On fait le procès de « La Reine des Neiges » : la sororité triomphera-t-elle sur l’illogisme du Disney ?

Avant le Covid et depuis 2013, le phénomène mondial le plus viral de tous les temps restait La Reine des Neiges. Le film a envahi les cinémas, a ruiné tous ses fans en merch, et a laissé infuser cet entêtant « libérée, délivrée » en nous pendant des mois — des années après, on s’en souvient encore. Normal après tout, puisqu’il s’agit du film d’animation le plus rentable au monde !

Pourtant, Elsa, Anna, Olaf et compagnie ne font pas l’unanimité au sein de la rédac Madmoizelle…

Affichées #12 : le procès de La Reine des Neiges

Quelles limites mettez-vous à votre crédulité quand vous vous installez devant un film ?

Malgré la modernité de La Reine des Neiges, il est impossible pour Mymy, l’avocate de l’accusation, alias Le Sniper, de se laisser aller à l’incohérence interne du Disney : elle parle carrément de « manque de respect de la part des scénaristes ». Manon, l’avocate à la défense, alias L’Esprit de Noël, tente de lui rappeler que parfois, le fond prévaut sur la forme.

Mais rien n’y fait : ni le message de sororité, ni la représentation des valeurs d’affirmation et d’amour de soi dans le film ne feront oublier à Mymy ses enjeux trop flous et son scénario branlant.

Elles ne tomberont d’accord que sur un point : Olaf est une version Marque Pouce de Sid dans l’Âge de Glace.

Je vous promets donc un procès à la hauteur de la mauvaise foi qui y traîne !

Ce dont on parle dans ce procès de La Reine des Neiges 

• Coco
• Lilo et Stitch

Comment se déroule le procès de La Reine des Neiges ?

Manon et Mymy s’affrontent dans trois parties :

• L’instruction, dans laquelle elles établissent leur relation au film et ce pourquoi elles l’aiment ou le détestent.
• Le retournage de cerveau, dans lequel elles s’emparent d’une scène pour tenter de ramener l’autre dans leur camp.
• Le jugement, dans lequel elles attribuent des peines et des prix au film.

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