3 animaux aux super-pouvoirs flippants

On a déjà parlé des animaux aux super-pouvoirs plus ou moins facilement transposables à l’humain, mais qu’en est-il des super-pouvoirs flippants qui te rappellent que tu n’es rien face à la nature ? Voici trois exemples d’animaux dotés de talents extraordinaires (qui pourraient bien nous causer du tort dans certains cas).

1. La limace cupidon

L’Ibycus Rachelae est une limace tout ce qu’il y a de plus ordinaire en apparence – en un peu plus classe parce qu’elle est quand même verte et jaune, ce qui est quand même mieux que le orange dégueulasse ou le gris moisi. Mais déjà, j’aimerais qu’on note le fait que quand on parle d’une limace, on précise qu’« au repos, elle maintient sa longue queue le long de son corps ». C’est noté ? Bon.

Ben cette limace, au lieu de faire comprendre à son partenaire potentiel qu’elle aimerait bien le culbuter sur une feuille de platane, préfère éviter toute prise de risque. Plutôt que de se casser le cul à essayer de trouver une parade incroyable, un discours entre Shakespeare et Dorcel et un déhanché hypnotique, elle se contente de lui envoyer des fléchettes d’amour dans son cul (ou ailleurs hein, mais c’est tout de suite moins drôle). Ces petites fléchettes contiennent des hormones qui mettent sa cible d’humeur tout de suite beaucoup plus chagasse et elle n’a plus qu’à jouer la carte de « OH LE HASARD COMME PAR HASARD VOUS ICI, ÇA ALORS, QUE NE M’EN SERAIS-JE DOUTÉE » et BRLAH, ça ken à tout va.

2. Le serpent volant

Alors oui, je vous arrête tout de suite hein, si vous avez un léger problème de tolérance envers les serpents, évitez de lire ce qui suit, les conséquences pourraient être fâcheuses.

Quelque part en Asie du Sud-Est, il existe un serpent qui, en plus de ramper, d’être grrrraaave vénéneux et bien vicieux ascendant Jafar, est capable de voler. Alors n’allez pas tout de suite imaginer l’hybride serpent-pigeon parce que 1) faut pas non plus troooop déconner avec l’inventivité de Mère Nature et 2) ça risquerait de le vexer et ça pourrait mal finir pour votre boule. En revanche, il plaaaane, tel un joli ruban de gymnaste, avec grâce et volupté.

Donc forcément, nous on est humains, donc on est cons : quand on marche dans des endroits où y a des serpents, on regarde par terre. Pendant ce temps, lui il te voit arriver, alors il va se poser bieeen tout en haut d’un arbre pour pouvoir bieeeen te voir galérer à sursauter devant chaque branche qui passe devant tes pieds et quand t’arrives sous lui BIM attaque surprise, morsure crânienne, décès douloureux et grosse honte sur ta race faible d’homo sapiens.

https://www.youtube.com/watch?&v=3vhgC_g1cmU

(Et là t’imagines l’entraînement des serpents avec trois connards qui chantent le générique de Superman, cinq qui font Supercopter, et deux qui gueulent « I BELIEVE I CAN FLY »).

3. La crevette à la gâchette facile

Quand je vous dis que la nature se fout teeeellement de notre gueule. Il existe une crevette, en ce bas monde qui est le nôtre, qui a un gros gun à la place de sa pince. Elle se balade au fond de l’océan, probablement en mâchouillant un p’tit brin d’algue, avec un Stetson, tel le Clitisswoude du monde crustacé, en faisant sa loi. La crevette-pistolet (j’vous jure c’est pas une blague) possède une griffe tunée – avec une gâchette et tout hein, j’rigole tellement pas – qui, lorsqu’elle atteint sa cible, libère un jet de bulles qui assomme DIREK sa victime.

C’est comme une attaque de Pokémon mais en vrai. En vrai de vrai, la bulle n’assomme pas vraiment (je sais, c’est nul), y a une histoire de sonoluminescence derrière, qui provoque un flash lumineux et chaud plus une onde de choc qui te fait faire pirouette-cacahuète dans ton slip ni vu ni connu j’te bouffe, hop t’as rien grillé.

IMAGINE les parties de « Haha, j’t’ai volé ton nez ! » aux dîners de famille.

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