Ces sites où j’ai perdu tant d’heures pendant mon adolescence

Quand j’étais ado, mes parents ont eu la bonne idée de se procurer une connexion Internet. Ils espéraient que je ne l’utilise que pour aller sur Encarta mais la vérité a été totalement différente. J’ai découvert un monde de jeux infini rempli de Dollmakers et de jeux de simulation.

Et les sites chronophages, au début des années 2000, y en avait déjà autant qu’il y a de suites à L’Âge de Glace . Voici une petite sélection de mes préférés, ceux qui ont eu raison des nerfs de mes parents, de mes yeux et de mon temps libre !

Bébé Vallée

Bébé Vallée, c’était le jeu de simulation dans lequel on pouvait élever des bambins : gérer l’argent, leurs habits, leur propreté et même leur nourriture. Hyper cool pour la moi de 13 ans qui découpait des salons dans les catalogues IKEA pour son classeur spécial « ma super future vie » !

Bébé Vallée faisait partie des très nombreux sites de simulation sur lesquels on pouvait élever sur le même schéma nourrissons, lapins, et même dragons.

Il existe toujours, on peut encore s’y inscrire même si l’esthétique a bien changé. J’en ai passé, des semaines à économiser pour acheter cette robe bloomer ou ce paquet de couches et à rendre les « cigognes » (les services sociaux du site) contentes de mon traitement !

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J’avais noté chaque quantité de nourriture à donner en fonction de l’âge de mes lardons imaginaires et entre deux DM d’allemand ou de maths, je ravitaillais les stocks. J’avais l’impression d’avoir accompli quelque chose !

J’ai aussi pu tester différents prénoms, tels que Framboise. Parce que eh, BiEnVeNuE dAnS mOn UnIvErS après tout.

Habbo Hotel

Habbo Hotel était un site de tchat en ligne où tu pouvais naviguer à travers les salles de discussions qui prenaient la forme de différentes pièces.

BiEnVeNuE dAnS mOn UnIvErS

Chacun avait son petit appartement, son bonhomme à déplacer au gré des endroits proposés et des tas de gens à qui parler.

On pouvait même laisser des commentaires sur des post-its aux gens qui avaient un joli appart

Il y avait ceux qui allaient dans les lieux publics pour regarder les gens et leur dire n’importe quoi, d’autres qui préféraient les jeux de rôle où on l’on pouvait profiter des appartements fournis de gens plus riches que nous, ceux qui pouvaient avoir plus de crédits et dont j’ai fait partie un court instant…

Bisous les jaloux

Et bien sûr, les joueurs qui préféraient les endroits secrets pour se glisser des mots doux comme :

« ta kel age, je veux enlever ta culotte »

J’ai passé bien trop de temps sur Habbo Hotel pour que ça soit sain… et par pure conscience professionnelle, je me suis même reconnectée sur le site qui a bien changé depuis. Heureusement, j’avais toujours mon petit bonhomme à couettes tout moche.

J’avais pas le meilleur pseudo écoutez

Neopets

Je vous ai déjà parlé de ma passion pour les simulations d’élevage de créature. Neopets c’était le niveau au-dessus : les mondes, le design, la communauté, la variété de choses à faire… c’était mon paradis !

La fée qui donnait la thune

J’y ai appris des bases de HTML parce que je créais des bannières pour ma guilde et ma boutique, je me suis fait des potes sur les groupes du forum, j’ai économisé pour acheter un pinceau qui changerait l’allure de mes animaux (jusqu’à ce qu’une fée change mon bébé principal en bébé, meilleur jour de ma vie)… L’école de la vie, quoi.

Mon Neopet sûr

Tout était génial. Surtout l’arbre à sous et ses omelettes.

Y avait même des jeux trop cool sur lesquels je passais trop de temps pour que ce soit raisonnable mais toujours dans l’esprit du monde de Neopets. Mes mondes préférés ? Le Pays des Fées et Maraqua, le pays immergé sous l’eau !

Les Internets chronophages, j’en ai connu encore des tas et des tas : du site de Barbie à Tfou.fr en passant par Monlapin.net, mon adolescence a eu sa part en matière de perte de temps !

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Et vous, où est-ce que vous alliez pour vous changer les idées après une journée EPS/physique/techno ?

Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.