L’affaire avait éclaté en janvier dernier. Depuis décembre dernier, une jeune femme de 23 ans accuse le footballeur brésilien Dani Alves de l’avoir violée dans les toilettes d’une boîte de nuit en vogue de Barcelone. Incarcéré depuis le 20 janvier, il sera jugé pour agression sexuelle, catégorie pénale qui inclut le viol en Espagne, a révélé l’Agence France Presse.
Son jugement aura lieu au tribunal supérieur de Catalogne, à une date encore inconnue. Le footballeur de 40 ans encourt jusqu’à 12 ans de prison.
Une caution de 150 000 euros
Selon la presse espagnole, la juge d’instruction chargée de l’enquête réclame « caution » de 150 000 euros à l’ancien joueur du Paris Saint Germain et du Barca. Non pas pour le remettre en liberté, mais comme garantie à avancer pour couvrir d’éventuels préjudices.
Car la remise en liberté de Dani Alves a déjà été refusée à deux reprises, à cause du « risque élevé de fuite » du joueur. Selon la juge, les « sévères indices » l’incriminant et ses moyens financiers « énormes qui pourraient lui permettre de quitter l’Espagne à tout moment ».
Quatre versions différentes pour Dani Alves
Une méfiance intense de la part de la juge d’instruction, car Dani Alves a déjà changé quatre fois de version quant au déroulé des faits. S’il a d’abord clamé n’avoir jamais rencontré la victime présumée, il a ensuite rapporté que le rapport sexuel était consenti.
Pour se défendre, dans une interview accordé au journal espagnol La Vanguardia en prison, il a déclaré avoir menti pour protéger son mariage. Il affirme également avoir « la conscience vraiment tranquille par rapport à ce qui s’est passé cette nuit-là dans les toilettes de la zone VIP de la discothèque Sutton ». En tout cas pour la dernière version qu’il énonce.
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