Le Japon et les yakuzas racontés par Jake Adelstein, auteur de « Tokyo Vice »

En tant que journaliste, on a pas tout les jours l’occasion de faire l’interview d’un confrère que l’on admire. J’ai cependant pu, grâce à madmoiZelle, rencontrer Jake Adelstein. Heureusement pour vous, la caméra de Mélanie était là pour immortaliser ce moment rare !

Mais au fait, qui est Jake Adelstein ?

Jake Adelstein et un Américain qui a fait le choix incongru de construire sa vie au Japon. C’est sur un coup de tête et un coup de chance qu’il démarre une carrière dans le journalisme ; c’est d’ailleurs le seul étranger à avoir intégré le prestigieux journal Yomiuri Shinbun,le plus gros tirage nippon.

Et tu me diras : très bien, tant mieux pour lui, mais qu’a-t-il fait de si spécial pour que tu l’admires autant ? Eh bien Jake Adelstein n’est pas n’importe quel journaliste

. C’est un journaliste d’investigation.

Au mépris de sa propre sécurité et de celle de sa famille – qui sera placée sous la protection du FBI – il va plonger au cœur de ce que Tokyo a de plus dangereux dans les années 90 à 2000 : la mafia (les yakuzas), le trafic d’êtres humains, la prostitution…

Tokyo Vice, reportage dangereux

Tokyo Vice est une non-fiction — la première des éditions Marchialy — qui raconte comment l’enquête de Jake Adelsetein contre le trafic d’êtres humains et l’exploitation sexuelle l’a poussé à se faire un ennemi qu’il décrit lui-même comme un « sociopathe ». Goto Gumi est en effet le chef d’une des branches les plus sadiques de la Yamaguchi-gumi, la plus grande famille yakuza… Croyez-moi, vous n’avez pas envie de l’énerver.

https://www.youtube.com/watch?v=yz0M_ut4FEY

Je te laisse découvrir le personnage en vidéo !

Et si tu veux suivre Jake Adelstein, ou que tu es simplement passionné•e par la culture nippone, tu peux te rendre sur son site bilingue, le Japan Subculture Research Center.