une fois dedans, j'en ai eu pour une demi-heure, mais prévois peut-être une heure au cas où.
Voilà !
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