À presque un mois de la sortie de Pokémon Moon et Sun, Nintendo s’est fendu d’une bien belle démo pour tenir en haleine les fans du jeu. Une démo que visiblement tout le monde voulait, puisque j’ai mis approximativement trois plombes à la télécharger. Après avoir testé la bête, voici mes retours sur le jeu 3DS le plus attendu de 2016.
Sachant de base que tout le monde se jetterait sur cette démo, l’équipe a pensé à soigner la présentation. Cette preview ne propose donc pas de jouer simplement au début du jeu pour découvrir par exemple ses dix premières minutes.
Le joueur ou la joueuse incarne un personnage déjà tout fait, avec sa propre histoire. Pas moyen donc de découvrir l’éditeur d’avatar. Mais cette démo est l’occasion de faire un petit tour des nouveautés proposées par ce prochain volet.
Ambiance cocotiers et sable fin dans Pokémon Moon et Sun
L’une des grosses nouveautés de cet opus, c’est la région : Moon et Sun se déroule au cœur d’un archipel du nom d’Alola. L’ambiance a donc changé du tout au tout pour coller au cadre. La bande son a été complètement revue avec des sonorités nouvelles. Dans l’ensemble, c’est plutôt relaxant et ça a un parfum de vacances.
Quant à Euphorbe, le professeur de cette région, il est à la cool.
Pokémon Company s’est servi de ce contexte pour réinventer des bestioles déjà existantes
. Si le Pokédex d’Alola a été enrichi de tout un tas de nouvelles créatures, les Pokémons de base ont aussi droit à leur « version Alola ». Ils auraient évolué différemment sous le soleil de l’archipel. Cette idée contribue au côté exotique du jeu.
Sachez que ce Noadkoko inédit divise les foules.
Les nouvelles fonctionnalités de Pokémon Moon et Sun
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’ai eu un coup de cœur, un énorme coup de cœur : on peut enfin chevaucher des Pokémons ! Je sais, vous allez me dire que dans la version X et Y, on pouvait déjà. Mais c’était une belle arnaque ! Il était uniquement possible d’emprunter des Pokémons dans des zones bien définies, et vote monture se barrait dès que vous mettiez pied à terre.
Au bout d’un moment, un personnage nous confie un appeau à Pokémons, ainsi qu’un Tauros. J’appuie sur Y, puis sur A : voilà qu’il débarque dans un nuage de fumée !
Je peux l’appeler à n’importe quel moment, pour parcourir deux fois plus vite les prairies bordées de plages. En plus, Tauros a la capacité de briser les rochers, ce qui me permet d’accéder à de nouveaux endroits. Le sélecteur de Pokémons se présente sous forme de liste, ce qui veut dire que je pourrais faire mon choix entre différentes bestioles.
On l’avait vu lors d’un trailer dédié, il est possible de faire appel à la force Z d’un Pokémon ! Après une petite choré du meilleur goût (non), vous pourrez insuffler plus de puissance à votre combattant pour qu’il envoie une méga attaque qui déchire tout.
Dans la démo, il est possible de tester la fonctionnalité avec le Pikachu du professeur. Et ça déboîte.
La Team Rocket, absente de Pokémon Moon et Sun
Ce nouveau volet est aussi l’occasion de dire au revoir une bonne fois pour toute à la Team Rocket, et de découvrir la Team Skull. Que je prononce mal, alors quand je leur ai expliqué à la rédac ils ont tous cru que je parlais de la team école… La honte.
La Team Skull s’habille tout en noir et fait des gestes de rappeurs quand elle menace des gens, sur fond de beatbox. Leur chef est une fille, très stylée et avec une autorité naturelle. On peut s’attendre à une histoire annexe tournant autour de ce groupe, semant la zizanie dans l’univers d’Alola.
L’emmerdez pas ok ?
D’après moi, cette démo est top. Elle permet de découvrir des éléments de nouveauté du jeu, et en cherchant bien, de tomber sur des Pokémons vraiment inédits. Mais elle ne montre pas tout pour autant, laissant les fans se ronger les ongles d’envie dans l’attente de la sortie du jeu.
Allez courage, Pokémon Moon et Sun sera dispo le 23 novembre !
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