Juanes est de retour avec La Luz !

Il y a peu de chances pour que tu sois passée à côté de La Camisa Negra, l’une des chansons les plus diffusées de tous les temps (mais seulement en 2006). Avec des paroles poignantes parlant d’un homme qui porte une chemise noire parce que son coeur dévasté déteint dessus depuis que sa copine ne l’aime plus. Romantisme.

Moi, à l’époque, j’en pouvais plus de cette chanson : dès que je l’entendais, elle me restait en tête pendant des jours et c’était insupportable. Après je chantais en yaourt en essayant de rouler les R, sauf que j’ai jamais su faire alors les gens pensaient que je voulais leur cracher dessus. Alors du coup, j’ai trouvé la parade pour ne plus l’entendre : j’écoutais plus la radio. Et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à ce que ma prof d’espagnol décide de nous la faire apprendre.

Breeeeeef, tout ça pour dire : Juanes est de retour avec La Luz, accompagnée d’un clip tout en couleurs, en ombres et en zouz. Mais aussi en fumigènes et en circuits électriques (ce qui m’a permis de réaliser que j’avais suffisamment suivi les cours de techno au collège pour me souvenir que la borne + c’était la rouge) (je sais pas, ça peut servir). Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle parce que, vois-tu, je suis toujours drôlement marquée par 2006.

Du coup, je sais pas trop si je déteste la chanson parce qu’elle est mauvaise, ou parce que je suis coincée dans mes préjugés :

Eh, dis : je sais pas dans quelle ville il vit, Juanes, mais l’idée d’un seul interrupteur qui éteint toutes les lumières du quartier EN MÊME TEMPS, c’était pas forcément malin-malin.

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