Découvrez Jack Moore, le plus grand fan de Katy Perry

Olly Newport, un jeune réalisateur de documentaires de seize ans, a compilé un petit profil de Jack Moore, fan de Katy Perry de son état. Sa chambre est couverte de coupures de magazines représentant son idole, il a une caisse remplie de photos d’elles prises lors de concerts, séances de dédicaces et autres apparitions publiques, ainsi que quelques objets à son effigie (allant des simples mugs et du calendrier aux dessous de verres). Il achète toujours ses magazines en double, un pour la lecture, et un pour le réduire en charpie afin d’en extraire le nectar ultime : des photos de Katy Perry.

Il n’écoute que des chansons de Katy, achète tout ce qu’elle sort – albums, singles, éditions collector – tout ce qui vient d’elle, porte son nom ou son image, est un véritable trophée pour Jack, qui avoue même l’aimer plus encore que sa propre famille. Et si d’habitude les fans hardcore ont tendance à faire un peu peur, et à dégager une image plus pathétique qu’autre chose, je ne peux m’empêcher de trouver Jack très touchant (même si bon, il aurait pu choisir une idole plus cool, genre Rihanna quoi).

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Avant de nous moquer de lui, remémorons-nous nos jeunes années. Il paraît que tout le monde ne passe pas nécessairement par une phase « je bloque sur un artiste/un groupe/un acteur et je fais une fixette maladive dessus pendant des années » (Flo, par exemple, prétend ne jamais être passée par là, mais je sais qu’elle ment), mais quand on y passe, on perd effectivement tout sens des proportions et toute rationalité s’évapore illico par nos oreilles. Pour en être sortie, nous savons qu’il s’agit d’une phase, et nous prenons même plaisir à le rappeler aux petits jeunes qui en sont encore à baver devant Bieber, Pattinson et autres Radcliffe, mais souvenez-vous dans quel état vous étiez devant DiCaprio, Boréanaz et Brad Pitt, c’était pas beau à voir non plus hein.

Je vous invite donc à nous faire part de vos aventures au pays de la groupie hardcore, pour celles qui ont vécu une période comme celle que traverse Jack Moore, ou à nous expliquer comment justement, vous n’avez jamais connu ça.

Je vous livre au passage mon grand secret : pendant des années, j’ai pleuré devant des photos de Charlie Simpson (ex-Busted

, ex-Fightstar, désormais en solo), pleuré en écoutant ses chansons, pleuré en pensant à lui le soir seule dans mon lit – tellement que ça me faisait physiquement mal. Alors bon, de Jack à Jack, on s’comprend.

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