Mort d’O.J Simpson : cette autre affaire de violences conjugales que ses avocats auraient caché dans le cadre du « procès du siècle »

Orenthal James Simspon, dit O.J. Simpson, est décédé à l’âge de 76 ans ce mercredi 10 avril, a annoncé sa famille sur les réseaux sociaux : « Notre père, Orenthal James Simpson, a succombé dans sa bataille contre le cancer. Il était entouré de ses enfants et petits-enfants ».

Au delà de ses exploits footballistiques et de sa popularité dans l’Amérique des années 1980, O.J Simpson était surtout connu pour avoir été accusé d’avoir assassiné son ex-femme Nicole Brown, et un ami de cette dernière, Ronald Goldman. Une affaire pharamineuse et très médiatique, dont le procès (renommé « procès du siècle ») a été retransmis en direct à la télévision, suivi par des millions de téléspectateurs, et qui a même été adaptée en série. Malgré de (très) nombreuses preuves accablantes, « O.J » a finalement été acquitté.

Un accord de non-divulgation pour couvrir des violences conjugales

Depuis l’annonce de sa mort hier, les langues se délient, de nombreux internautes, remettant en cause son innocence. Parmi eux, Nicole Minet, une ancienne élève de l’USC, fac dans laquelle Simpson a fait ses études. Dans un long message publié sur X, elle affirme que l’équipe juridique de Simpson a tenté d’étouffer une affaire de violences conjugales, alors qu’il était encore scolarisé dans l’établissement : « J’attends depuis 29 ans pour raconter cette histoire d’O.J et de ses années à l’USC. Maintenant qu’il est mort (qu’il brûle en enfer), j’ai une histoire à raconter, pour laquelle j’ai signé un accord de non divulgation qui n’est plus valable aujourd’hui. »

Alors qu’elle était assistante administrative du président des affaires étudiantes de cette fac, un jour de 1995, le le procès étant en pleine préparation et O.J Simpson étant en détention depuis six mois, deux de ses avocats, Robert Shapiro et Robert Kardashian (eux aussi anciens élèves) ont rencontré son patron. « La réunion a duré environ 30 minutes. Après leur départ, (…) mon patron a allumé une cigarette pour la première fois depuis des années et m’a dit que je devais signer un accord de non divulgation parce que je pouvais confirmer que les avocats d’O.J étaient là. » Ensuite, il lui explique le sujet de la réunion :

Avant qu’O.J puisse obtenir son diplôme de l’USC, l’université a payé deux familles de deux filles blanches avec qui il était sorti et qu’il avait battu. Elles l’avaient signalé à la police de Los Angeles. L’une d’elles a affirmé qu’il l’avait également agressée sexuellement au cours de leur relation. L’école avait tout intérêt à ce qu’O.J aille loin dans le football et le protégeait à tout prix. (…) Un gros chèque a donc été rédigé, remis à mon patron, et ils sont partis. Je n’oublierai jamais ce chèque.

Nicole Minet

Une visite indispensable pour les avocats d’O.J Simpson, estimant qu’il était préférable que cette histoire ne voit jamais le jour dans le cadre de ce procès pour double-meurtre, dont un féminicide. « En avez-vous déjà entendu parler ? Non. C’est le pouvoir que permet l’argent. », assène toujours sur X Nicole Minet. Par ailleurs, elle affirme qu’après son acquittement, elle a changé sa spécialisation de droit pour un double cursus philosophie/psychologie : « J’ai compris que je pouvais plus que nuire à la société si je poursuivais le droit. »

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