La nouvelle est tombée ce lundi 11 juillet dans les colonnes de BFMTV.
La justice a tranché en faveur d’un non-lieu dans l’enquête qui vise le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Non-lieu pour Darmanin
Visé par une plainte déposée pour viol, harcèlement sexuel et abus de confiance par Sophie Patterson-Spatz en 2017, Gérald Darmanin n’avait jamais été mis en examen. Selon BFMTV, la juge en charge de l’enquête a rendu une ordonnance de non-lieu en faveur du locataire de Beauvau le 8 juillet. Les deux avocats du ministre de l’Intérieur ont transmis le communiqué suivant :
« Pour la quatrième fois en cinq ans la justice affirme qu’aucun acte répréhensible ne peut être reproché à Monsieur Gérald Darmanin. Deux décisions de classement sans suite puis deux ordonnances de non-lieu sont intervenues sous l’autorité de quatre magistrates différentes dont deux juges d’instruction ».
Les avocats ont également annoncé que Gérald Darmanin ne fera pas plus de commentaires à ce sujet.
Une réouverture du dossier possible
Sophie Patterson-Spatz a la possibilité de faire appel de cette ordonnance. Toutefois, BFTM affirme que « ses chances d’obtenir une réouverture du dossier sont infimes » car les multiples interrogatoires de Gérald Darmanin pendant l’enquête n’ont jamais débouché sur une mise en examen.
Pour rappel, le ministre de l’Intérieur est accusé d’avoir fait miroiter à la victime son aide pour faire réviser une condamnation en échange de faveurs sexuelles en 2009, alors qu’il était chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP. En février 2021, Darmanin déclarait que ces dénonciations étaient « calomnieuses » et que la relation sexuelle était consentie.
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Crédit de l’image à la Une : Jacques Paquier / Flickr
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