Dès qu’un homme prend sa part domestique, le monde s’émeut. Le représentant démocrate de Californie, Jimmy Gomez, a créé la surprise en arrivant à la chambre des représentants, son fils de quatre mois en porte-bébé. Le politicien tenait notamment à ce que son bébé assiste au vote historique de Hakeem Jeffries, et en a profité pour faire passer un message : les hommes aussi peuvent s’occuper de leurs enfants malgré un travail prenant.
Un bébé accompagne son papa au Capitole
Ce mardi 3 janvier, la chambre des représentants américains élisait ses présidents. Le représentant démocrate de Californie, Jimmy Gomez, avait pour l’occasion invité sa famille à assister à son serment et visiter le Capitole. Les représentants républicains ne parvenant pas à choisir leur président, la séance s’est éternisée et Jimmy Gomez a dû revoir ses plans familiaux. Il a pourtant décidé de garder son fils de quatre mois, Hodge, avec lui.
Le bébé a ainsi pu assister à l’élection du démocrate Hakeem Jeffries, le premier homme noir à être élu président de la chambre des représentants. Pour Jimmy Gomez qui est issu de l’immigration mexicaine, la présence de son fils au sein de l’aile sud du Capitole avait ce jour-là une signification toute particulière.
Un joli symbole, c’est déjà pas mal même si c’est trop peu
L’adorable photo qui met en scène le représentant et son fils a fait le tour du monde. Jimmy Gomez n’avait pas prévu que la journée soit si longue, mais a profité de l’occasion pour faire passer un message :
J’avais envie d’avoir Hodge avec moi et de le montrer. C’est mon fils et je suis fier de lui, j’espère que je ne serai pas le seul représentant à venir voter avec mon bébé […] Il faut que ce soit normal que les pères prennent leurs enfants avec eux, qu’il s’agisse de pères au foyer ou de pères qui travaillent. […] Les gens ont été surpris que je le prenne avec moi, mais tant pis. Je pense que ça envoie un message : nous les hommes devons faire notre part.
Si Jimmy Gomez souhaite changer les mentalités, à l’heure actuelle, ce sont toujours les femmes qui assurent la plupart des tâches parentales, alors même qu’elles travaillent souvent autant, voire plus, que leurs compagnons. Un joli geste en somme, mais qui devra se répéter encore et encore pour impacter ne serait-ce qu’un peu notre société.
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