Marc Jacobs ne fait rien comme tout le monde. La preuve personne n’a encore osé ça :
Pour la collection Printemps/Eté 2010, Louis Vuitton (marque de luxe, je le rappelle) lance la Raindrop Besace. Avec un nom évocateur comme celui là, on pense plutôt Singing in the rain ou Je pataugerais dans la gadoue. Bottes en caoutchouc (j’adore ce mot) et ciré jaune quoi.
Et bien non! La Raindrop Besace n’est rien qu’un sac poubelle de luxe. Pour la modique somme de 1400 euros, on peut arborer fièrement un sac poubelle avec une magnifique lanière en cuir. Bon bien sûr, Marc ne s’est pas dit un jour en sortant ses poubelles (si jamais ça lui arrive) qu’il allait en faire un potentiel futur it-bag, la réflexion est bien plus profonde que ça.
Marc Jacob voudrait que mode et art ne fasse plus qu’un et c’est tout à son honneur. Avec son cabas à ordures, l’éternel adolescent rend hommage au mouvement artistique appelé Dada, qui n’est pas une éloge des chevals dans la peinture (oui, chevals, c’est moi qui raconte). Donc à l’instar de Marcel Duchamps et de son Urinoir, Marc Jacob opte pour le handybag avec un choix de coloris incroyable: vert poubelle ou autre marron caca. Notons qu’il s’était déjà exercé avec le Cabas de marché, inspiration Tati et qu’il avait fait un sacré carton.
Je suis pour le trip écologie et la tendance coupée-décalée, mais parfois y’a des limites non? L’intérieur de mon sac à main ressemble déjà à une porcherie, si je pouvais éviter de l’afficher de l’extérieur… Rubbish or not?
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